Apprenons à ne pas mettre la parole de Dieu et ses promesses au tombeau
Jean 11- 1 à 44 ce passage de l'évangile de Jean ne montre la toute-puissance de Jésus-Christ, sur la mort, avec la résurrection de Lazare, mis au tombeau depuis quatre jours. Relatons l’histoire, Jésus propage la bonne nouvelle de l'évangile en manifestant les signes ; les prodiges, les miracles du royaume de Dieu à travers toute la Galilée, la Judée, la Samarie et dans les contrées limitrophes.
Quand Jésus est en Judée, il aime à se retrouver dans une petite ville nommée Béthanie. Une famille l'accueille souvent. Cette famille est composée de trois personnes : deux sœurs et un frère : Marthe, Marie et Lazare. Lazare tomba malade et ses sœurs envoient un messager pour prévenir Jésus. Les deux sœurs savent qui est Jésus, elles le connaissent, l'apprécient.
Il y avait un homme malade, Lazare, de Béthanie, village de Marie Marthe, sa sœur. C'était cette Marie qui oignit de parfum le Seigneur et qui lui essuya les pieds avec ses cheveux, et c'était son frère Lazare qui était malade. Les sœurs envoyèrent dire à Jésus : Seigneur, voici, celui que tu aimes est malade. Après avoir entendu le cela, Jésus dit : cette maladie n'est point à la mort ; mais elle est pour la gloire de Dieu, afin que le Fils de Dieu soit glorifié par elle.
Or, Jésus aimait Marthe, et sa sœur, et Lazare. Lorsqu'il eut appris que Lazare était malade, il resta deux jours encore dans le lieu où il était. Et il dit ensuite aux disciples : retournons en Judée. Les disciples lui dirent : Rabbi, les juifs tout récemment cherchaient à te lapider, et tu retournes en Judée ! Jésus répondit : n'y a-t-il pas douze heures au jour ? Si quelqu'un marche pendant le jour il ne bronche pas parce qu’il voit la lumière ; mais, si quelqu'un marche pendant la nuit, il bronche, par ce que la lumière n'est pas en lui. Alors Jésus leur dit ouvertement : Lazare est mort. Et à cause de vous, afin que vous croyiez, je me réjouis de ce que je n'étais pas là. Mais allons vers lui. Jésus, étant arrivé, trouva que Lazare était déjà depuis quatre jours dans le sépulcre. Lorsque Marthe apprit que Jésus arrivait, elle alla au devant de lui, tandis que Marie se tenait assise à la maison. Marthe dit à Jésus : Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. Mais, maintenant même, je sais que tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu peut te accorder. Jésus lui dit : ton frère ressuscitera. Je sais, lui répondit Marthe il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. Jésus lui dit : je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même s'il meurt. Et quiconque vie et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? Elle lui dit : oui, Seigneur, je crois que tu es le Christ, le fils de Dieu, qui devait venir dans le monde. Ayant ainsi parlé, elle s’en alla. Puis elle appela en secret Marie, sa sœur et lui dit : le maître est ici et il te demande. Dés que Marie eut entendu, elle se leva promptement, et alla vers Lui.
Lorsque Marie est arrivée là où était Jésus, et qu'elle le vit, elle tomba à ses pieds, et lui dit : Seigneur si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. Jésus, la voyant pleurer, elle et les juifs qui étaient venus avec qu'elle, frémit en son esprit, et fût tout ému. Et il dit : où l’avez vous mis ? Seigneur, lui répondirent-ils, viens et vois.
Jésus pleura.
Sur quoi les juifs dirent : voyez comme il l’aimait. Et quelques-uns d'entre eux dirent : Et lui qui a ouvert les yeux de l'aveugle, ne pouvait-t-il pas faire aussi que cet homme ne meure point ? Jésus, frémissant de nouveau en lui-même, se rendit au sépulcre. C'était une grotte, et une pierre était placée devant. Jésus dit : Otez la pierre. Marthe, la sœur du mort, lui dit : seigneur, il sent déjà, car il y a quatre jours qu'il est là. Jésus lui dit : ne t'ai-je pas dit que, si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? Ils ôtèrent donc la pierre. Et Jésus leva les yeux en haut, et dit : père, je te rends grâce de ce que tu m’as exaucé. Pour moi, je savais que tu m’exauces toujours ; mais j'ai parlé à cause de la foule qui m'entoure, afin que qu'ils croient que c'est toi qui m'as envoyé. Ayant dit cela, il cria d'une voix forte : Lazare, sors !
Et le mort sorti, les pieds et les mains liées de bande, et le visage enveloppé d’un linge. Jésus leur dit : Déliez-le, et laissez le aller.
Nous avons beaucoup de leçon à retenir pour nos vies, dans ce passage de l'évangile que nous appelons la résurrection de Lazare :
Tout d'abord les deux sœurs de Lazare essayent d’influencer Jésus ou de le provoquer dans ses émotions, ses sentiments pour le faire agir : celui que tu aimes est malade. Comme si Jésus n'intervenait que dans la vie de ses préférés.
Rappelons que Jésus est venu, avant tout, pour détruire les œuvres des diables. Plus loin, nous voyons les deux sœurs dire à Jésus : Seigneur si tu avais été ici, Lazare ne serait pas mort. Elles accusent Jésus, le rendent responsable de la mort de leur frère. Souvent nous agissons de même, nous rendons Dieu responsable des difficultés qui nous arrivent. Alors que souvent nous sommes les véritables responsables à cause de notre incrédulité ou de notre légèreté face à la parole de Dieu. C'est ce que nous allons développer maintenant :
Quand Jésus apprend la maladie de Lazare, voilà ce qu'il répond au messager envoyé pour le prévenir. Après avoir entendu cela Jésus dit : cette maladie n'est point à la mort mais elle est pour la gloire de Dieu, afin que le Fils de Dieu soit glorifié par elle. Voilà le rhéma donné par Jésus dans cette situation. C'est la parole adéquate. Elle contient une promesse de victoire. Jésus ne donne pas une parole de consolation humaine. Jésus ne fait rien par lui-même, il s'en réfère toujours au Père. Jean -- 19 : en vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, il ne fait que ce qu'il voit faire au Père, et tout ce que le Père fait le fils le fait pareillement.
Il en est de même au niveau des paroles, Jésus donne les paroles que le Père lui donne de dire. La réponse adressée au messager des deux sœurs, vient directement du trône de Dieu. Dieu est aux commandes dans la maladie de Lazare. Il veut se glorifier, glorifier Jésus, et édifier la foi de ses disciples : Jean 11 -- 15 : et à cause de vous, afin que vous croyez, je me réjouis de ce que je n'étais pas là.
Nos traductions françaises ne sont pas toujours juste, en réalité voilà ce que le texte original en Grec dit : cette maladie va aboutir à la mort, mais la mort ne va pas tenir, elle n'aura pas la victoire. Dieu le Père va être glorifié, mais la mort ne doit pas tirer de gloire.
Ceci nous ramène au témoignage d'un pasteur africain. Il voit beaucoup de miracles dans son ministère. Il a une fille unique qui en jouant tombe d'un arbre. Il l’a découvre quelques heures après. Son corps est déjà tout gonflé à cause de la chaleur. Devant ce spectacle il ne va pas se lamenter ou adresser des reproches à Dieu. Voilà les quelques paroles qui sont sorties de sa bouche : Dieu cette mort ne te glorifie pas !
À qui veux-tu donner gloire ? Au diable ou à toi-même ? Instantanément la jeune fille s'est relevée vivante. Souvent notre Père des cieux préférerait que nous lui rappelions sa parole plutôt que de venir nous lamenter devant lui.
Continuons d’examiner les attitudes des personnes autour de Jésus dans le récit de la résurrection de Lazare. Nous leurs ressemblons beaucoup. Leurs réactions révèlent nos cœurs, nos motivations, les plus intimes. Elles peuvent échapper à notre entourage mais pas à Dieu.
Jésus attendit encore deux jours, dans le lieu où il était et il dit ensuite aux disciples : retournons en Judée. Ces disciples lui dirent : les juifs tout récemment cherchaient à lapider, et tu retournes en Judée !
Jésus attend deux jours avant d’agir, pourquoi ?
Dans un premier temps Jésus reçoit la parole du Père ou le « rhéma » : cette maladie ne conduira pas à la mort….
Maintenant, Jésus pendant ces deux jours, attend le « kairos » de Dieu, c'est-à-dire le temps où Dieu veut agir. Combien d'entre nous serions partis dans l'action avec la promesse, sans attendre l'heure de la réalisation. Alors à ce moment-là comme le dit Jésus : nous sommes comme quelqu'un qui marche dans la nuit, il bronche parce que la lumière n’est pas en lui. Nous bronchons, car nous n’agissons pas dans le temps de Dieu, alors il n'intervient pas, et nous disons cela ne marche pas avec moi. Et nous nous en prenons à Dieu en le rendant responsable.
Jésus, maintenant, sait qu’il est dans le « kairos » du Père. C'est pourquoi il répond à ses disciples qui veulent le retenir : n'y a-t-il pas 12 heures pendant le jour, si quelqu’un marche pendant le jour il ne bronche point, parce qu’il voit la lumière de ce monde. Maintenant Jésus connaît la totale volonté du Père et comment le Père veut agir, qu'elle est sa stratégie : infliger une défaite à la mort, c'est-à-dire au royaume des ténèbres, mais aussi à la tradition, à la religion et fortifier la foi de ses disciples.
Maintenant cherchons à connaître les motivations des disciples qui veulent retenir Jésus par ces paroles : il y a quelque temps les juifs voulaient te lapider. Veulent-ils réellement préserver Jésus de la lapidation ?
Ou plutôt ne craignent ils pas d'être lapidés eux-mêmes ? Voilà la vraie motivation qui est dans leur cœur : ils ont peur pour leur vie. Ils cachent cela à travers une attitude très généreuse et protectrice envers Jésus. Interrogeons-nous ! Ne nous arrive-t-il pas de cacher nos peurs par des attitudes généreuses ou protectrices envers ceux qui nous entourent.
Maintenant attardons nous sur l'accueil qui est réservé à Jésus, le fils de Dieu, lors de son arrivée à Béthanie. La première personne qui vient vers Jésus c'est Marthe elle l'accuse d'être responsable de la mort de Lazare : si tu avais été ici mon frère ne serais pas mort. Elle essaie de sauver la face en se montrant spirituelle par ces paroles : Je sais que tout ce que tu demanderas à Dieu il te l’accordera. Mais le croit-elle ? Il ne suffit pas de le savoir il faut le croire. (A suivre)