Jésus notre ancre de miséricorde!

Publié le par Fils d'Abraham en Jésus mon sauveur

L’ancre de l’âme, sûre et solide, nous la possédons en Jésus-Christ.

Au temps de la marine à voile, cette ancre, appelée aussi ancre de salut ou ancre maîtresse, était l'ancre la plus grande et la plus pesante à bord. Elle était utilisée pour les mouillages de longue durée ou dans des endroits peu sûrs. À cause de son poids, elle était aussi utilisée en dernier recours dans les cas désespérés.

 Cette ancre est en quelque sorte la dernière planche de salut. Les marins la jettent à l’eau en recommandant leur sort à Dieu : c’est l’ancre de miséricorde.

Sur le plan spirituel, devant Dieu, nous étions dans une situation désespérée comme ces marins : condamnés à la mort éternelle. Jésus notre souverain sacrificateur est devenu notre ancre de miséricorde. Il nous offre un point d’ancrage infaillible dans les lieux célestes et plus précisément dans le lieu très-saint, là où se tient le trône du Père. La corde ou la chaîne qui relie notre âme à l’ancre se nomme la foi.

Quand Jésus mourut sur la croix, son sacrifice n'était pas seulement destiné au pardon, à la délivrance et à la purification du péché, mais le voile de sa chair fut déchiré pour que nous entrions dans le lieu très saint où Dieu siège sur son trône. La salle du trône de Dieu est le lieu de la plus profonde intimité et adoration offert à tous les croyants.

De même que nous voyons des symboles dans l'Ancien Testament quand nous étudions le temple; nous constatons que ses trois différentes parties destinés à l'adoration et aux sacrifices sont une image des cieux. Nous pouvons désormais passer du parvis extérieur au lieu le plus saint du sanctuaire de Dieu : Le lieu très-saint. Sans exclure le fait que le Saint-Esprit habite en nous dans le lieu le plus saint de nos cœurs.

Nous sommes appelés à l’adoration dans le lieu très saint.

 Quand les êtres vivants rendent gloire et honneur et actions de grâces à celui qui est assis sur le trône, à celui qui vit aux siècles des siècles, les vingt-quatre vieillards se prosternent devant celui qui est assis sur le trône et ils adorent celui qui vit aux siècles des siècles, et ils jettent leurs couronnes devant le trône, en disant: Tu es digne, notre Seigneur et notre Dieu, de recevoir la gloire et l'honneur et la puissance; car tu as créé toutes choses, et c'est par ta volonté qu'elles existent et qu'elles ont été créées ».     Apocalypse 4 : 9 à 11                    

Dieu nous offre un privilège, par grâce

Il nous met au bénéfice du sacrifice de Jésus sur la croix. Maintenant, nous sommes invités à rentrer dans le lieu très-saint pour adorer, non une fois par an, ou parce que nous sommes nés dans la famille de Lévi ou dans la tribu de Lévi. Notre privilège trouve sa source dans ces versets.

Et de la part de Jésus–Christ, le témoin fidèle, le premier–né des morts, et le prince des rois de la terre ! A celui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang, et qui a fait de nous un royaume, des sacrificateurs pour Dieu son Père, à lui soient la gloire et la puissance, aux siècles des siècles ! Amen !  Apocalypse 1 : 5 et 6 

Par la nouvelle naissance, Jésus, notre souverain sacrificateur, nous donne la capacité de devenir des sacrificateurs, un royaume de sacrificateurs pour Dieu son Père et de rentrer dans le lieu très-saint, chaque jour.

Les fils d’Aaron, le souverain sacrificateur de l’Ancien Testament, bien qu’étant fils et sacrificateurs n’avaient pas l’autorisation d’aller au-delà du voile, sous peine de mort. Leur mission s’arrêtait dans le lieu saint.

Nous sommes appelés à vivre ce privilège en nous présentant par la voie nouvelle que Jésus a inauguré, l’accès au trône de la grâce.

Et il est entré une fois pour toutes dans le lieu très saint, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle.                            Hébreux 9 : 12

 Ainsi donc, frères, nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire par la route nouvelle et vivante qu’il a inaugurée pour nous au travers du voile, c’est–à–dire de sa chair, et nous avons un souverain sacrificateur établi sur la maison de Dieu. Approchons nous donc avec un cœur sincère, dans la plénitude de la foi, les cœurs purifiés d’une mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau pure.                        Hébreux 10 : 20 à 22 

 

 

 

 

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