la guerre des autels à travers la musique
La guerre des autels à travers la musique
Qu’est-ce qu’un autel ?
Selon le petit robert : Table de pierre à l’usage des sacrifices offert aux dieux.
Dans la Bible : en Hébreux, ce nom vient d’une racine qui signifie : immoler, égorger, sacrifier, sacrifier souvent, avoir coutume de sacrifier.
En Grec : Lieu établi pour tuer et brûler les victimes offertes en holocaustes. (Tous les autels de l’ancien testament annoncent l’autel suprême : La croix lieu de rencontre entre Dieu et les hommes).
L’autel n’est pas une invention des hommes. Le premier autel a été crée dans le ciel, donc cette idée d’élever des autels nous vient de Dieu :
Apocalypse 8 : 3-5 Et un autre ange vint et il se tint sur l’autel ayant un encensoir d’or, on lui donna beaucoup de parfum, afin qu’il les offre, avec les prières de tous les saints, sur l’autel d’or qui est devant le trône. La fumée des parfums monta avec les prières des saints, de la main de l’ange devant Dieu. Et l’ange prit l’encensoir rempli du feu de l’autel, et le jeta sur la terre. Et il y eut des voix, des coups de tonnerre, des éclairs, et un tremblement de terre.
La fumée des parfums représente notre adoration qui monte vers le trône de Dieu. Avec nos prières, notre adoration sont représentées sur l’autel d’or du ciel. Le feu symbolise le feu du Saint-Esprit. L’or est un signe de la sainteté par le feu, la pureté. Ensuite, notre adoration accompagnée du feu du Saint-Esprit provoque la bénédiction de Dieu sur la terre. Dans le ciel, cet autel situe le lieu de rencontre entre notre adoration, nos prières et Dieu, et le lieu ou Dieu répond à nos prières et nous bénit.
En règle générale dans la bible, l’autel représente une petite construction ou un monticule, soit en terre ou en pierre. C’est le lieu d’une rencontre entre Dieu et un homme, un lieu où Dieu se révèle, parle, et l’homme reconnaissant élève un autel pour se retrouver avec Dieu, et offrir un ou des sacrifices.
Nous en avons un premier exemple dans le livre de la Genèse 8 :20-21 Noé vient de sortir de l’arche après le déluge. Noé battit un autel à l’Eternel, il prit de toutes les bêtes pures, et de tous les oiseaux purs, et il offrit des holocaustes sur l’autel. L’Eternel sentit une odeur agréable et l’Eternel dit en son cœur : je ne maudirai plus la terre à cause de l’homme parce que les pensées de l’homme sont mauvaises dès sa jeunesse.
Donc l’offrande de Noé, sur cet autel, représente une action de grâce, d’adoration, adressée à l’Eternel qui l’avait préservé du déluge.
L’Eternel sentit une odeur agréable par cette offrande. Remarquons que Noé choisit de n’offrir que des animaux purs. Cela dénote une adoration pure présentée avec le cœur pur d’un homme de foi qui vivait dans une crainte respectueuse de Dieu.
Dans le tabernacle construit par Moïse, sur l’ordre et les directives de Dieu, pendant que le peuple hébreu était dans le désert, nous retrouvons deux autels :
1) Etabli dans le parvis, c’est l’autel sur lequel les animaux sacrifiés étaient immolés et brûlés. Le feu du ciel tombait sur ces offrandes et les consumaient. Cet autel de bronze, représente la croix ou Jésus à versé son sang, offert sa vie en expiation, en sacrifice. (Exode 27-1.et suite
2) Ce deuxième autel recouvert d’or pur, c’est l’autel des parfums offert à Dieu. Cela symbolise l’adoration, notre adoration qui monte vers Dieu.
L’or pur de cet autel nous parle de sainteté. Le parfum brûlé devait être composé de différents aromates, symbolisant les qualités de Christ. Il devait être consumé par le feu du ciel descendu sur le premier autel. Ce feu annonce le feu du Saint-Esprit dans nos vies.
La dernière fois, nous avons parlé de la guerre des temples et nous avons dit, selon la parole de Dieu, que nos corps sont devenus le temple du Saint-Esprit. Dieu n’habite plus depuis 2000 ans des temples de pierres, mais des temples de chair, c’est-à-dire le corps de ceux qui acceptent Jésus-Christ comme Seigneur et sauveur de leur vie. (Exode 30 : 1 et suite).
Dans ce temple que nous sommes, nous avons à choisir qui va l’habiter : Dieu ou Satan. Dans ce temple comme dans le tabernacle du désert, nous devons y trouver en quelque sorte deux autels. Nous ne parlons pas d’élever un autel dans nos maisons mais bien dans notre cœur, pour obéir à la parole de Dieu.
1) Romains 12 : 1 Je vous exhorte donc frères par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable.
2) Hébreux 13 : 15 par lui (Jésus) offrons sans cesse à Dieu un sacrifice de louange, c’est-à-dire le fruit des lèvres qui confessent son nom. Et n’oubliez pas la bienfaisance et la libéralité, car c’est à de tels sacrifices que Dieu prend plaisir.
Quand nous sommes venus à Jésus, notre vie ressemblait à la Jérusalem détruite, brûlée par le feu. Le temple en ruine, l’autel rasé, la muraille renversée. La première construction que pose les hommes, des Hébreux captif dans le royaume de Perse, choisit par Dieu pour restaurer Jérusalem, c’est l’autel des sacrifices, afin d’y offrir des holocaustes. Esdras 3 : 3 ils rétablirent l’autel sur ses fondements, quoiqu’ils aient à craindre les peuples du pays, pour y offrir des holocaustes à l’Eternel, les holocaustes du matin et du soir. Ils ont eu à combattre Esdras 4.
Satan n’a qu’une idée en tête c’est de s’emparer de ces autels en les souillants. Comment ? Notamment par la musique. Il cherche à nous disqualifier devant Dieu, à nous détourner de Dieu à travers des chants composés de paroles qui exaltent la chair, la dépravation, la rébellion contre Dieu. Des paroles et des mélodies qui nous entraînent dans la dépression, la nostalgie, exacerbent les sens.
Cette musique nous donne des idoles à imiter, à aduler, ce qui bien sûr nous éloigne de Dieu, éloigne des jeunes et des moins jeunes. Ce sont des autels que le diable s’accapare, vole pour lui. Peu importe que cet autel soit établi dans le cœur d’un adultère, d’un rebelle, d’un dépravé sexuel, d’un athée, d’un incrédule… Cela lui permet d’augmenter son influence à l’insu des victimes.
Une seule personne prise dans son piège avec la musique peut influencer toute une famille, établir une ou des idoles dans la famille. En qualité de chef de famille nous devons y veiller. A l’exemple de Jacob dans Genèse 35 Dieu dit à Jacob le patriarche de Dieu :
Lève-toi, monte à Béthel (ce qui signifie maison de Dieu) et demeures-y, là, tu dresseras un autel au Dieu qui t’apparut, lorsque tu fuyais devant ton frère Esaü. Ce qui suit est étonnant : Jacob dit à sa maison et à tous ceux qui étaient avec lui : ôtez les dieux étrangers qui sont au milieu de vous ; purifiez-vous et changer de vêtements. Ils donnèrent à Jacob tous les dieux étrangers qui étaient entre leurs mains (comprenons également tout support musical étranger au royaume) Jacob les enfouit sous le térébinthe qui est près de Sichem.
Ensuite ils partirent. La terreur de Dieu se répandit sur les villes qui les entouraient, et l’on ne poursuivit point les fils de Jacob. Il battit un autel et on appela ce lieu El Béthel (littéralement ce qui signifie « le lieu de la maison de Dieu ») car c’est là que Dieu s’était révélé à lui lorsqu’il fuyait son frère Esaü.
Nous sommes le Béthel de Dieu, c’est-à-dire la maison de Dieu individuellement, mais aussi en famille. Sur le plan spirituel chacun d’entre nous, nous constituons une pierre spirituelle de l’édifice spirituelle familiale. Dans chaque temple individuel, Dieu attend un autel pour venir se révéler et nous pouvons nous adresser à lui, à l'image de Jacob à Béthel.
Dieu veut devenir le Dieu de Béthel (ou maison de Dieu que nous sommes). Cela est aussi vrai sur le plan familial, nous devenons ensemble la maison de Dieu. Là aussi, il attend l’édification d’un autel, non pas de pierre ou de bois, mais spirituel en esprit où Dieu puisse rencontrer cette famille, se révéler comme avec la famille de Jacob. Le diable cherche à souiller ces temples, ces autels pour couper la relation, la bénédiction de Dieu, et nous emmener sur la voie de la malédiction, du déshonneur et la mort. Il cherche à pervertir le membre le plus faible ou le moins attaché à Dieu, mais l’ensemble de l’édifice spirituel risque d’être touché, ébranlé, bloqué dans son évolution.