Le sang de Jésus doit toujours nous précéder

Publié le par Fils d'Abraham en Jésus mon sauveur

Regardons dans l'Ancien Testament, lors de l'offrande d'un holocauste, c'est-à-dire un animal sacrifié pour l'expiation des péchés d'une personne. La personne repentante ou consciente de son péché offrait un taureau sans défaut, lui appartenant, qu’elle avait élevé, c'est-à-dire qu’il lui en coûtait de le mettre à mort.

Elle se présentait à la porte du parvis, dans lequel elle ne rentrait jamais, les sacrificateurs venaient la rejoindre devant la porte.

Là, devant eux, elle posait ses mains sur l'animal pour lui transmettre ses péchés, et elle égorgeait elle-même l'animal. Les sacrificateurs recueillaient le sang, ensuite cette personne dépouillait l'animal, le découpait en morceaux. Elle lavait les entrailles et les jambes pour s’assurer que l’intérieur de l’animal se présentait sans défauts.

L’eau représente l’œuvre de la Parole de Dieu dans nos vies. Pendant ce temps, les sacrificateurs entraient avec le sang qu’ils offraient et  répandaient autour de l'autel sur lequel l'animal allait être brûlé.

Si son offrande est un holocauste de gros bétail, il offrira un mâle sans défaut, il l'offrira à l'entrée de la tente d'assignation devant l’Éternel pour obtenir sa faveur, il posera sa main sur la tête de l'holocauste qui sera agréé de l’Éternel pour lui servir d'expiation.

 Il égorgera le veau devant l’Éternel et les sacrificateurs fils d'Aaron, offriront le sang, et le répandront tout autour sur l'autel qui est à l'entrée de la tente d'assignation.

Les fils du sacrificateur Aaron mettront du feu sur l'autel et arrangeront du bois sur le feu

Lévitique 1:3-5 et 7

Remarquons bien l'ordre :

C’est seulement après l'aspersion du sang que les sacrificateurs raniment le feu et mettent du bois. C’est seulement ensuite que les sacrificateurs déposent sur l’autel l’animal découpé pour être offert en holocauste, et l'examinent afin de savoir s’il répond aux critères demandés.

Si le sang de Jésus ne nous précède pas dans nos sacrifices, par exemple dans l'adoration, la louange, nous risquons de perdre notre temps et de ne pas être agréables au Père. Seul le sang de Jésus, le sang de la croix, dégage un parfum agréable aux narines du Père. Il en est de même de nos œuvres. Si elles ne dégagent pas le parfum de Christ, elles ne passeront pas l'épreuve du feu.

Or, si quelqu’un bâtit sur ce fondement avec de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, du bois, du foin, du chaume, l’œuvre de chacun sera manifestée ;

Car le jour la fera connaître, parce qu’elle se révélera dans le feu, et le feu éprouvera ce qu’est l’œuvre de chacun.

Si l’œuvre bâtie par quelqu’un sur le fondement subsiste, il recevra une récompense.

Si l’œuvre de quelqu’un est consumée, il perdra sa récompense ; pour lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu.                            1 Corinthiens 3:12-15

Souvenons-nous du feu qui est descendu sur le Mont Carmel. Le sang a coulé d’abord, précédant la descente du feu.

Dans le mariage le sang doit précéder.

Le sang doit nous précéder partout, dans tous les domaines. Prenons le cas du mariage, par exemple.

Pour que le sang coule et nous précède, un sacrifice, c'est-à-dire une mise à mort, est nécessaire. Car il n’y pas de sang qui coule, agréable à Dieu, sans sacrifice qui lui soit offert. A Dieu seul nous sommes appelés à offrir un ou des sacrifices.

Dans le mariage, lors de la première relation sexuelle, Dieu a voulu que le sang coule, par la rupture de l’hymen. Bien sûr le mariage est une alliance et dans une alliance le sang coule aussi. Mais ce n’est pas le but de notre propos.

Nous parlons du sang qui précède le feu de Dieu, la passion de Dieu et non la passion de la chair. Dans un mariage ou une alliance, Dieu veut mettre son feu, son feu qui maintiendra la passion, l’amour divin, car là où son feu brûle, Dieu dépose son amour agapè, afin de consumer ce couple dans un brasier d’amour.

A condition que le sang ait précédé le feu. Si cet ordre est respecté, une voie royale est ouverte, celle de la sainteté, de l’amour, qui va  libérer le feu incandescent :

Il y aura là un chemin frayé, une route, Qu’on appellera la voie sainte, royale ; Nul impur n’y passera ; elle sera pour eux seuls.                      Esaïe 35:8

Un jeune homme et une jeune fille qui se préparent au mariage, que peuvent-ils offrir à Dieu comme sacrifice (sans défaut, comme l’animal sacrifié) et mettre à mort, afin que le sang coule ?

La mort à soi-même, la mise à mort de la chair et de ses désirs, de ses appétits insatiables.

Le même principe s’applique lors d’un remariage. Dieu n’a pas deux principes pour une même situation : Un principal, et un de rechange au cas où le premier échouerait.

Rappelons que tout sacrifice nous parle de la croix, nous ramène à la croix, nous fait passer par la croix.

Quand deux fiancés se gardent purs, pendant un an, deux ans, trois ans, le jour de leur mariage, ils ont un sacrifice agréable à présenter à Dieu. Ce sacrifice a été mis à mort, la croix est passée par là. Elle est plantée dans leurs vies, et notamment dans leur chair et dans leur âme.

Le sang va couler, le sang d’un véritable sacrifice, et là le feu de Dieu va descendre, et non pas le feu du micro-ondes. Nous vivons à une époque où nous voulons tout obtenir tout de suite, comme avec l’usage du micro-ondes. Ce dernier ne comprend pas et ne connaît pas les principes du royaume de Dieu. Ils lui sont étrangers. Le « feu des micro-ondes » vient tout droit de l’enfer.

Car c’est dans le royaume de Dieu que l’on apprend à cultiver, à entretenir la patience et la maîtrise de soi. Ce sont deux facettes du fruit du Saint-Esprit, qui sont  sûrement moins populaires que l’amour, la paix ou la joie.

Evidemment, ce nouveau couple sera responsable de l’entretien du feu de Dieu, d’enlever les cendres et d’y déposer du bois. Cela ne se produira que si les deux sont chrétiens. Pour résumer, disons que leur vie sera alignée sur les principes de Dieu : L’esprit domine leur âme et leur corps. Ils sont sur le chemin de la vie. Au bout de ce chemin se trouve ce que Dieu demande, l’adoration qui lui est due.

Que le Dieu de paix vous sanctifie lui–même tout entiers, et que tout votre être, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irréprochable, lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus–Christ.                                1 Théssaloniciens 5:23

Il est bien écrit « que tout votre être soit conservé irréprochable » et non qu’il « devienne irréprochable ». Nous ne pouvons conserver que ce que nous avons déjà.

Ce que nous avons déjà, c’est ce que Dieu voit en nous, en devenir, comme un sculpteur ou un peintre. Ne confions pas ce travail, ou cette œuvre, au destructeur. Dans les relations sexuelles hors mariage, c’est comme si nous cédions notre corps à Satan, en le soutirant à Dieu.

Certains disent que l’amour aveugle, mais que le mariage ouvre les yeux : Mais il trop tard.

C’est plutôt le péché qui aveugle, endort, mène à la mort.

Certains confondent l’amour avec leurs émotions qui vibrent et leur cœur qui bat la chamade. Le monde appelle cela avoir le coup de foudre. La foudre détruit, elle est passagère, elle n’a rien à voir avec le feu de Dieu. Il est le seul qui vient de la croix. Il est le seul à être précédé du sang de l’Agneau, c'est-à-dire de Jésus.

Quand un jeune homme et une jeune fille, ou des gens plus âgés, acceptent une relation sexuelle dès la première rencontre et poursuivent cette relation, ils ne sont évidemment pas dans la volonté de Dieu, même si le sang va couler. C’est le sang d’une porte prise par effraction.

Je vous en conjure, filles de Jérusalem, Par les gazelles et les biches des champs, Ne réveillez pas, ne réveillez pas l’amour, Avant qu’elle le veuille.Cantique des cantiques 3:5

Ici, il est question de l’amour, et pas des sens ou des émotions. Tout ce que nous entreprenons avant le « timing » ou le kairos de Dieu, s’appelle « pratiquer des œuvres de la chair ».

Mais ce n’est pas le sang d’un sacrifice. Il n’y pas eu de mise à mort, et la croix est absente de leur vie. Alors ce sang n’est pas agréable à Dieu, d’ailleurs il ne lui est pas offert, et Dieu n’y mettra pas son feu.

 Dans cette situation ne parle-t-on pas de brûler les étapes?

Nous y retrouvons bien la présence d’un feu en action, ou de l’action d’un feu. Mais ce n’est pas celui du Saint-Esprit.

D’ailleurs, dans le monde ne parle-t-on pas d’enterrer sa vie de garçon ?

 Avant d’enterrer, il faut une mise à mort. Nous voyons la ruse du diable ou l’œuvre de l’imitateur, car dans cette mise à mort il n’y a rien de sacrificiel. L’œuvre de la croix est totalement absente. Là, ce n’est pas le sang qui coule mais l’alcool, provoquant certes un feu, mais qui ne vient pas de Dieu, avec une « gueule de bois » le lendemain.

Ces deux personnes vont brûler du feu de la chair, un feu étranger, profane, un faux feu. Il ne vient pas de Dieu. Il est diabolique. Dans cette situation,  la vie de ces personnes est alignée sur les principes du royaume des ténèbres. Elles sont sur la voie rapide, elles n’ont pas payé le prix. Elles marchent sur la tête : C’est leur corps avec ses sens qui domine leur âme et leur esprit. Elles sont sur le chemin de la mort.

Au bout de ce chemin, elles vont répondre au désir du diable : Etre adoré. Elles l’adorent et se prosternent devant lui.

Souvenons-nous de la tentation de Jésus par Satan qui lui propose les nations et leur gloire, tout de suite, sans passer par la croix.

Ici nous retrouvons la même situation: Soit nous acceptons de passer par la croix, soit nous succombons à la tentation et nous passons à coté de la croix, c'est-à-dire que nous choisissons l’autoroute sans payer le péage. Le péage a été payé à la croix par Jésus pour nous. Il désire que nous en bénéficiions. Pour cela, nous avons une seule condition à remplir: Passer par le chemin de la croix, c'est-à-dire la mise à mort de la chair.

Si nous utilisons l’autoroute sans payer, nous sommes des fraudeurs. Le diable s’en réjouit. Les adeptes de ces principes deviennent ses captifs et ses adorateurs.

En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui n’entre pas par la porte dans la bergerie, mais qui y monte par ailleurs, est un voleur et un brigand                      Jean 10:1

Il en est de même pour le mariage. Un futur couple qui s’oriente vers le mariage sans passer par la porte, c'est-à-dire Jésus, mais y rentre par un autre passage, la fenêtre par exemple, est un couple de voleurs, de fraudeurs.

Bien sûr, nous ne sommes plus obligés de vivre la vie du vieil Adam qui succombe au péché. Il a été mis à mort à la croix par le corps de Jésus. Aujourd’hui Jésus est devenu le nouvel Adam. Il nous offre la possibilité de devenir, chacun d’entre nous, un nouvel Adam : un sacrificateur.

Ce message n’a pas pour but de condamner ceux ou celles qui tombent à cause d’une glissade, mais d’enseigner les principes du royaume de Dieu et  de dénoncer ou mettre en évidence les pièges et les ruses de Satan et ses agents.

N’oublions pas que le Père reprend ceux et celles qu’il aime. A travers ce message il veut communiquer son cœur, et son désir c’est de nous éviter la souffrance, si nous entendons son message et lui obéissons. Entendre concerne nos oreilles, obéir s’adresse à notre cœur : Soit il est rempli « d’humus » c'est-à-dire d’humilité, soit d’épines qui se rebiffent ou piquent.

Arrêtons-nous sur les cas de remariage. Certains diront que le sang ne peut couler. Détrompons-nous, et interrogeons-nous pour connaître nos motivations :

Est-ce que je veux m’orienter vers le mariage et son but tel que Dieu l’a conçu, et parce qu’il m’y appelle, ou est-ce que je recherche de la consolation pour guérir mes blessures causées  par un échec ?

En tous les cas, même un remariage doit être précédé par un sacrifice, par une mise à mort de la chair, une mise à mort sacrificielle par l’œuvre de la croix.

Selon Lévitique, le sacrifice d’action de grâce était précédé d’une mise à mort, et l’offrande devait être sans défaut devant l’Eternel : Lorsque quelqu’un offrira à l’Eternel un sacrifice d’actions de grâces : S’il offre du gros bétail, mâle ou femelle, il l’offrira sans défaut, devant l’Eternel.

Il posera sa main sur la tête de la victime, qu’il égorgera à l’entrée de la tente d’assignation ; et les sacrificateurs, fils d’Aaron, répandront le sang sur l’autel tout autour.    Lévitique 3:1-2

Mon peuple périt faute de connaissance, ou de vision. Donnons-nous une vision à atteindre; si elle passe par la croix et subsiste, elle est bonne, sinon rejetons-la, et même éloignons-nous en rapidement.

(A suivre)

Publié dans Identité en Jésus

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