As tu déja été piégé par un scandale ou une offense? (suite 2)
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Il existe au moins trois attitudes devant l'offense :
1 : soit je dis : je ne suis pas blessé. Ceux qui m'entourent me disent : tu n'es pas blessé ? Moi ! Oh non, j'en ai vu d'autres, c'est la vie, et puis tout le monde le sait que cette personne blesse, en parlant de l’offenseur. Il ne faut pas y faire attention, et puis je lui pardonne.
Dans cette situation, je cache l'offense et nie la blessure. Je me durcis dans le cœur pour oublier. C'est de l'orgueil, c'est jouer les gros bras dans une affaire spirituelle.
C'est dire à Jésus je suis capable de me débrouiller tout seul. Ton œuvre à la croix est parfaite mais elle est pour les faibles, ceux qui sont plus blessés que moi ou qui ne savent pas comment faire pour s'en sortir.
Pendant ce temps-là, la semence du diable fait son œuvre dans le cœur de cette personne. Son cœur se durci. La colère gronde tout en étant maintenue. Mais la soupape de sécurité éclatera un jour. En attendant cette personne se demande pourquoi Dieu ne la bénit plus. Souvenons-nous que Dieu résiste aux orgueilleux et qu'il élève les humbles. Cette personne montre une bonne façade, une bonne attitude extérieure devant les autres, mais dans le cœur la colère est sous jacente ou gronde tout en étant maintenue jusqu’au jour de l’explosion. Cette situation du cœur peut échapper aux regards des hommes, mais pas à celui de Dieu.
--2 : je reçois la blessure ou l'offense, je le reconnais. Je me sens blessé au plus profond de mon être. J'attends que l'offenseur vienne me demander pardon.les ressentiments montent, l'amertume suit ainsi que le désir de vengeance et des pensées commencent à se manifester : il me le paiera !... ces pensées sont soit proclamées au grand jour, à qui veut bien l'entendre, ou soient elles sont contenues mais elles se déroulent constamment comme un film, dans le mental de cette personne. Cette personne vit en état de persécutions. Et sa blessure devient béante, elle va l'utiliser comme un filtre.
Tous les événements de sa vie, à partir de ce moment-là, parole entendue, attitude des autres, choix des autres personnes de l'environnement, seront examinées à travers ce filtre ou cette blessure purulente. C'est ce que le diable attend : isoler cette personne pour la tuer il va employer des mouches pour pondre des œufs dans cette blessure, des vers y naîtrons... Jusqu'au jour où cette personne prendra la décision de pardonner à l'offenseur.
Tant que cette personne ne pardonne pas elle sera comme un arbre déraciné. Ses racines ne s'approfondiront plus et se dessécheront. Son développement est stoppé. C'est l’orgueil qui empêche cette personne de faire face à la vérité. L'orgueil déforme sa vision.
L'orgueil endurci son cœur et obscurci ses yeux, il empêche d'avoir un cœur transformé et d'en arriver à la repentance ce qui la libèrerait.
L'orgueil l’amène à se considérer comme une victime, son comportement devient : j'ai été maltraitée et sous-estimée je suis donc justifiée dans ma conduite. Parce que cette personne se croit innocente et sous le coup d'une fausse accusation elle retient le pardon, sans le donner.
Sa vraie condition de son cœur lui est cachée, elle ne l'est pas devant Dieu. Ce n'est pas parce que cette personne a été maltraitée quelle à la permission de se cramponner à une offense, tout au contraire.
Voici une erreur que le diable attend de nous ainsi que notre « moi » faire valoir nos droits face à l'offense, et à l'offenseur. Cherchez cela c'est semé pour la chair. Et la bible nous dit que celui qui sème pour la chair moissonne pour la chair. Et ceux qui vivent par la chair ne sauraient plaire à Dieu.
-2 Timothée 2-2425 : or, il ne faut pas que serviteur du Seigneur ait des querelles ; il doit, au contraire, être affable pour tous, propre à enseigner, doué de patience ; il doit redresser avec douceur les adversaires, dans l'espérance que Dieu les amènera à la repentance pour arriver à la connaissance de la vérité.
Ceux qui entre dans des querelles ou des oppositions tombent dans un piège et sont retenus prisonniers pour faire la volonté diable. Ce qui est encore plus grave, c'est qu'ils sont inconscients de leur captivité.
Cette personne oublie deux choses :
1) A chaque fois qu’elle développe sa situation, à qui veut bien l’entendre, elle s’y enfonce, s’y implante un peu plus, elle se ligote dans cette situation par ses paroles. Elle pose un lien de plus à chaque fois sur sa vie.
2) Par ses paroles négatives elle donne de la nourriture au monde des ténèbres. Elle se met un peu plus sous l’emprise du diable à chaque développement. Le diable aime cela et se délecte, car son but c’est d’isoler pour détruire. Cette personne tombe dans son piège.
3_je refuse instantanément la blessure ou l'offense. En pardonnant et en priant pour l'offenseur. Nous ne disons pas en le bénissant, mais en priant pour l'offenseur.
Si malgré cela je suis blessé : je le dis à Dieu et lui demande son intervention pour ma guérison. Cela devient de l'humilité de reconnaître que je suis blessé et que je ne peux m'en sortir tout seul.
Voici un exemple où Jésus n'a pas fait valoir ses droits :
Matthieu 17 -- 24 à 27 : lorsqu'ils arrivèrent à Capernaüm, ceux qui recevaient les deux drachmes s'adressèrent à Pierre, et lui dirent : votre maître ne paye t-il pas les deux drachmes ? Oui, dit-il. Et quand il fut entré dans la maison, Jésus le prévint, et dit : que t’en semble, Simon ? Les rois de la terre, de qui perçoivent-ils des tribus ou des impôts ? De leur fils, ou des étrangers ?
Il lui dit : des étrangers. Et Jésus lui répondit : les fils en sont donc exempts. Mais, pour ne pas les scandaliser, va à la mer, jette l'hameçon, et tire le premier poisson qui viendra, ouvre la bouche, et tu trouveras un statère. Et donne le leur pour moi est pour toi.
Jésus avait le droit de ne pas payer cet impôt. Il en était exempté en qualité de fils, puisqu'ils se rendaient dans le temple de Dieu (son Père) Jésus aurait pu se présenter devant les responsables du temple en disant : j'ai le droit de ne pas payer l'impôt, puisque le temple appartient à mon père, et dans le temple je suis chez moi. Non, Jésus dit à Pierre, qui avait agi par une promesse sans réfléchir, nous allons payer pour ne pas les scandaliser. C'est-à-dire pour ne pas les offensés, pour ne pas les faire chuter, ou être une pierre d'achoppement dans leur vie, pour ne pas les faire trébucher ou provoquer une occasion de péché dans leur vie.
Jésus n'est pas non plus rentré dans des discussions vaines à cette occasion. Tout en étant dans son bon droit de fils, exempté d'impôts.