Le Père désire que nous ayons une relation filiale avec lui

Publié le par Fils d'Abraham en Jésus mon sauveur

Le Père désire que nous ayons une relation filiale avec lui

Certains se poseront la question pourquoi le Père désire-t-il que nous le connaissions au sein d'une relation filiale ? Il y a plusieurs réponses.

Cela correspond à une des missions que Jésus est venu accomplir sur terre : nous réconcilier avec le Père dont nous étions devenus ennemis à cause de nos péchés, nos rébellions. C’est lui-même, après sa résurrection, qui retourne vers le Père pour offrir son sang afin d’obtenir le pardon de nos péchés : Je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu.                                               Jean 20 : 17b

Jésus est venu nous montrer le Père.  Philippe  lui dit : « Montre-nous le Père, et cela nous suffit. » Jésus lui répond : « Celui que me voit, voit le Père. »   

Le voile du temple nous fermait l’accès au lieu très saint, là où se tenait la présence du Père. Il  nous interdisait tout recours auprès du Père et s’est déchiré lorsque Jésus,  sur la croix, a crié : Tout est accompli. Maintenant nous avons un libre accès au trône de la grâce, là où se tient le Père, sans voile, à condition de le connaître.

Le voile déchiré nous montre que Dieu ne se tient plus derrière un voile, ni dans un temple de pierres.

Le Père a préparé des œuvres pour chacun d’entre nous qui seront utiles pour la libération et l’avancée de son royaume afin que nous les accomplissions. A condition de nous être réconciliés, ou de faire la paix avec lui en acceptant le sacrifice de Jésus sur la croix.

Mieux nous connaîtrons le Père, plus nous vivrons dans sa lumière, dans son amour. Le bénéfice que nous en tirerons nous permettra de discerner plus facilement les ruses de guerre de l’ennemi.

Dans le chapitre deux, nous avons dit que nous adorons celui que nous connaissons ou celui que nous craignons, c’est ainsi que nous devenons semblables à celui que nous adorons. Alors posons-nous une autre question : sommes-nous dans la situation de la Samaritaine, à qui Jésus adresse cette remarque : « Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ».

Afin de connaître le Père, il est indispensable de vivre en alliance avec lui ou plutôt d’entrer dans l’alliance conclue entre lui et Jésus. Elle est scellée par le sang de ce dernier.

Femme, lui dit Jésus, crois-moi, l’heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père. Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. Mais l’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car ce sont là, les adorateurs que le Père demande.                          Jean 4 : 21 à 23

Dans ces trois versets, le verbe connaître apparaît deux fois ; deux fois Jésus parle d’adorer le Père, ensuite il précise en esprit et en vérité.

En esprit : Désigne une adoration qui vient d’un cœur bien disposé, contrit et non d’un formalisme religieux. C’est le reproche que Jésus adresse aux pharisiens.

En vérité : elle dénonce par exemple une adoration adressée du bout des lèvres : Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est très éloigné de moi.         Matthieu 15 : 8

Quand Jésus parle d’adorer le Père

Il se situe en qualité de Fils qui connaît très bien le Père. Même disons qu’il connaît intimement le Père puisqu’il dit de lui-même : le Père est en moi et je suis dans le Père. D’autre part, Jésus a passé des millions d’années auprès du Père avant de venir sur terre. Même sur terre Jésus continue de rechercher la présence du Père, de vivre en intimité avec lui.

Nous en tirons l’enseignement suivant : afin de le connaître il est nécessaire d’avoir une grande intimité, pleine de respect et même chérir le Père en qualité de fils ou de fille.

Connaître, dans ces versets, se dit « eido » en grec. Il s’agit d’une connaissance du cœur, de l’esprit et non d’une connaissance intellectuelle. Nous retrouvons l’équivalent en Hébreu avec le mot « yada ». Ce mot, nous le trouvons au début de la Bible : Adam connut (yada) Eve, sa femme, elle conçut et enfanta.

Afin de vivre la qualité de cette relation intime, amoureuse nous avons besoin du Saint-Esprit. Il met l’amour du Père dans nos cœurs, atteste et nous donne l’assurance que nous sommes devenus fils ou fille adoptive du Père. La connaissance du Père et notre réponse à son invitation de le servir évolueront en fonction de notre maturité de fils et de fille. A cet effet, en grec, la Bible emploie deux mots : « teknon » et « huios » dont voici la signification de l’un et de l’autre.

Teknon : Que vous en semble ? Un homme avait deux fils (teknon) ; et, s’adressant au premier, il dit : Mon enfant (teknon), va travailler aujourd’hui dans ma vigne. Il répondit : Je ne veux pas. Ensuite, il se repentit, et il alla. S’adressant à l’autre, il dit la même chose. Et ce fils (teknon) répondit : Je veux bien, seigneur. Et il n’y alla pas.        Matthieu 21 : 28 à 30

Nous remarquons que leur obéissance n’est pas spontanée et même il leur arrive  d’oublier ou de se rétracter. Nous reconnaissons l’attitude  des chrétiens non matures, à qui nous demandons des services, ils vous répondent : « Je n'ai pas envie, demande plutôt à un tel », ou « Pourquoi moi ? ». D’autres disent : « D'accord j'irai, mais ils oublient. »

Huios, ce mot désigne le fils mature où celui qui est gouverné par le Saint-Esprit.

Car tous ceux qui sont conduits par l'Esprit de Dieu son fils «huios»         Romains 8 : 14

Les « huios » nous les trouvons dans le quatrième terrain de la parabole du semeur.

D’autres reçoivent la semence dans la bonne terre, ce sont ceux qui entendent la parole, la reçoivent, et portent du fruit, trente, soixante et un pour cent.                                  Marc 4 :20 

« Huios » ce terme est utilisé pour désigner ceux qui sont nés de nouveau. : car ils ne pourront plus mourir, parce qu'ils sont semblables aux anges, et qu'ils seront fils « huios » de Dieu, étant fils « huios » de la résurrection. Luc 20 : 36

Huios désigne également : ceux qui adorent Dieu comme leur Père, et qui dans leur vie,  dans leur caractère veulent lui ressembler. Ils ont la même confiance joyeuse en Dieu que des enfants dans leurs parents. Ceux qui se reconnaissent comme héritiers ou cohéritiers de Christ. Ils savent et croient que cet héritage leur est donné par grâce. Ils ne sont plus sous la tutelle de la loi. La foi est devenue la clé de leur héritage.

Jésus cite la parabole d’un père qui avait deux fils

Bien qu’habitant dans sa maison nous remarquons rapidement que ni l’un ni l’autre n’ont de relation filiale avec leur père. Contrairement à Jésus aucun d’eux ne se préoccupe des affaires du Père. Nous allons constater qu’ils sont logés dans la maison du père, mais ils ne partagent aucun intérêt commun. Aucun des deux ne vit en alliance avec le père.

Il dit encore : Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : Mon père, donne-moi la part de bien qui doit me revenir. Et le père leur partagea son bien. Peu de jours après, le plus jeune fils, ayant tout ramassé, partit pour un pays éloigné, où il dissipa son bien en vivant dans la débauche.                                                                                              Luc 15 : 11 à 13

Le père leur partagea son bien : que représente son bien pour nous ? Les dons et les talents qu’il nous affecte, ses révélations, son intimité, le pardon, les œuvres qu’il a préparées pour chacun de ses fils et filles. Or, le fils aîné était dans les champs. Lorsqu’il revint et approcha de la maison, il entendit la musique et les danses. Il se mit en colère et ne voulut pas entrer. Son père sortit et le pria d’entrer.  Mais il répondit à son père : Voici, il y a tant d’années que je te sers, sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour que je me réjouisse avec mes amis.            Luc 15 :25 : 28 et 29

 Suis-je comme un fils aîné ou un fils prodigue ?

 N’oublions pas que l'auteur de cette parabole, n’est autre que Jésus lui-même :

Toutes choses m’ont été données par mon Père, et personne ne connaît qui est le Fils, si ce n’est le Père, ni qui est le Père, si ce n’est le Fils et celui à qui le Fils veut le révélerLuc 10 - 22

Avec ces paroles, Jésus, nous révèle que cette parabole lui vient du cœur du Père ou lui est révélée par le Père. Oui le Père veut se révéler à nous, comme il se révélait à Jésus. Avec cette parabole il veut nous donner de découvrir l’état de notre cœur. Notre histoire se lit soit dans la vie du fils prodigue ou bien dans celle du fils aîné. C’est pourquoi le Père nous a envoyé un modèle de fils parfait: Jésus

Il désire ardemment que nous le connaissions sans voile, sans ambiguïté. Non pas à travers la religion, mais par la bouche de ceux qui ont une relation authentique avec lui. A cet effet personne n’est mieux placé que Jésus. Aujourd’hui Jésus vit en nous et nous sommes en lui. Alors toute la connaissance, l’intimité qu’a Jésus avec le Père est pour nous. Cela est compris dans le « Tout est accompli » de la croix, et dans la nouvelle alliance dont nous sommes bénéficiaires, si nous le croyons.

Le Père que nous présente Jésus dans cette parabole est extraordinaire. Il n'a rien à voir avec la représentation de Bouddha où les autres dieux statiques qui nous sont présentés en images.

Personne n'a jamais vu Dieu ; Dieu le fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l’a fait connaître.    Jean 1 : 18

 Maintenant regardons l'attitude du père qui donne le pardon, la rédemption, la vie là où il y avait la mort. Le père va recevoir son jeune fils sans aucune dureté, sans aucun reproche, seulement en ouvrant ses bras. Dans son étreinte il communique sa vie à  son fils. Mais uniquement avec bonté, en manifestant ses entrailles de miséricorde, non pas d'une manière statique, mais dans un élan d'amour, d'embrassades, de baisers et d'actions qui vont provoquer ou se terminer par une fête joyeuse.

Dans son comportement silencieux le père va parcourir la plus grande partie de la distance que le fils avait mise entre eux. Toutes choses m’ont été données par mon Père, et personne ne connaît qui est le Fils, si ce n’est le Père, ni qui est le Père, si ce n’est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler.

 Et il se leva, et alla vers son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion. Il courut se jeter à son cou et l’embrassa.  Le fils lui dit : Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.  Mais le père dit à ses serviteurs : Apportez vite la plus belle robe, et revêtez-le ; mettez-lui un anneau au doigt, et des souliers aux pieds.  Amenez le veau gras, et tuez-le. Mangeons et réjouissons-nous ; Car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé. Et ils commencèrent à seréjouir.                                                Luc 15 : 20 à 24

  Et il se leva, et alla vers son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, il courut se jeter à son cou et l'embrassa.

Ce verset est très riche, nous relevons huit verbes. Trois concernent le fils, et cinq nous montrent le comportement du Père lors du retour de son fils.

 Les deux plus importants concernant le fils sont « et il se leva » « et alla vers son père ».

Dans la Bible, le fait de se lever, manifeste  la résurrection. « Il se leva » signifie qu'il décide de sortir de la mort, de son tombeau où l'a conduit son choix de vie, pour retourner vers la source de la vie : Le père.

En voici un autre exemple qui vient le confirmer : Il leur dit : Retirez-vous ; car la jeune fille n’est pas morte, mais elle dort. Et ils se moquaient de lui.  Quand la foule eut été renvoyée, il entra, prit la main de la jeune fille, et la jeune fille se leva. Matthieu 9 : 24 et 25

« Et alla vers son père » ce verbe nous montre que ce jeune fils n'est pas resté statique. Il s'est mis en mouvement pour accomplir la décision qu'il avait prise : ne pas mourir de faim et retourner là où il avait connu la provision, chez son père.

Maintenant regardons les verbes qui mettent en action le père :

 « Son père le vit » pour bien comprendre le sens de ce verbe, il est souvent utile de chercher dans la Bible l'endroit et les circonstances où il a été employé la première fois : Dieu vit tout ce qui avait fait et voici, cela était très bon. Dieu s'arrête pour contempler ses œuvres et il vit qu’elles étaient très bonnes.                                                 Genèse 1 : 31a

Dieu n'a pas changé son regard, même si sa création a été avilie par le péché. Il a créé l'homme à son image et à sa ressemblance. Nous comprenons pourquoi Dieu le vit très bon. Bien sûr l’homme  a désobéi à Dieu et l'image de Dieu a été détruite en lui. Mais à travers l'œuvre de rachat de Jésus, Dieu regarde au travers du sang de son Fils. Il voit au-delà des circonstances, des situations difficiles dans lesquelles nous nous mettons. Nous en avons la preuve par ce passage de ce verset : il sait que son amour est plus fort que la mort. Voilà ce que le père voit dans son jeune fils qui revient vers lui, c'est-à-dire vers la vie. Son amour, sa compassion, ses entrailles de miséricorde qui s’émeuvent vont triompher de l'état piteux dans lequel revient son fils. Nous constatons que ses entrailles qui s’émeuvent le poussent à se mettre en action : Il court, il se jette à son cou, et il l’embrasse.

 Le père va parcourir la distance la plus importante mise entre lui et son fils. Voici la distance qu’il va parcourir :

 1-le père voit son fils de loin. 2-le père est ému de compassion. 3-Le père court à sa rencontre. 4-Le père se jette à son cou. 5-le père le couvre de baisers. 6-le père lui fait mettre le plus beau vêtement. 7-le père  lui passe un anneau au doigt. 8-le père lui fait porter des sandales neuves. 9- le père fait tuer un veau gras.10-le père commande qu’on se réjouisse avec des chants et des danses.

Voici chaque étape  parcourue par ce père

 1-le père voit son fils de loin :

 Où irais-je loin de ton Esprit, Et où fuirais je loin de ta face ? Si je monte aux cieux, tu y es ; Si je me couche au séjour des morts, t’y voilà.  Si je prends les ailes de l’aurore, Et que j’aille habiter à l’extrémité de la mer. Là aussi ta main me conduira, et ta droite me saisira.  Si je dis : Au moins les ténèbres me couvriront, La nuit devient lumière autour de moi. Même les ténèbres ne sont pas obscures pour toi, la nuit brille comme le jour, et les ténèbres comme la lumière.                Psaume 139 : 7 à  12

Ces versets nous montrent, que le regard du Père est toujours posé sur chacune de nos vies, comme un projecteur, non pour éblouir, mais pour attirer. Comme les phares qui éclairent et guident les bateaux la nuit.

 « Son père le vit »

Dieu n'est pas loin de chacun de nous : Il a voulu qu’ils cherchent le Seigneur, et qu’ils s’efforcent de le trouver en tâtonnant, bien qu’il ne soit pas loin de chacun de nous.

Actes 17 : 27

Si nous ne sentons plus sa présence, c’est que nous nous sommes éloignés de lui : par des préjugés, par des mauvaises pensées, par la souffrance, par de mauvaises expériences, ou la culpabilité, etc.

Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies, dit l’Eternel. Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, et mes pensées au-dessus de vos pensées.                           Esaie 55 : 8 et 9

 2-le père est ému de compassion :

 Les miracles que Jésus accomplissait dans les Évangiles sont plus les conséquences ou le fruit de sa compassion que de sa puissance. En voici quelques exemples :

Voyant la foule, il fut ému de compassion pour elle, parce qu’elle était languissante et abattue, comme des brebis qui n’ont point de berger.                         Matthieu 9 : 36

Jésus s’arrêta, les appela, et dit : Que voulez vous que je vous fasse ?  Ils lui dirent : Seigneur, que nos yeux s’ouvrent. Emu de compassion, Jésus toucha leurs yeux ; et aussitôt ils recouvrèrent la vue, et le suivirent.                    Matthieu 20 : 32 à 34

 Lorsqu’il approcha de la porte de la ville, on portait en terre un mort, fils unique de sa mère, qui était veuve ; et il y avait avec elle une importante foule de la ville. Le Seigneur la vit ; il fut ému pour elle et lui dit : Ne pleure pas ! Il s’approcha et toucha le cercueil. Ceux qui le portaient s’arrêtèrent. Il dit : Jeune homme, je te l’ordonne, réveille-toi ! Et le mort s’assit et se mit à parler. Il le rendit à sa mère.                           Luc 7 : 12 à 15

 La Bible nous dit également que Jésus accomplissait toujours ce que le Père lui montrait ou ce qu'il voyait faire au Père. Le Père, rempli de miséricorde manifestait ses entrailles de miséricorde en montrant à Jésus ce qu'il devait accomplir lui-même, avec ses entrailles de miséricorde. À chaque fois que Jésus était ému de compassion, cela lui venait du Père. Remarquons que Dieu ne nous sauve pas toujours de nos circonstances mais il intervient dans nos circonstances, si nous le lui demandons.  Il est le même hier aujourd'hui et pour toujours.

 Dieu est miséricordieux: L’Eternel est miséricordieux et compatissant, lent à la colère et riche en bonté.  Il ne conteste pas sans cesse, Il ne garde pas sa colère à toujours. Psaume 103 : 8 et 9

Dans le psaume 136, il est écrit 26 fois : «  car sa miséricorde dure à toujours ».

Un serviteur de Dieu bien connu dit : la miséricorde est une corde lancée par Dieu vers notre misère. C'est à nous de l'attraper comme une bouée de sauvetage. Nous pouvons la saisir,  l'agripper et nous laisser attirer jusqu'à lui, ou bien la laisser tomber.

 3-Le père court à sa rencontre :

Imaginons un père qui court ! C'est vraiment une image dynamique qui n'a rien à voir avec les statues des dieux chinois ou de l'Inde qui nous sont présentés : assis, indolents, couchés sur le côté, assis les jambes croisées, etc.

Cela est important de voir que notre Dieu court, qu'il ne soit pas immobile. Car nous devenons ce que nous adorons. Ceux qui adorent des figures statiques,  deviendront des chrétiens statiques, etc.

Leurs idoles sont de l’argent et de l’or, Elles sont l’ouvrage de la main des hommes. Elles ont une bouche et ne parlent point, Elles ont des yeux et ne voient point,  Elles ont des oreilles et n’entendent point, Elles ont un nez et ne sentent point. Elles ont des mains et ne touchent point, Des pieds et ne marchent point, Elles ne produisent aucun son dans leur gosier.  Ils leur ressemblent, ceux qui les fabriquent, Tous ceux qui se confient en elles.Psaume 115 :  4 à 8

 Si nous adorons un père qui court, alors notre foi sera  dynamique et nous allons gagner en dynamisme. Nous comprenons mieux Paul quand il nous parle de combattre le bon combat, ou d'achever sa course et de garder la foi : J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi.                                2 Timothée 4 :7

Frères, je ne pense pas l’avoir saisi ; mais je fais une chose : oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus–Christ.     Philippiens 3 : 13 et 14

 En courant vers son fils, le père, nous montre tout ce qu'il y a de  vain et d'inutile dans la religion. Car la religion a besoin d'un fossé entre Dieu et l'homme et ensuite elle cherche le moyen de le combler. Ainsi  le Père annule toute la gloire que la chair pourrait retirer, d'un quelconque rapprochement de Dieu par ses efforts. Nous avons tous en mémoire, l'initiative que prirent Adam et Ève, après avoir goûté aux fruits de l'arbre de la connaissance du bien et du mal : ils virent qu'ils étaient nus. Ils cherchèrent à se couvrir afin de se rendre acceptables, à leurs propres yeux et cacher leur honte, pour se présenter devant Dieu : Les yeux de l’un et de l’autre s’ouvrirent, ils connurent qu’ils étaient nus, et ayant cousu des feuilles de figuier, ils s’en firent des ceintures.Genèse 3 : 7

Les religions fonctionnent toutes sur un modèle unique. Elles posent toute une distance infranchissable entre le ciel et la terre, entre Dieu et l'homme. Ensuite elles proposent des solutions pour essayer de  gravir les marches de l'escalier qui nous séparent de Dieu. Car il s’agit bien d’une ascension que certaines personnes parcourent sur leurs genoux,  afin d’obtenir miséricorde.

Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu.  Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie  Ephésiens 2 : 8 et 9

Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi.

Jean 14 :6

et, par lui, de tout réconcilier avec lui–même, aussi bien ce qui est sur la terre que  ce qui est dans les cieux, en faisant la paix par lui, par le sang de sa croix.                Colossiens 1 : 20

 Ce verset nous montre qu'en Jésus il n'y a plus de séparation entre le Père et nous, entre le ciel et la terre. C'est bien ce qu'exprime le Notre Père : que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.

En Christ Jésus, Dieu s'est chargé de notre péché et de nos infirmités. Dans ses meurtrissures, nous sommes guéris et pardonnés. Il aura encore compassion de nous, Il mettra sous ses pieds nos iniquités ; Tu jetteras au fond de la mer tous leurs péchés. Michée 7 : 19

Le père se jette à son cou

 En se jetant au cou de son fils cadet le père abolit toute la distance mise entre lui et son fils. Cela correspond vraiment à ces versets du: Tu m'entoures par derrière et par devant et tu mets ta main sur moi.                                                 Psaume 139 :5

Se jeter signifie : se presser sur… prendre possession de, s’emparer, tomber dans une étreinte. Imaginons toute la dynamique que nous révèle  cet acte : se jeter au cou d’une personne.

Ici nous retrouvons tout le sens des paroles que le Père a déclarées à Jésus le jour de son baptême : Tu es mon fils bien-aimé en qui je mets toute mon affection                   Marc 1 :11

 En le prenant dans ses bras, le père se fait lui-même comme un vêtement pour son fils. Le plus beau des vêtements : Le vêtement de l'amour: avant tout, ayez les uns pour les autres un ardent amour, car l'amour couvre une multitude de péchés.                1 Pierre 4 : 8

Le Père oublie toutes les souffrances que lui a provoquées son fils, par son éloignement. Imaginons la joie dans le ciel, lors du retour de Jésus après sa résurrection. Il a quitté son Père pour des motivations différentes : nous annoncer la bonne nouvelle de la réconciliation. Cela lui a valu, ainsi qu’à son Père, un peu plus de quatre années de séparation. Entre les deux, sur la croix, Jésus s’est écrié : Mon Dieu, Mon Dieu pourquoi m’as-tu abandonné ?

En mourant sur la croix, Jésus a renversé, annulé, mis à mort toute religion. Les religions sont tirées de l'arbre de la connaissance du bien et du mal. C'est bien l'arbre de la connaissance du bien et du mal que Jésus a choisi pour être crucifié. Comme il n'est pas resté au tombeau, mais il est ressuscité, par ce choix il a condamné l'arbre de la connaissance du bien du mal et tous les fruits qui peuvent en être tirés. Du même coup il annule toute distance entre Dieu et l'homme. Cela nous démontre l’inutilité de toute religion.

Cette réalité est encore plus précise pour les hommes et les femmes, les fils prodigues qui acceptent de passer par la nouvelle naissance. À ce moment-là Dieu vient habiter leur cœur, il a vraiment aboli toute distance entre lui-même  et l'homme. C'est la plus grande communion qui puisse exister. Dieu qui vient habiter le cœur de sa créature. Cela est tellement vrai qu'il en fait un fils ou une fille à qui il donne son ADN divin, par le sang de Jésus qui coule dans nos veines.

Pourtant dans le verset suivant, ce jeune fils, se déclare ne plus être digne d'être appelé fils: Le fils lui dit : « Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi, je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. » :                                                                                                                     Luc 15 : 21

Par ces paroles, à nouveau il a failli réintroduire une distance, que le père semble ne pas voir, ou ne veut pas voir, ou ne veut pas entendre.

Personne ne peut nous séparer de l’amour du Père, sauf nous-mêmes, par le rejet ou l’orgueil quand nous le refusons. Ou  quand nous cherchons à mériter cet amour du Père par nos efforts ou notre bonne conduite : Qui nous séparera de l’amour de Christ ? Sera-ce la tribulation, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée ? Car j’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir,  ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus–Christ notre Seigneur.    

                                  Romains 8 : 35- 38 et 39

Les grandes eaux ne peuvent éteindre l’amour, et les fleuves ne le submergeraient pas ; Quand un homme offrirait tous les biens de sa maison contre l’amour, Il ne s’attirerait que le mépris.

                        Cantique des cantiques : 8 : 7

Jésus nous offre encore une clé importante qui nous permettra de mieux connaître le Père : Ils lui dirent : Que devons-nous faire, pour accomplir les œuvres de Dieu ? Jésus leur répondit : l’œuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé.      Jean 6 : 28 et 29

Si nous croyons en Jésus, nous connaîtrons celui qui l’a envoyé : le Père et c’est ainsi que le voile sera levé.

 

 

 

 

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