Le monde ou l’esprit du monde repose sur trois piliers, qui sont-ils ?

Publié le par Fils d'Abraham en Jésus mon sauveur

 Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des tribulations dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde.                  Jean 16:33

Nous allons d’abord nous poser quatre questions avant  de développer cette déclaration de Jésus :

Comment Jésus a-t-il vaincu le monde ?

Où a-t-il vaincu le monde ?

Qu’est ce que le monde ?

Qui sont ces trois piliers ?

Vaincu signifie dompter, maîtriser. Pourtant Jésus n’est pas encore passé par la croix afin de triompher du monde. C’est pourquoi il est bon de se poser la question : où Jésus a-t-il vaincu le monde et comment ?

« Prends courage », c’est la parole qui avait été donnée à Josué quand il a succédé à Moïse, avant de conduire le peuple hébreu en terre promise. Prenez courage : nous constatons que ce verbe est à l’impératif et que l’initiative de croire dans la Parole de Jésus nous incombe. Cette Parole de Jésus constitue également un encouragement de sa part.

Prenez courage signifie : être décidé ou soyez décidés, se hâter, se  consolider, se

fortifier, être fort, alerte, courageux, brave, être déterminé, prouver sa supériorité, s’empresser vivement d’obéir, être fermement résolu à vaincre.

 

Le monde dans ce contexte désigne :

  •  la multitude sans Dieu, la masse des hommes séparés de Dieu, ceux qui sont hostiles à Christ,
  • La totalité des biens terrestres, les richesses, les avantages, les plaisirs, etc., qui bien que creux, fragiles et fugitifs, poussent au désir, éloignent de Dieu et sont des obstacles à la propagation de l’Évangile.

Dans quelles circonstances Jésus a-t-il adressé cet encouragement à ses disciples : Voici, l’heure vient, et elle est déjà venue, où vous serez dispersés chacun de son côté, et où vous me laisserez seul ; mais je ne suis pas seul, car le Père est avec moi.                        Jean 16 : 32

Par ses paroles, Jésus prévient ses disciples des tribulations qu’ils auront à vivre à cause de sa crucifixion qui approche. En même temps, il se fortifie lui-même avant l’événement : vous me laisserez seul ; mais je ne suis pas seul, car le Père est avec moi.

Jésus sait que ses disciples vont vivre des temps de découragement lors de son arrestation, des temps démoralisants, d’abattement, d’accablement, se retrouver sans énergie.

Il leur annonce qu’ils vont connaître des turbulences, comme cela arrive lors d’un voyage en avion. A la seule différence que le commandant de bord, ici, c’est Jésus lui-même qui soumet sa vie entre les mains et la volonté de son Père. Aujourd’hui, Jésus  le dit à chacun d’entre nous : ne soyez pas étonnés par les turbulences, qui se produisent dans vos vies. Dans ces temps nous ne sommes jamais seuls, Jésus est à nos côtés, c’est sa promesse : je suis avec vous jusqu’à la fin des temps.

Ensuite Jésus dit à son Père, en parlant de ses disciples  « ils ne sont pas du monde » : Je leur ai donné ta parole ; et le monde les a haïs, parce qu’ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde.  Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du malin.        Jean 17:14 à 15

Jésus dit encore à son Père : Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde.                                 Jean 17 : 16

Le monde hait tout ce qui ne lui ressemble pas, il aime les photocopies ou ceux qui se laissent mouler comme une pâte à modeler,  sans résistance. Il déteste les originaux, il ne les comprend pas, il rejette tous ceux qui n’acceptent pas de passer par ses filtres ou ses normes laïques, républicaines. Le monde persécute tous ceux qui refusent la pensée unique, tous ceux qui refusent de perdre la liberté de conscience. Le monde aime ceux qui acceptent ses dérives morales, sexuelles et économiques.

Rassurons-nous, dans le royaume de Dieu, nous ne trouvons que des originaux, Dieu n’apprécie pas les photocopies car elles ne viennent pas de lui.

Aujourd’hui, que dit Jésus à son Père sur chacun d’entre nous. Tient-il les mêmes propos envers chacun d’entre nous ? Mettons notre prénom dans la bouche de Jésus et écoutons ce qu’il dit au Père : « Jean  (ou un autre prénom) est dans le monde, mais il n’est plus du monde », ou au contraire dit-il : « Jean cloche encore des deux pieds, il marche  un pied dans le monde, un pied dans le royaume !  Il cherche encore à faire plaisir au monde. » Si nous nous reconnaissons dans ces propos, il nous appartient de nous humilier et de marcher pleinement dans le royaume de Dieu. Dans le doute, demandons au Saint-Esprit de nous montrer tout ce que nous devons trancher afin de l’abandonner.

Auparavant, Jésus disait à ses disciples et à nous aujourd’hui : Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï avant vous. Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, et que je vous ai choisis du milieu du monde, à cause de cela le monde vous hait.                                Jean 15 : 18 et 19

Que nous offre le monde ?

Son amour qui est hostile, ennemi de l'amour du Père, ses doctrines telles que l’humanisme, ses religions qui tirent leurs sources des divinités grecques, romaines, égyptiennes, hindoues, etc.

N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui ; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais vient du monde. Et le monde passe, et sa convoitise aussi ; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement.        1 Jean 2 : 15 à 17

Jésus nous laisse le libre arbitre de choisir entre la convoitise du monde ou faire la volonté du Père afin de demeurer éternellement avec lui.

 Le monde ou l'esprit du monde repose sur trois piliers

1 Jean 2 : 16 : car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais vient du monde.

  1. la convoitise de la chair
  2. la convoitise des yeux
  3. L’orgueil de la vie

Le monde n’a rien d’autre à nous offrir que ce qui découle de ses trois piliers et dont le contenu évolue constamment afin de nous entraîner toujours plus vers la destruction, dans la déchéance. Le monde nous éloigne du royaume de Dieu et sa fin sera l’enfer pour ceux qui se seront laissés séduire.

Ici, nous retrouvons toute l'importance d'avoir des yeux purifiés par le collyre que nous propose Jésus dans la lettre adressée à l'Eglise de Laodicée.

Deux voies se présentent à nous : soit l'amour du Père, soit l'amour du monde et ce qu’il propose. Le monde ne désigne pas des gens ni le cosmos, mais bien un esprit manifesté par les choix de vie de certaines personnes, que nous présente la Bible. Par exemple le roi Belschatsar, le roi Nébucanestsar, Simon le magicien et bien d’autres. Ces hommes sont morts depuis longtemps, toutefois les esprits de ténèbres qui les dominaient subsistent encore aujourd’hui et tiennent captifs, aujourd’hui, une multitude de personnes dans toutes les nations de la terre.

 Nous citons quelques exemples des doctrines du monde : l’humanisme, la doctrine de l’empereur Constantin avec le concile de Nicée qui s’est tenu en l’an 321. L’empereur Constantin était un adorateur de la divinité « Sol Invictus » ce qui signifie : Soleil invaincu.

Les dates des fêtes bibliques ont été changées, c’est ainsi que la Pâque est devenue PâqueS.

Nous baignons dans l’esprit de Babylone ou l’esprit de rébellion et de confusion institué par Nimrod lors de la construction de la tour de Babel. Nous développerons ces sujets dans un autre message.

 

Où et comment Jésus a-t-il vaincu le monde ?

Certains répondront à la croix, comme nous l’avons dit, dans un message précédent. La croix représente le bouquet final du ministère de Jésus sur la terre. Afin de constituer un bouquet, dans le naturel, il est nécessaire de cultiver des fleurs et cela demande du travail, de l’amour et de la persévérance. Afin de mieux comprendre, nous allons prendre l’exemple d’un plat cuisiné et cuit au four. Le feu de la cuisson donne les jolies couleurs finales et nous parle du feu du Saint-Esprit dans nos vies. Notre plat cuisiné, à la sortie du four est admiré. Tous commencent à saliver. Pourtant la qualité de la réussite finale,  commence bien avant, dans l’achat des constituants, leur dosage et tout le travail accompli étape par étape dans le lieu secret de la cuisine. Nous le répétons, la cuisson ne représente que la finalité. Mais à quoi servirait-elle si la préparation avait été ratée ? Il en est de même dans la vie de Jésus et de chacun d’entre nous.

Lors de son jeûne effectué dans le désert, au début de son ministère après son baptême, nous voyons celui qui domine sur le monde tenter Jésus à trois reprises : Satan lui-même. C’est lui qui domine sur le monde de ténèbres : Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est sous la puissance du malin.                            1 Jean 5 : 19

Car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais vient du monde.  1Jean 2 : 16

Jésus a été tenté :

  • Par  la convoitise de la chair
  • La convoitise des yeux
  • L’orgueil de la vie

Là, où les Hébreux dans le désert ont échoué ainsi qu’Adam et Eve dans le jardin d’Eden. Maintenant, nous allons voir que  nous aussi, chrétiens des nations ou d'origine païenne sommes sous l'influence de ces trois piliers du monde. Aussi Satan n’a pas craint de tenter le nouvel Adam  dès le début de son ministère afin de le disqualifier en cas d’échec ; une seule désobéissance suffisait, comme avec Adam et Eve. Jésus a été tenté dans ces trois domaines afin de nous en délivrer.

 

 Première tentation : Après avoir jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim. Le tentateur, s’étant approché, lui dit : Si tu es Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains. Jésus répondit : Il est écrit : L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. 

                                          Matthieu 4 : 2 à 4

Nous constatons que dans cette première tentation, Jésus a été mis à l’épreuve au niveau de la convoitise de la chair qui représente la bouffe, la débauche sexuelle, les orgies, les excès de table, l’ivrognerie ainsi que toutes les choses semblables. La Bible nous dit que ceux qui commettent de telles choses n’hériteront pas du royaume de Dieu. Ceux qui s’y livrent s’attachent aux choses de la terre, ignorent Dieu, même se rebellent contre lui et deviennent ses ennemis. Nous comprenons mieux l’importance de la victoire de Jésus afin de nous en libérer. Par la victoire de Jésus, nous recevons la capacité de résister.

En voici des exemples : l’époque de Noé ressemble à la nôtre : Les gens mangeaient, buvaient, allaient en boîtes de nuit, sans se soucier de Dieu, même si beaucoup perdaient la vie à la sortie, c'est-à-dire entraient dans l’éternité des ténèbres, sans s’être posé de questions.

 

 Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même aux jours du Fils de l’homme. Les hommes mangeaient, buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; le déluge vint, et les fit tous périr. Ce qui arriva du temps de Lot arrivera pareillement. Les hommes mangeaient, buvaient, achetaient, vendaient, plantaient, bâtissaient ; mais le jour où Lot sortit de Sodome, une pluie de feu et de soufre tomba du ciel, et les fit tous périr. Il en sera de même le jour où le Fils de l’homme paraîtra.        Luc 17 : 26 à 30

Noé, qui préfigure l’œuvre de Jésus, condamna le monde par sa foi : C’est par la foi que Noé, divinement averti des choses qu’on ne voyait pas encore, et saisi d’une crainte respectueuse, construisit une arche pour sauver sa famille ; c’est par elle qu’il condamna le monde, et devint héritier de la justice qui s’obtient par la foi. 

                             Hébreux 11 : 7

Deuxième tentation de Jésus : Le diable le transporta dans la ville sainte, le plaça sur le haut du temple, et lui dit : Si tu es Fils de Dieu, jette-toi en bas ; car il est écrit : Il donnera des ordres à ses anges à ton sujet ; et ils te porteront sur les mains, De peur que ton pied ne heurte contre une pierre. Jésus lui dit : Il est aussi écrit : Tu ne tenteras point le Seigneur, ton Dieu.                                                                                                                        Matthieu 4: 5 à 7

Jésus est tenté par la convoitise des yeux. Le diable lui propose d’atteindre la célébrité par la magie ayant pour base la Parole de Dieu tordue. Nous rappelons que la magie fait partie de ses attraits, par la séduction, la recherche de puissance qu’il opère chez les êtres humains.

Nous en trouvons des exemples dans la Bible, nous en citerons un avec Simon le magicien : Il y avait auparavant dans la ville un homme nommé Simon, qui, se donnant pour un personnage important, exerçait la magie et provoquait l’étonnement du peuple de la Samarie. Lorsque Simon vit que le Saint–Esprit était donné par l’imposition des mains des apôtres, il leur offrit de l’argent, en disant : Accordez-moi aussi ce pouvoir, afin que celui à qui j’imposerai les mains reçoive le Saint–Esprit. Mais Pierre lui dit : Que ton argent périsse avec toi, puisque tu as cru que le don de Dieu s’acquérait à prix d'argent.              Actes 8 : 18 à 20

Eve a été séduite par la convoitise des yeux : La femme vit que l’arbre était bon à manger et agréable à la vue, et qu’il était précieux pour ouvrir l’intelligence ; elle prit de son fruit, et en mangea ; elle en donna aussi à son mari, qui était auprès d’elle, et il en mangea.

Genèse 3 : 6

Pharaon, en Egypte avait ses magiciens, qui ont essayé de rivaliser avec Moïse dans la puissance que l’Eternel lui avait donnée, afin de manifester les dix plaies. A la troisième plaie ils ont été obligés d’arrêter, car leur puissance était limitée. A Babylone, le roi Nébucanestsar s’entourait du conseil de ses magiciens.

Aujourd’hui, non seulement en Afrique mais en France et en Europe, les marabouts pullulent. Ils promettent une gloire illusoire, les richesses du monde.

La convoitise des yeux nous amène à désirer nous faire un nom comme nous le constatons lors de la construction de la tour de Babel : Ils dirent encore : Allons ! bâtissons-nous une ville et une tour dont le sommet touche au ciel, et faisons-nous un nom, afin que nous ne soyons pas dispersés sur la face de toute la terre. Genèse 11 : 4

 

Troisième tentation de Jésus : Le diable le transporta encore sur une montagne très élevée, lui montra tous les royaumes du monde et leur gloire,  et lui dit : Je te donnerai toutes ces choses, si tu te prosternes et m’adores. Jésus lui dit : Retire-toi, Satan ! Car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul. Alors le diable le laissa. Et voici, des anges vinrent auprès de Jésus, et le servirent.                      Matthieu 4 : 8 à 11

 

Une montagne très élevée, dans la Bible  représente l’orgueil par excellence. Nous en concluons que Jésus a bien été tenté par l’orgueil de la vie.

Etre soumis au Seigneur, c’est détester le mal. Pour ma part, je déteste l’orgueil et l’arrogance, les mauvaises actions et les paroles trompeuses. 

                         Bible BFC Proverbes 8 : 13

L’orgueil nous rend aveugles et suffisant à nous-mêmes : L’arrogance précède la ruine, Et l’orgueil précède la chute. Mieux vaut être humble avec les humbles que de partager le butin avec les orgueilleux. 

                                   Proverbes 16 : 18 et 19

Nous prendrons l’exemple des pharisiens qui jeûnaient deux fois la semaine de manière à être vus des hommes : Lorsque vous jeûnez, ne prenez pas un air triste, comme les hypocrites, qui se rendent le visage tout défait, pour montrer aux hommes qu’ils jeûnent. Je vous le dis en vérité, ils ont leur récompense. Mais quand tu jeûnes, parfume ta tête et lave ton visage, afin de ne pas montrer aux hommes que tu jeûnes, mais à ton Père qui est là dans le lieu secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra.       Matthieu 6 : 16 et 18

Ce genre de jeûne ne sert que l’orgueil de l’homme et ne porte aucun fruit spirituel, Dieu l’a en abomination : Voici, le jour de votre jeûne, vous vous livrez à vos penchants, et vous traitez durement tous vos mercenaires. Voici, vous jeûnez pour disputer et vous quereller, pour frapper méchamment du poing ; vous ne jeûnez pas comme le veut ce jour, pour que votre voix soit entendue en haut.    Ésaïe 58 : 3b et 4

C’est une des raisons pour laquelle Jésus, conduit par le Saint-Esprit, a jeûné dans un désert ou le lieu secret, loin du regard des hommes, mais seul face à son Père.

La victoire de Jésus sur les trois piliers du monde nous donne la capacité d’y résister.

 

Publié dans Identité en Jésus

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