As tu expérimenté la puissanse du feu de Dieu( 2 eme patie)

Publié le par louis trifault

- 2°) Pierre

 

Dans l’étude précédente nous avons vu comment Pierre, bien que prévenu par Jésus, va le trahir. Il est allé s’asseoir devant un feu profane, un feu étranger avec ceux qui demandent que Jésus soit crucifié, avec ceux qui se moquaient de Jésus et l’insultaient. Ensuite Pierre va expérimenter la miséricorde de Dieu, la fidélité dans l’appel. Il va lui aussi faire l’expérience du feu de Dieu, comme Moïse, même s’y cela se passe dans les conditions différentes. Mais avant il devra passer par la repentance et la guérison ensuite.

- Luc 22 : 61 et 62 Pierre renie Jésus pour la 3ème fois, Pierre répondit : homme je ne sais ce que tu dis. Au même instant comme il parlait encore, le coq chanta. Le Seigneur s’étant retourné regarda Pierre. Et Pierre se souvint de la parole que le Seigneur lui avait dite : Avant que le coq chante aujourd’hui, tu me renieras 3 fois.Et étant sorti, il pleura amèrement.

Dans l’évangile de Jean 21 : 15 à 18, nous retrouvons Pierre face à Jésus ressuscité.

Mais avant d’en venir à cette rencontre entre Jésus et Pierre, regardons le début du chapitre 21 de l’évangile de Jean. Nous découvrons que Pierre est redevenu Simon le pêcheur. Il a reprit son activité de pêcheur sur la mer de Galilée. 3 ans ½ plus tôt Jésus l’avait choisi, appelé à devenir apôtre. Pour lui  l’expérience s’est mal terminée. Le reniement de Jésus à 3 reprises, pour lui tout est terminé. Il retourne à son ancien métier, et il entraine avec lui un certain nombre de disciples ou apôtres de Jésus.

Jean 21 : 3  Simon Pierre leur dit : je vais pêcher, nous allons avec toi. A défaut d’être pêcheur d’hommes, comme Jésus lui a promis, il sera et redevient pêcheur de poissons. Tout cela c’est mal connaître Dieu et ses choix, Dieu ne se répand jamais de ses dons ou de son appel pour une personne. Sauf si elle refuse de se repentir en cas de chute (ex. le roi Saül). Dans ce passage de Jean 21 :15 à 25 précité, nous découvrons que Jésus n’en a pas terminé avec Pierre. Il va le relever, le guérir en le déculpabilisant. D’abord Jésus le ramène devant un feu Jean 21 : 9, car c’est devant un feu que Pierre a trahi Jésus. Donc Jésus le ramène à la source du problème. Sans aucune accusation, ni reproche Jésus pose la question à Simon et non à Pierre (Simon = celui qui entend, celui qui écoute) à 3 reprises : Simon m’aimes-tu ? Après chacune des 3 réponses de Pierre, Jésus lui dira : pais mes agneaux, et pais mes brebis par deux fois. Seulement maintenant Simon Pierre devra entendre et écouter ce que Jésus lui indique. L’heure du début de la mission, c’est Jésus qui lui la donne ainsi   que l’équipement.

Actes 1 : 4 et 5 Jésus, avant de retourner vers le père et retrouver la gloire, recommande à ses disciples de ne pas s’éloigner de Jérusalem, mais d’attendre ce que le père a promis, ce que je vous ai annoncé leur dit-il. Car Jean a baptisé d’eau, mais vous dans peu de jours, vous serez baptisés du Saint-Esprit.

Verset 8 : Mais vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem dans toute le Judée, dans la Samarie et jusqu’aux extrémités de la terre. Pierre obéit et attend la promesse avec 120 personnes environ. La promesse s’accompli dans le chapitre 2 des actes au verset 1 à 4. Le jour de la Pentecôte, ils étaient tous assemblés dans le même lieu. Tout à coup vient du ciel un bruit, comme celui d’un vent impétueux et  il remplit toute la maison où ils étaient assis. Des langues semblables à des langues de feu, leur apparurent séparées les unes des autres, et se posèrent sur chacun d’eux. Ils furent tous remplis du Saint-Esprit et se mirent à parler d’autres langues. Des milliers de personnes accourent vers ce lieu. Nous constatons tout  de suite la transformation des disciples et plus particulièrement de Pierre. Devant cette foule Pierre se leva et ne craint pas d’annoncer Jésus mort et ressuscité. Dans cette foule, les paroles de Pierre touchent le cœur de 3000 personnes qui font l’expérience de la repentance pour leurs péchés, acceptent Jésus comme Seigneur de leur vie, et passent par le baptême. L’annonce faite par Jean-Baptiste se réalise : Mat 3 : 11 Moi, je vous baptise d’eau, pour vous amener à la repentance, mais lui (Jésus) il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu. Jésus sait que nous avons besoin de cette expérience avec le feu de l’Esprit pour répondre à son commandement. Mat.28 : 19 Allez faite de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom de père, du fils et du Saint-Esprit.

 

-3 ISRAEL, le peuple de Dieu, expérimente le feu de Dieu

 

Dés la sortie d’Égypte ou dés la fin de l’esclavage le feu de Dieu se manifeste.

 

a) Exode 14 : 16 Moïse lève sa verge pour fendre la mer rouge. Le peuple s’y engage derrière la nuée de Dieu ou la manifestation du Saint-Esprit. Verset 19 b et la colonne de nuée qui les précédait, partit et se plaça derrière eux. Où ? Verset 20, elle se plaça entre le camp des Égyptiens et le camp d’Israël. Cette nuée était ténébreuse d’un côté, et de l’autre elle éclairait la nuit. Et les deux camps n’approchèrent point l’un de l’autre pendant toute la nuit. Comprenons bien la situation : la nuée ou le feu de Dieu éclairait les Hébreux par derrière et la nuée était ténébreuse devant les Égyptiens. Le feu de Dieu sépare, tranche entre ce qui est de Dieu et ce qui ne l’est pas. Le feu de Dieu protège les enfants de Dieu, il les éclaire, les protège de leurs ennemis et même par le feu de son Esprit aveugle les ennemis de son peuple et de ses enfants. C’est ce que nous voyons au verset 24. A la veille du matin (c’est à dire. entre 3h et 6 h du matin) l’Éternel, de la colonne de feu et de nuée, regarde les Égyptiens et mit en désordre le camp des Égyptiens. Autrement dit la colonne de nuée qui était ténébreuse devant les Égyptiens s’est retournée vers les Égyptiens, les aveuglants comme sous l’effet de puissants projecteurs qui provoquent le désordre et la fuite. Verset 25 il ôta les roues des chars Égyptiens et en rendit la marche difficile. Les Égyptiens dirent alors : Fuyons devant Israël, car l’Éternel combat pour lui contre les Égyptiens. Nous savons que la nuée et la colonne de feu représentent l’œuvre du Saint-Esprit. Tout pendant sont séjour au désert, soit 40 ans, Israël va expérimenter la présence du feu et la conduite par le Saint-Esprit. Exode 40 : 36 à 38

Aussi longtemps que durent leurs marches, les enfants D’Israël partent quand la nuée s’élevait au dessus du tabernacle. Et quand la nuée ne s’élevait pas, ils ne partaient pas jusqu’a ce qu’elle s’élève. La nuée de l’Éternel était de jour sur le tabernacle. Et de nuit, il y avait un feu, aux yeux de toute la maison d’Israël pendant toutes leurs marches. Le feu de l’Esprit c’est le thermostat de Dieu : la nuée de jour servait de protection le jour contre le soleil, la colonne de feu servait de chauffage contre le froid de la nuit.

 

b) 2ème expérience d’Israël  avec le feu de l’Esprit

Nous savons que le peuple d’Israël offrait des holocaustes pour le pardon de ses péchés. Dieu leur a donné des instructions et notamment ceci : les animaux offert en holocaustes devaient être brûlés sur un autel par le feu de Dieu. Ainsi le peuple reconnaissait par là que son offrande montait vers Dieu comme un parfum d’agréable odeur. En faisant descendre son feu   Dieu agréait l’offrande. C ‘est ce qui est arrivé lors du premier holocauste lév. : 9-24. Le feu sortit de devant l’Eternel, et consuma sur l’autel l’holocauste et les graisses. Tout le peuple le vit et ils poussèrent des cris de joie, et se jetèrent sur leur face.

En  recevant ce feu de l’Esprit, les Lévites ont reçu l’ordre de l’entretenir jour et nuit pour offrir de nouveaux holocaustes. Sinon cet holocauste n’aurait pas été agrée par Dieu. Pendant les 40 années de désert, les Hébreux ont conservé ce feu et l’ont transporté avec eux dans tous leurs déplacements. Apparemment ils l’ont conservé, entretenu jusqu’à la construction du Temple de Salomon. Là, à nouveau, l’Eternel a fait descendre son feu sur un animal offert en holocauste : 2 Chroniques 7-1.

 

 

c) Troisième expérience » par le peuple hébreux avec le feu de l’Esprit ou feu de Dieu.

Nous trouvons cette expérience en 1 Roi 18-20 à 46. C’est le temps où Jézabel règne en Israël et sur le peuple et sur son mari : Achab.

Jézabel  institue un culte à Baal, établit des prêtres de Baal. Le peuple cloche des deux pieds : un pour l’Eternel et un autre pour Baal. Elie le prophète, convoque le peuple et les prêtres de Baal le sur le mont Carmel. Il invite les prêtres de Baal à préparer un holocauste pour l’offrir à leur dieu. Pendant ce temps Elie prépare un holocauste pour l’Eternel. Elie défie les prêtres de Baal en leur disant : le Dieu qui agréera l’holocaustes par le feu sera le vrai Dieu. Toute la journée les prêtres de Baal invoquèrent leur dieu en vain. Le soir, à l’heure de l’offrande, Elie s’adressa à l’Eternel avec cette prière 1 Rois 18-37 à 39, « Réponds-moi Eternel, afin que ce peuple reconnaisse que c’est toi, Eternel, qui est Dieu, et que c’est toi qui ramène leur cœur.   

Et le feu de l’Eternel tomba, et il consuma l’holocauste, le bois, les pierres et la terre et il absorba l’eau qui était dans le fossé.
Quand le peuple vit cela, ils tombèrent sur leur visage et dirent : c’est l’Eternel qui est Dieu. C’est l’Eternel qui est Dieu ! Le feu de Dieu chasse les ténèbres et la confusion, ouvre les yeux, donne le discernement, la crainte de Dieu.

 

- 4°) Que devons nous retenir de tout cela ?

 

Tout comme Dieu a donné un rendez-vous à Moïse en l’attirant vers le buisson ardent de même Dieu met sur nos routes un buisson ardent pour nous attirer à lui. Il veut également nous inviter à changer de voie chaque fois que cela est nécessaire, par le Saint-Esprit qui opère dans nos vies même.

 

La transformation que nous constatons dans la vie de Moïse nous est offerte à chacun d’entre nous. Dieu veut plus pour chacun d’entre nous. Le désir de son cœur et son plan c’est que chacun d’entre nous devenions un buisson ardent où le feu du Saint-Esprit, brûle chaque jour dans nos vies.*

Pourquoi un buisson ardent ? Afin que le feu du Saint-Esprit qui brûle en nous, attire, invite beaucoup de personnes à quitter la voie de la mort, de la captivité de l’esclavage pour venir à la lumière de Jésus par la repentance. Pour cela nous avons besoin du feu du Saint-Esprit. Le feu attire, éclaire, donne le discernement, équipe.

 

L’ange de l’Eternel se tenait dans une flamme de feu au milieu du buisson, pour attirer Moïse. Nous savons que l’Ange de l’Eternel c’est Jésus. Jésus opère toujours avec le Saint-Esprit et le Saint-Esprit révèle Jésus ou la parole. Donc dans nos vies nous ne pouvons nous satisfaire de Jésus seulement. La présence du feu du Saint-Esprit est impérative dans nos vies pour accomplir les œuvres de Dieu, car ses œuvres sont obligatoirement des œuvres de l’Esprit et non des œuvres de la chair. Amener une âme à Jésus, la conduire au salut c'est-à-dire à la nouvelle naissance, c’est l’œuvre du Saint-Esprit à travers nos vies. Cette âme va quitter le monde du naturel pour rentrer dans la vie éternelle et nous avons à manifester le feu du Saint-Esprit pour être les témoins de Jésus.

 

Le feu doit être entretenu dans nos vies.

 

L’onction doit accompagner le feu. Lévitique 8-16 la graisse (ou l’onction) doit être brûlée par le feu.

Romains 12-11 Ayez du zèle et non de la paresse. Soyer fervents (ou brûlants) d’esprit. Servez le Seigneur.

Ephésiens 5-18-21 les plaisirs du monde, la colère, la désobéissance à Dieu font baisser le feu. Quand le feu baisse dans nos vies, la lumière baisse et l’indécision prend place. Les ténèbres reviennent, les motivations nous quittent ainsi que le discernement. Il faut ranimer le feu dans nos vies par le souffle de Dieu, c'est-à-dire le Saint-Esprit, le vent impétueux de la Pentecôte, qui agit comme la forge du forgeron. Il faut enlever les cendres qui se déposent constamment sur l’autel de nos cœurs. Pour cela nous avons besoin de la louange communautaire.

Actes  4  Pierre   et   Jean  viennent   de connaître  la prison  à   cause de  leur  foi  en  Jésus  et notamment  la guérison d’un malade. Après avoir été relâché, ils allèrent vers les leurs. Verset 23 à 31. Ensemble ils louèrent  Dieu et le Saint Esprit les renouvela avec  puissance. Le feu de l’Esprit  enlève  la  peur  des  menaces  et des  tribulations,  des  conséquences  qui  entraînent l’engagement à l’obéissance.

Le  feu  doit  être  continuellement  entretenu  par la  prière,  la  louange,  l’adoration  communautaire, la mise en pratique des lois du royaume, l’amour, la paix la communion avec le Père, avec Jésus par le Saint-Esprit.

2  Timothée 1-6 Paul  encourage Timothée  à  ranimer  la  flamme  du don (de l’Esprit) qu’il a reçu  par  l’imposition  des mains. Cela  s’appelle  entretenir  le feu. Dieu confirme  son appel dans la vie d’un croyant par la présence de son feu.

 

Pour entretenir le feu de l’Esprit, il faut du sel dans nos vies

 

Marc 9-49 car tout homme sera salé de feu.

Marc 9-49 version parole vivante : en effet chacun doit être purifié par le feu et préparé pour Dieu comme on prépare l’offrande du sacrifice avec du sel.

Le sel active le feu. Le sel est brûlant.

Lévitique 2-13 Tu mettras du sel sur toutes les offrandes, signe de l’alliance de ton Dieu. Tu ne laisseras point ton offrande manquer de sel.

Le sel ,c’est le feu de Dieu dans nos vies. Le feu de Dieu dans la vie d’un chrétien, c’est le signe de l’alliance de Dieu avec ce chrétien. Une des significations du mot sel, en Hébreu, c’est inviolable. Oui l’alliance de Dieu est inviolable. Le feu est dans l’alliance. Dieu confirme son alliance dans la vie du chrétien par le feu. Nous sommes le Temple du Saint-Esprit et Dieu y met son feu.

Le feu de Dieu a du goût, le goût du royaume. Le feu de Dieu a le goût de l’évangile. Il a le goût de la sainteté, de la repentance, il a le goût de l’amour.

Pour entretenir le feu de Dieu soyons en paix les uns avec les autres.
Marc 9-50 le sel est une bonne chose, mais si le sel devient sans saveur avec quoi l’assaisonnerons-nous ?

Ayez du sel en vous-même et soyez en paix les uns avec les autres.

Le feu de Dieu dans la vie du croyant c’est un gage de sa divine présence. Ne négligeons rien de ce que Jésus nous a acquis à la croix car tout cela nous est donné par grâce.

Veillons à ce que la grâce ne soit vaine dans nos vies. Ne méprisons pas la grâce, ne jouons pas avec le feu ou l’onction.

 

 

         

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