Tu es un jardin fermé, une fontaine scellée dit Jésus (suite)
Tu es un jardin fermé, une fontaine scellée dit Jésus (suite)
L’histoire nous rapporte que Salomon avait un jardin clos où il allait souvent pour se reposer et se retrouver seul. Dans ce jardin se trouvait une fontaine pour l’abreuver lui seul. Elle était scellée, fermée. Il utilisait son sceau, le sceau de sa bague, pour l’ouvrir, personne d’autre que lui pouvait y accéder. C’était une fontaine secrète. De notre être intérieur doit couler cette eau vive, qui réjouit le cœur de Jésus. Nos pensées, nos méditations devraient être comme des courants d’eau fraiche :
Esaïe 58 : 11 L’eternel sera toujours ton guide, il rassasiera ton âme dans les lieux arides et il redonnera de la vigueur à tes membres, tu seras comme un jardin arrosé, comme une source dont les eaux ne tarissent pas. « Une fontaine scellée », une source bouillonnante, comme le fleuve Guihon dans le jardin d’Eden une fontaine fermée au public.
Proverbes 5 : 15 et suite : Bois les eaux, les eaux qui sortent de ton puits. Tes sources doivent elles se répandre au dehors ? Tes ruisseaux doivent ils couler sur les places publiques ? Qu’ils soient pour toi seul et non pour des étrangers avec toi. Que ta source sois bénie, et fais ta joie de la femme de ta jeunesse, biche des amours, gazelle pleine de grâce. Sois en tout temps enivré de ses charmes, sans cesse épris de son amour. Ce passage de l’ancien testament est une ombre des choses à venir avec la révélation du Saint-Esprit, mais pour cela Jésus « devait être glorifié ».
Ce passage nous montre ce que doit être un couple pour Dieu. Les sources qui se répandent au dehors, ou des ruisseaux qui coulent sur les places publiques nous parlent d’adultère, d’infidélité, de prostitution de club d’échangistes etc.. Enfin ce passage nous annonce ce que sera l’amour, la relation entre le bien aimé et la bien aimée, ou Jésus et nous même :
exclusivité, fidélité, confiance totale, un amour qui résiste aux épreuves. Jésus ne veut partager son épouse avec personne, elle fait toute sa joie. Voilà comment Jésus nous voit. Relisons ce passage des proverbes dans la version parole de vie : ta femme est comme l’eau de ta citerne et celle qui jaillit de ton puits, bois de cette eau. Ne laisse pas ta source couler au dehors et sur la place du marché. Garde là pour toi seul. Ne la partage pas avec des étrangers. Trouve ta joie avec la femme choisie dans ta jeunesse. Elle est affectueuse comme une biche charmante comme une gazelle. Rends la heureuse, que son corps te remplisse toujours de joie. Sois toujours fou d’amour. « Ta source doit elle couler au dehors ou sur les places du marché ».
Nous devons être des fontaines qui coulent à l’intérieur et non à l’extérieur. Nous sommes devenus une fontaine scellée c'est-à-dire sainte, sacrée pour Jésus et scellée par le Saint-Esprit. Ephésiens 4 : 30 N’attristez pas le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellée pour le jour de la rédemption. « Tu es une fontaine des jardins, une source d’eaux vives des ruisseaux du Liban ». Une autre traduction dit : tu es une fontaine des jardins, un puits d’eau vive. Remarquons la progression dans ce verset :
Une fontaine, un puits, des ruisseaux.
Le ruisseau est profond et seul Jésus peut y puiser de l’eau. Seigneur, lui dit la femme (samaritaine) tu n’as rien pour puiser et le puits est profond, d’où aurais-tu cette eau vive ?
Un puits retient l’eau qui peut être puisée lorsqu’on en a besoin. Un puits apporte le rafraichissement pendant la saison sèche. À la base, il y a une source qui jaillit et l’eau se renouvelle en eau vive. L’Epouse est le sanctuaire de Jésus d’où coule le fleuve de vie. Ezéchiel 47 : 12 Sur le torrent, sur ses bords de chaque coté croitront toutes sortes d’arbres fruitiers. Leurs feuillages ne flétrira point et leurs fruits n’auront point de fins, ils muriront chaque mois, parce que les eaux sortiront du sanctuaire. Leurs fruits serviront de nourriture et leurs feuilles de remède. Nous retrouvons là toutes les définitions que nous avons découvert à travers la signification des 4 noms des fleuves situés dans le jardin d’Eden ; Augmentation, qui éclate, source jaillissante, rapide, fertilité.
Jésus voit tout cela dans la vie de son épouse. La vie augmente, éclate, jaillit avec rapidité, dans un terrain fertile qui reçoit, garde. C’est le quatrième terrain de la parabole du semeur et des terrains. Il en est ainsi de tous croyants qui, dans son être intérieur aime Jésus. Sa vie passée à rechercher Dieu, porte maintenant des fruits, un puits a été creusé.
Cela représente le temps passé avec la parole : Lecture, méditation, mis en pratique avec le Saint-Esprit. Le déversement de la vie de l’Epouse se répand en ceux qui ont l’esprit renouvelé. C’est la promesse de Jésus en Jean 7 : 37-38 Le dernier jour, le grand jour de la fête se tenant debout, il s’écria : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive. Celui qui croit en moi des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme le dit l’écriture.
Vive signifie : être vivant, revenir à la vie, conserver la vie, avoir la vrai vie, celle digne de son nom, destiné au royaume de Dieu, avoir un pouvoir vital en soi être en pleine vigueur, être fort, efficace. Jésus est venu pour que nous ayons la vie en abondance. Les ruisseaux du Liban sont une image des grâces extérieures partagées pour rafraichir les autres.
Liban signifie : blanc. Les ruisseaux du Liban nous parlent de la blancheur, de la pureté. C’est au Liban sud, que nous trouvons le plus haut sommet de la région 2800 mètres avec le mont Hermon (ou montagne sacrée). Il est recouvert de neige éternelle, d’où descendent dans plusieurs vallées des trainées blanches. Et c’est là que le Jourdain prend sa source, le Liban est une cime élevée illustrant la véritable source de nos bénédictions : les lieux célestes. Dans la communion avec Jésus des courants et des fleuves se déversent pour bénir les autres. Voilà le regard que Jésus porte sur sa bien aimée, son épouse. Voilà ce que Jésus dit à son épouse par ces deux versets du Cantique des cantiques.