D'où vient le désir d'être pardonné?

Publié le par Fils d'Abraham en Jésus mon sauveur

D'où vient le désir d'être pardonné?                           

Qui ne voudrait pas se libérer d’échecs ou de paroles malencontreuses ou de gestes déplacés ou de colère. Tous, un jour nous avons blessé une personne qui nous est chère. Nous le regrettons, parfois amèrement. Qui ne voudrait-être délivré, dans ses pensées, dans sa mémoire, de la culpabilité que ces situations engendrent dans nos vies ?

 Certains diront, je ne fais que mentir et c’est tout. Ou de temps en temps, je mens pour me sortir d’une situation difficile, oui je mens. Ces mêmes personnes ajoutent que le principal, c’est que les personnes à qui je mens me croient.

 Le mensonge appelle un autre mensonge pour ne pas être dévoilé. Nous sommes pris dans une spirale qui nous conduit en captivité. Nous oublions que le mensonge, dans nos vies, résulte d’une semence qui provient du travail d’un semeur. Si nous cherchons l’origine du péché, nous allons découvrir qu’il a un père : Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur et le père du mensonge.                 Jean 8 : 44

Le mensonge souille nos vies. Prenons l’exemple d’une bouteille d’eau de source capsulée, elle est pure, garantie. Si nous y versons deux cuillères à soupe d’eau prélevées dans les égouts, tout le contenu de la bouteille devient pollué, souillé et personne n’en veut plus. Chacun d’entre-nous, nous détournons de cette bouteille impropre à la consommation.

 Le mensonge ou le péché produit le même effet dans nos vies. De la même manière, Dieu voit nos vies souillées.

A cause de sa sainteté, Dieu est obligé de se détourner de nous et nous, nous fuyons sa lumière. Nos œuvres de ténèbres nous accusent devant lui.

Nous vivons dans un monde naturel que nous voyons, touchons, dans lequel nous évoluons. Autour de nous se situent deux royaumes spirituels ennemis : le royaume de Dieu et celui de Satan qui sont invisibles avec nos yeux naturels. Même s’il nous arrive d’en constater des signes ou des manifestations :

  • Le royaume de Dieu ou le royaume de la lumière et de la vie.
  • Le royaume ou l’empire du diable, du péché, des ténèbres, de la mort, de Satan.

Par conséquence soit nous bénéficions des bienfaits du premier ou  soit nous  subissons les méfaits du second.

 Le monde a-t-il toujours connu la domination de l’empire  du péché ? Non

La Bible nous le confirme dans cette parabole :

Il (Jésus) leur proposa une autre parabole, et il dit : Le royaume des cieux est semblable à un homme qui a semé une bonne semence dans son champ.

 Mais, pendant que les gens dormaient, son ennemi vint, sema de l’ivraie parmi le blé, et s’en alla.

 Lorsque l’herbe (le blé) eut poussé et donné du fruit, l’ivraie parut aussi.

                               Matthieu 13 : 24 à 26

Jésus nous parle bien d’un ennemi et même. Il cite une de ses méthodes pour planter sa semence. Quelle est la nature de sa semence ? De l’ivraie. En grec ivraie se dit : « zizanion » ce qui signifie zizanie, discorde et tout ce que cette semence porte comme fruit.

Comment cet ennemi  plante t-il sa semence ? Quand nous abandonnons la surveillance de notre champ ou notre rôle de gardien de ce champ, c'est-à-dire de notre vie.

 Il n’en était pas ainsi quand Dieu a créé Adam et Eve

Ils ont été créés à la ressemblance et à l’image de Dieu, c’est à dire parfaits.

Quand Dieu regardait, dans la vie d’Adam et d’Eve, il voyait son image, comme nous, nous voyons notre image quand nous nous regardons dans un miroir.

 Puis Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre.

 Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme. Dieu les bénit, et il vit que cela était très bon.

                                 Genèse 1- 26 et 27

En créant Adam et Ève,  Dieu leur a donné une identité, son identité. Adam et Ève savaient qui ils étaient, pourquoi ils avaient été créés. Cela devait durer éternellement à une condition : croire ce que Dieu leur disait. Et plus précisément, croire que Dieu leur disait la vérité et ne leur cachait rien.

Dieu les a créés à Son image, c'est-à-dire avec une volonté et la capacité de choisir : libre de vivre avec Dieu ou sans lui et  de choisir la vie ou la mort. Dieu n’a pas créé des robots mais des personnes libres de l’aimer ou de le rejeter. Dieu a mis deux voies devant eux, comme il met deux voies devant chacun d'entre nous.

J’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité. Deutéronome 30 : 19

 Chacune de ces voies ou chemins nous conduit vers un arbre dont nous parle la Bible dés le début. Mais un seul conduit à l’arbre de vie, c’est pourquoi Jésus nous dit :

Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. Jean 14-6

 Chacun de ces deux arbres produit des fruits différents : l’arbre de la vie, des fruits pour la vie et l’arbre de la connaissance du bien et du mal, des fruits pour la mort.

Le choix de vie, pour Adam et Eve,  se tenait entre ces deux arbres. L'arbre de la vie au milieu du jardin et l'arbre de la connaissance du bien et du mal. (Ici, il n'est pas question de pommier, encore moins de pommes) et Dieu leur donna  cet ordre, plus précisément à Adam :

Tu pourras manger de tous les arbres du jardin, mais tu ne mangeras pas de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras tu mourras certainement.

                                Genèse 2 : 16 et 17

Dieu avait placé Adam et Eve dans le jardin d’Eden, ce qui signifie : délice, abondance de biens, condition idéale de vie, avec un seul interdit, celui que nous venons d’énoncer.

Dieu les avait béni et donné l’autorité pour dominer sur la terre.

Dieu les bénit, et Dieu leur dit : Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et assujettissez-la ; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre. Genèse 2 : 28

 Ils ont été crées pour avoir une relation d’amour avec lui. Dieu leur avait recommandé de ne pas faire certaines choses, comme de vrais parents donnent des consignes de sécurité à leurs enfants, par amour et pour les protéger. Dieu ne veut pas de robot, il nous a crée avec une volonté, capable de choisir. Adam et Eve n’ont pas écouté, ils ont désobéi et ils en ont subi les conséquences et leurs descendants ensuite, c'est-à-dire nous-mêmes.

 Comme des enfants subissent les conséquences de leurs actes et de leurs désobéissances.

Mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras certainement. Genèse 2 :14

Nous constatons que la tentation ou l’invitation à la désobéissance se présente à eux. Ils ont accepté la désobéissance, les mensonges,  le doute, la séduction et le désir de devenir comme Dieu sont rentrés dans leurs cœurs. La désobéissance les a conduits à se rebeller contre Dieu.

Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs, que l’Eternel Dieu avait fait. Il dit à la femme : Dieu a–t–il réellement dit : Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ?

 La femme répondit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin. Mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez point et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez. Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez point.

Mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et que vous serez comme Dieu, connaissant le bien et le mal.

                                       Genèse 3 : 1 à 5

Voici l’appât que va utiliser, le serpent, pour séduire Eve : Vous ne mourrez point et vous serez comme Dieu, connaissant le bien et le mal. Il lui promet l’indépendance, mais c’est l’assujettissement qui l’attend.

C’est ainsi que la mort est entrée dans leur vie, la peur de Dieu, de sa voix, alors que celle-ci leur était familière ainsi que sa présence. La culpabilité, la honte, l’accusation les ont conduit à se cacher de Dieu.

Mais l’Eternel Dieu appela l’homme, et lui dit : Où es-tu ?

Il répondit : J’ai entendu ta voix dans le jardin, et j’ai eu peur, parce que je suis nu, et je me suis caché.

                                   Genèse 3 : 9 et 10

Dieu pose deux questions à Adam:

1) Où es- tu ? Il faut comprendre : Où es-tu spirituellement ? Qu’as-tu fait ?

Et l’Eternel Dieu dit :

 Qui t’a appris que tu es nu ? Est–ce que tu as mangé de l’arbre dont je t’avais défendu de manger ?

                                           Genèse 3 : 11

Comment Adam et Eve sont-ils devenus nus ?

La gloire de Dieu les revêtait à cause de sa lumière qui était en eux.

Quand la présence de Dieu s’est retirée de leur vie, ils ont perdu sa lumière intérieure. Les ténèbres ont pris cette place vide. La nudité ou la disparition de la gloire résulte de la perte de la lumière.

Qui t’a appris que tu es nu ?

 Dieu connaissait la situation donc la réponse. Seulement Dieu invitait Adam à reconnaître sa désobéissance et à plaider coupable. Au lieu de cela, il prend l’attitude d’accusation et d’auto-défense. Il cherche à couvrir lui-même son péché.

Par cette  deuxième question : Qui t’a appris que tu es nu ? Dieu cherchait à faire admettre à Adam qu’il avait écouté une autre voix  que la sienne, celle du père du mensonge.

Nous aussi, combien de fois nous voulons couvrir nos propres péchés en accusant les autres ou en disant à Dieu : si j’ai péché…je te demande pardon. La réalité est toute simple : j’ai péché, je le reconnais et je plaide coupable pour être délivré, pardonné.

Trop souvent, nous avons recours à notre propre justice. Rappelons-nous ce que nous avons dit plus haut. Le péché nous amène à la mort.

L’accusation mutuelle est rentrée  dans leur vie au lieu de se reconnaître coupable ou de plaider coupable. Nous trouvons là l’origine de la propre justice. Autrement dit : Adam accuse Dieu d’être responsable de cette désobéissance à cause de l’épouse qu’il a placée à ses côtés.

L’homme répondit : La femme que tu as mise auprès de moi m’a donné de l’arbre, et j’en ai mangé.

                       Genèse 3 : 12

 Ils sont devenus pécheurs. A  cause de leur nouvelle nature déchue, ils ont donné naissance à des pécheurs.

 Nous également, nous naissons pécheurs et donnons naissance à des pécheurs. Comme un chien donne naissance à un autre chien ou un poisson à un autre poisson, selon :

Puis Dieu dit : Que la terre produise de la verdure, de l’herbe portant de la semence, des arbres fruitiers donnant du fruit selon leur espèce et ayant en eux leur semence sur la terre. Et cela fut ainsi.                 Genèse 1-11

Comment cela s’est-il produit ?

La Bible nous dit que le serpent, le plus rusé des animaux, s'est présenté devant Ève en lui mentant et lui proposant que ses yeux allaient s’ouvrir. Dans le but que l’interdit de Dieu devienne désirable, indispensable. Eve, séduite, a vu qu’il y avait un manque à combler dans sa vie.  Bien- sûr à condition qu'elle mange des fruits de l'arbre de la connaissance du bien et du mal. Ève dit avoir été séduite, elle en mangea et son mari aussi.

La femme vit que l’arbre était bon à manger et agréable à la vue, et qu’il était précieux pour ouvrir l’intelligence ; elle prit de son fruit, et en mangea ; elle en donna aussi à son mari, qui était auprès d’elle, et il en mangea. Genèse 3 : 6

Comme c’est troublant, Eve était habituée à voir cet arbre, jamais elle n’avait remarqué qu’il « était bon à manger et agréable à la vue, et qu’il était précieux pour ouvrir l’intelligence ». Il lui a suffit d’entendre des paroles de mensonge et de séduction pour que ses yeux s’ouvrent par le désir et  qu’elle succombe.

 

 

Publié dans Identité en Jésus

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article