Quelle nourriture manges tu ?
Dans le naturel nous avons développé une diététique de la nourriture. Par exemple nous sommes attentionnés sur la date de fraîcheur du produit. Nous ne voudrions pas consommer de la nourriture avariée ou qui dégage de la mauvaise odeur, une viande ou les mouches ont pondus des œufs, des confitures éventées ou même du beurre, c'est-à-dire : Altérée, corrompue par l’air ou qui a perdu son parfum ou son goût.
Dans le royaume de Dieu, il existe une diététique de la nourriture voulue par Dieu, aussi bien pour la nourriture naturelle que spirituelle, c’est cela que nous allons développer et plus particulièrement sur le plan spirituel :
Exode 12 : 5-11 ce sera un agneau sans défaut mâle âgé d’un an, vous pourrez prendre un agneau ou un chevreau. Cette même nuit on mangera la chair rôtie au feu, on la mangera avec des pains sans levain et des herbes amères.
Vous ne le mangerez point à demi cuit et bouilli dans l’eau, mais il sera rôti au feu avec la tête, les jambes et l’intérieur. Vous n’en laisserez rien jusqu’au matin et s’il en reste quelque chose le matin, vous le brûlerez au feu. Quand vous le mangerez vous aurez les reins ceints, vos souliers aux pieds et votre bâton à la main.
Tout de suite nous remarquons que cette nourriture est celle choisie par Dieu pour son peuple et lui permettre d’échapper à la mort et sortir de l’esclavage de l’Egypte, promptement en une nuit, afin que le peuple de Dieu rentre dans les promesses de Dieu, dans la terre promise.
L’Egypte pour nous, symbolise l’esprit de ce monde avec ses convoitises ses fastes mais aussi l’esclavage à travers le péché, la débauche, l’acceptation de la domination de Satan, consciemment pour certain, inconsciemment pour d’autres, avec en finalité la mort éternelle, c'est-à-dire être coupé de Dieu éternellement.
Nous constatons, à travers le comportement du peuple Hébreux dans le désert après sa sortie d’Egypte, qu’il était sorti d’Egypte, mais l’Egypte ne l’avait pas quitté, il avait gardé la mentalité de l’Egypte, les principes de ce royaume, rapidement ce peuple a regretté les viandes, les oignons d’Egypte. Il a murmuré contre Moïse :
il n’y a pas de sépulcre dans le désert, pas d’eau, il a demandé un veau d’or pour l’adorer. Il s’est donné un chef pour retourner en Egypte. Le frère et la sœur de Moïse ont comploté contre lui, ont été jaloux etc.
Maintenant nous, nous croyons en Jésus-Christ, né de nouveau, posons nous honnêtement cette question :
De quelle nourriture je me nourris ? Des viandes d’Egypte ou des viandes du royaume ?
Le texte que nous avons vu au début, Exode 12 : 5-11 nous est donné pour nous aider à nous examiner et savoir d’où nous en sommes :
« Ce sera un agneau sans défaut mâle, âgé d’un an, vous pouvez prendrez un agneau ou un chevreau ».
-Premièrement nous constatons que c’est Dieu lui-même qui choisi ce qui convient à son peuple pour sa délivrance. Voici les conséquences : Ceux qui ont obéi sont sortis d’Egypte.
- Deuxièmement : Ensuite l’agneau devait être mangé en entier, rôti au feu avec des pains sans levain, et des herbes amères.
Le Père aujourd’hui, nous demande également de choisir un agneau sans défaut pour nous nourrir, le sien, celui qu’il a choisi, Jésus. Le Père sait mieux que nous même de quelle nourriture nous avons besoin :
Son agneau en entier. C'est-à-dire toute sa parole. Non pas les passages qui nous plaisent, ou qui nous demandent pas trop d’effort, sans omettre les passages qui nous invitent à un changement de comportement, de mentalité, de mise à part, de sanctification, de sainteté, d’obéissance.
Donc je ne peux pas me permettre de compromis. Ou de temps en temps d’ouvrir des parenthèses dans ma vie, c'est-à-dire abandonner momentanément la nourriture de la parole pour me permettre quelque excursions sur Internet, a la télévision, des sorties en boite de nuit etc.
Remarquons que l’agneau c’est une viande de repas de fête. Il n’est écrit nulle part quel les Hébreux auraient murmurés en disant : le gigot ou les côtes d’abord, mais la tête, les jambes, et l’intérieur nous n’aimons pas cela. Ils ont obéi, cela montre que tout ce qui coûte de manger dans la parole est important et une question d’obéissance si nous voulons être béni et agréable à Dieu.
La chair rôtie représente l’œuvre du Saint-Esprit, donc il est inutile d’essayer de se nourrir de la parole sans l’œuvre, l’assistance du Saint-Esprit.
La chair à demi cuite et bouillie dans l’eau nous parle de la parole non dirigée, non méditée avec le Saint-Esprit. Cela évoque la lettre, la parole légaliste qui peut même tuer. L’eau symbolise tout ce qui affadi la parole, lui fait perdre sa saveur ou dilue la parole. C’est le cas quand la parole est interprétée par l’âme ou associée avec la tradition ou vue par l’esprit religieux ou avec l’esprit du monde.
« Vous n’en laisserez rien jusqu'à demain matin… » C'est-à-dire que la dose de parole, de la nourriture que nous y avons puisé ou la révélation accordée doit être renouvelée chaque jour. Aujourd’hui je ne peux pas me permettre de dire ou de penser, j’ai passé un long moment dans la parole, ça va compter pour la semaine ou la quinzaine.
Nous en avons la confirmation, avec les Hébreux dans le désert, avec la manne dont la quantité nécessaire devait être ramassée chaque jour à l’exception du sabbat, la ration était double. Et tout ce qui était conservé le lendemain était rempli de ver :
Exode 16 : 14-22 et 26-27 : » Quand cette couche de rosée se leva, il y avait à la surface du désert quelque chose de menu, de granuleux, quelque chose de menu comme le givre sur la terre. Les Israélites regardèrent et se dirent l’un à l’autre : Qu’est-ce que c’est ? Car ils ne savaient pas ce que c’était. »
Moïse leur dit : C’est le pain que l’Eternel vous donne pour nourriture. Voici ce que l’Eternel a ordonné : » recueillez-en, chacun ce qu’il lui faut pour sa nourriture, un Omer par tête, selon le nombre de personnes, chacun en prendra pour ceux qui sont dans sa tente. »
Les Israélites firent ainsi, et ils en recueillirent les uns plus, les autres moins. On mesurait ensuite avec l’Omer, celui qui en avait plus n’avait rien de trop, et celui qui en avait moins n’en manquait pas. Chacun recueillait ce qu’il lui fallait pour sa nourriture.
Moïse leur dit : « Que personne n’en laisse jusqu’au matin. » Ils n’écoutèrent pas Moïse, il y eut des gens qui en laissèrent jusqu’au matin, mais il s’y mit des vers, et cela devint infect. Moïse s’indigna contre ces gens. Tous les matins chacun recueillait ce qu’il lui fallait pour sa nourriture, et quand venait la chaleur du soleil cela fondait. Le sixième jour ils recueillirent une quantité double de nourriture, deux Omers pour chacun. Tous les chefs de la communauté vinrent le rapporter à Moïse.
Verset 26 : « Pendant six jours vous en recueillerez, mais le septième jour, c’est le sabbat, il n’y en aura pas. Le septième jour, quelques uns du peuple sortirent pour en recueillir mais ils n’en trouvèrent pas. «
« Quand vous le mangerez vous aurez les reins ceints ». Les reins ceints nous parlent de la ceinture de vérité. Il n’est pas question d’appliquer une partie de la vérité dans nos vies. Mais de nous tenir dans la vérité, c'est-à-dire Jésus (ta parole est la vérité) nous devons être enserrés, liés dans la vérité, comme le corps se tient à l’intérieur de la ceinture. La ceinture empêche également le désordre et tient nos vêtements fermés. Autrement dit la ceinture va s’opposer à tous les mélanges.
« Vous aurez les souliers aux pieds ». Les souliers évoquent les chaussures du zèle de l’évangile de paix. Cela signifie qu’il est bon de se nourrir de l’agneau, mais nous devons toujours être prêts à témoigner, à annoncer la bonne nouvelle du royaume, à partager les révélations ou les dons que Dieu nous accorde.
« Et votre bâton à la main et vous le mangerez à la hâte. » Il ne faut jamais s’installer dans la gloire de Dieu, toujours être à debout, recevoir pour partager et passer au stade supérieur dans lequel Dieu veut nous emmener. Toujours être prêt à quitter ce que Dieu nous montre de l’Egypte dans nos vies et rentrer toujours plus dans la mentalité du royaume qui consiste en un changement radical et permanent.
« On la mangera avec des pains sans levain et des herbes amères. » Le Levain symbolise tout ce qui gonfle : l’orgueil, la colère, les fausses doctrines, la méchanceté, la malice. Sans levain, signifie dans la pureté et la vérité :
1 Corinthiens 5 : 8 Célébrons donc la fête, non avec du vieux, non avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec les pains sans levain de la pureté et de la vérité.
Posons-nous la question :
- est ce que je mange le pain de la malice et de la méchanceté ?
- ou le pain de pureté et de la vérité ?
Les herbes amères font penser à l’esclavage de l’Egypte ou du péché. Son fruit est toujours amer.
Apocalypse 10 : 8-11 nous en donne une autre signification : Et la voix que j’avais entendue du ciel, me parle de nouveau, et dit : » Va, prends le petit livre ouvert, dans la main de l’ange qui se tient debout sur la mer et sur la terre. Et j’allai vers l’ange en lui disant de me donner le petit livre, il me dit : prends le et avale le, il sera amer à tes entrailles, mais dans ta bouche il sera doux comme du miel. Je pris le petit livre de la main de l’ange et je l’avalais, il fut doux dans ma bouche comme du miel, mais quand je l’eus avalé, mes entrailles furent remplies d’amertume. ( A suivre)