La soumission de notre volonté est un acte délibéré.

Publié le par Fils d'Abraham en Jésus mon sauveur

La soumission de notre volonté est un acte délibéré.

Cela implique :

1°) Renoncer, qui signifie être mort à nous même

2°) Dépouiller : qui signifie se défaire de quelque chose ex : vielle nature. Ephésiens 4 : 22, 23 « à cause de votre conduite passée, de la vielle nature qui se corrompt par les convoitises trompeuses, être renouvelés par l’Esprit dans votre intelligence,… »  - ôter -  faire mourir  Colossiens 3 : 5, 8 : faites donc mourir ce qui, dans vos membres est terrestre, la débauche, l'impureté, les passions, les mauvais désirs, et la cupidité, qui est une idolâtrie. C'est à cause de ces choses que la colère de Dieu est venue sur les fils de la rébellion. C'est ainsi que vous marchiez autrefois,  lorsque vous viviez dans ces péchés. Mais maintenant renoncez à toutes ces choses, la colère, à l'animosité, à la méchanceté, la calomnie, aux paroles équivoques qui pourraient sortir de votre bouche.

Rappelons- nous que Dieu ne nous oblige à aucune de ces choses, or c’est pourtant la seule solution pour suivre Christ et lui être agréable. Jésus lui-même est passé par là en allant à la croix. Il a soumis sa volonté à son Père. Quand il a dit : Père éloigne de moi cette coupe, non toutefois non pas ma volonté mais la tienne.

  Donc nous devons prendre l’initiative de renoncer aux choses de notre vie qui déplaisent à Dieu. Mourir au mal, ôter de notre vie les obstacles à notre croissance spirituelle.

Dès maintenant renonçons à l’amertume, la colère que parfois nous refoulons et ne laissons pas paraître mais elle est là, au fond de notre cœur, renoncer au passé négatif, rejet qui est un péché, car Dieu nous a accepté en Christ. le prix a été payé très cher, la vengeance, l’orgueil, de vouloir toujours avoir raison, refus de reconnaître nos torts, les désirs de la chair : inconduite, pensée impure, l’immoralité, indécence, libertinage, adultère, débauche, idolâtrie, toute chose que nous mettons avant Dieu, superstitions, occultisme, sorcellerie. Cela comprend la sorcellerie religieuse. C'est le cas quand nous faisons des prières qui ne sont pas conduites par l’Esprit ou selon la parole, pour contrôler, ou dominer sur les autres.

Le contrôle nous concerne également quand nous voulons diriger notre vie comme nous le voulons, c’est-à-dire ne pas laisser le Saint Esprit diriger notre propre vie. Le contrôle c’est aussi quand nous voulons contrôler l’autre pour qu’il fasse ce qui nous plait, c’est-à-dire empiéter sur la volonté de l’autre, l’obligé à faire des choses qu’il ne veut pas. Ce sont aussi l’hostilité, la discorde, la jalousie, la fureur, les rivalités, parti-pris, envie, ivrognerie, orgie, les querelles, les rivalités inspirées par des ambitions, l’égoïsme, les fausses doctrines. Ce sont les œuvres de la chair  selon Galates 5 : 19 : or, les œuvres de la chair   sont évidentes ; ce sont la débauche l'impureté, les règlements. L'idolâtrie la magie, les rivalités, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l’envie, l’ivrognerie, les excès de table,

 Comment briser notre volonté

 Notre volonté est brisée lorsque Dieu nous discipline ou nous sanctionne avec son amour de Père, il veut faire de nous des fils selon le Hébreux 12 : 4, 16 :

Nous pouvons connaitre et faire la volonté de Dieu de 3 manières.

1°) Par « Illumination » = nous comprenons, nous la faisons.

2°) Par « Révélation » = elle nous est révélé, nous la faisons.

3°) Par trituration = ceci est en relation avec les circonstances douloureuses que Dieu permet  et utilise pour nous éduquer.

Le grand obstacle pour faire la volonté de Dieu, c’est notre volonté, notre « Je ».

Renouveler notre intelligence par la parole de Dieu, produit en nous un désir, les désirs sont dans notre volonté, dès que notre intelligence est renouvelée, il nous est agréable de faire la volonté de Dieu.

Philip. 1 : 6 Celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre la rendra parfaite pour le jour de Jésus-Christ.

Lorsque nous accepterons cela dans notre volonté nous pourrons dire comme Jean-Baptiste et Paul « Il faut qu’il croisse et que je diminue » Jean 3 : 30  Et Galate 2 : 20 : J’ai été crucifié avec Christ ;  et si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi ; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au fils de Dieu, qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même moi.

   La soumission de notre volonté sera un sacrifice à Dieu que nous pourrons démontrer et ressentir personnellement par une continuelle transformation de notre vie. 2Cor 4 : 16, 18 J’ai été crucifié avec Christ ;  et si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi ; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au fils de Dieu, qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même moi.

:Approchons-nous de Dieu, nous trouverons sa volonté dans notre vie.

 « Les émotions »

 C’est la partie de l’Homme où se mêlent sentiments et affections.

Nous notons dix émotions négatives : tristesse, colère, honte, douleur, peur, jalousie, confusion, haine, la fausse compassion, la pitié de soi.

Deux positives : Amour, Joie.

Jésus a affronté l’effet des émotions et des sentiments dans sa vie. Il nous a donné les moyens de les contrôler, quand il a été insulté, humilié, abandonné. Toute personne qui vit en fonction de ses émotions ou sentiments annulera la valeur et l’importance de tous principes bibliques. Jacques 1 : 6 : mais qu’il demande la sagesse  avec foi, s'en douter, car celui qui doute est semblable aux flots  de la mer, agités par le vent est poussé de côté et d'autre. Une intense tristesse succédera à une grande joie, une dépression surgira après un grand enthousiasme ex : Elie qui par sa parole, empêche l'eau de tomber pendant trois ans et demi sur Israël, il fait tombé le feu de Dieu sur terre, il  élimine 400 prêtres de baal, mais il prend peur devant la menace de Jézabel qui veut le tuer. Les émotions sont comme les vagues de la mer tantôt en haut, tantôt en bas

Celui qui se laisse guider par ses émotions suivant le positif ou le négatif, l’empêche de marcher par l’esprit et l’incite à réagir d’une manière charnelle.

Quand l’esprit commence à diriger, les émotions seront contrôlées. En conséquence, le silence total des émotions est une condition pour marcher dans l’esprit. Autrement dit : Dieu ne fait pas de sentiments, il faut tendre vers ces choses.

L’inspiration qui est donnée pas le Saint Esprit vient de l’intérieur de notre être. Il n’y a pas besoin de stimulant extérieur, les émotions viennent des circonstances extérieures.

Une personne, influencée par une circonstance qui le transporte au «  troisième ciel » et qui déprime un instant après est certainement contrôlé par ses émotions.

 

« Comment notre vie est elle influencée par nos émotions »

il faut savoir que le monde d'aujourd'hui, cherche à faire vibrer nos émotions : certains pratiques des sports à haut risque dans le but d’éprouver des sensations, d'autres vont aller voir des films d'horreur pour faire vibrer leurs émotions. Il faut se poser la question, qu'est-ce que cela apporte de positif dans leur vie ?

Mais souvenons-nous que c’est par les émotions affectées que peuvent rentrer les démons.

 

1) Elle affecte notre relation avec les autres. Nous sommes le produit de nos expériences passées. Nos réactions vont être en accord avec les blessures du passé gardées dans notre cœur. Elles réagissent avec les blessures passées. Exemple si j'ai connu le rejet dans une situation et que quelque chose de similaire se reproduit, je vais réagir de la même manière, à cause  que j'ai toujours cette blessure, ma réaction aura l'ampleur de mes émotions blessées, et va déformer la réalité et même amplifiée le problème

 

Une personne déprimée ne peut pas exprimer ses émotions correctement. Cette personne a une racine d’amertume, elle ne peut manifester ses émotions, en conséquence elle va avoir un complexe d’infériorité. Une femme abusée, blessée dans ses relations, aura tendance à être toujours sur la défensive. C’est un obstacle à notre foi, d’être guidé par les émotions, il nous sera difficile de croire la parole de Dieu, nous chercherons toujours à voir pour croire. Un croyant doit marcher en fonction de ses convictions et non de ses émotions. Donc il faut différencier  conviction et émotions.

Les blessures émotionnelles empêchent la personne de se livrer au corps de Christ, aux autres, sans crainte d’être rejeté. Les blessures passées l’empêchent d’être libre et heureux. 2 Cor. 5 : 7 car nous marchons  par la foi mais non par la vue.

Prenons le cas de David. Israël était guerre avec les philistins. Un géant, Goliath, paralyse, intimide l'armée d'Israël. Le père de David l'envoi porté de la nourriture à ses frères qui combattent au sein de l'armée d’Israël. Lors de son arrivée, sur le champ de bataille, David questionne des soldats de l'armée d'Israël, sur leurs états d'âme.

Son frère aîné l'entend et lui dit, en colère: 1 Samuel 17-28: Eliab, son frère aîné, qui l'avait entendu parler à ces hommes, fut enflammé de colère contre David. Il lui dit : pourquoi es-tu descendu, et à qui as-tu laissé ce peu de brebis dans le désert ? Je connais ton orgueil et la malice de ton cœur. C'est pour voir la bataille que tu descendu.

Que va faire David devant l'offense de son frère ?

Davide répondit : qu’ai-je donc fait ? Ne puis-je pas parler ainsi ? Et il se détourna de lui pour s'adresser à un autre, et il  fit les mêmes questions. Si David avait reçu l'offense à travers la remarque de son frère, il ne serait certainement pas allé au bout de sa mission. L'offense, c'est l'arme stratégique que le diable essaie d'employer pour  blesser et nous stopper dans notre avancée spirituelle.

 Ensuite nous retrouvons le David devant le géant, Goliath, qu'il a décidé de combattre. David ne se laisse pas impressionner par les paroles de Goliath. Goliath regarde David, ce jeune garçon sans expérience au regard de Goliath qui était un homme de guerre expérimenté. Goliath regarde David avec mépris, et lui dit : suis-je donc un chien pour que tu viennes contre moi avec un bâton ?

 Il le maudit par ses dieux, puis lui dit : viens vers moi je donnerai ta chair aux oiseaux du ciel et aux bêtes des champs. Si David avait écouté ses émotions il aurait été blessé, la peur, la frayeur l’auraient saisi. Mais David à la fois en son Dieu, il connait son Dieu, convaincu en lui-même que Dieu est avec lui, et qu'il veut donner la victoire à Israël son peuple. Car Dieu ne veut pas que son peuple soit esclave des philistins (autrement dit : le diable), Dieu veut que son peuple règne avec lui. David voit que l'adversaire en face de lui, est d'abord l'adversaire de Dieu. Et que ce combat, c'est le combat de Dieu, et que Dieu est avec lui

David dit au philistin : tu marches contre moi avec l’épée, la lance, le javelot. Mais moi, je marche contre toi au nom de l'Eternel des armées, le Dieu des troupes d’Israël que tu as mis au défi. Aujourd'hui, l'Eternel te livrera  entre mes mains, je te frapperai, te couperai la tête, je donnerai ton cadavre aux oiseaux du ciel, aux animaux de la terre, et toute la terre reconnaîtra qu'Israël  a un Dieu. David courut sur le champ de bataille à l'encontre du philistin. Il mit sa main dans sa gibecière, y prit une pierre, et la lança avec sa fronde de ; et il frappa le philistin au front, et la pierre s'enfonça dans le front du philistin qui tomba le visage contre terre. David le terrassa il lui ôta la vie sans avoir d'épée à la main. Il courut, s’arrêta près du philistin, se saisit de son épée qu’il tira du fourreau, puis il lui coupa la tête.

 Les philistins, voyant que leur héros était mort, prirent la fuite. David voyait beaucoup plus loin que ses frères. La défaite était complète pour l'ennemi, et il mit ses frères au profit de cette victoire. David ne travaille pas pour lui, mais pour la gloire de Dieu, le bien d'Israël

 

 

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