Jésus gagne la guerre des jardins

Publié le par Fils d'Abraham en Jésus mon sauveur

Jésus gagne la guerre des jardins

 

Adam et Eve ont succombé à la tentation, à la séduction de Satan dans un jardin, le jardin d'Éden : le jardin des délices, de l’abondance des biens, de la condition idéale pour vivre. Ce jardin est devenu le lieu du péché et  de la rébellion.

Adam et Eve ont soumis leur volonté à celui qui va dominer sur eux par un mensonge, qui va leur voler l'autorité que Dieu leur avait donnée « dominez sur… ». Ensuite, Dieu les chasse de ce jardin et  de sa présence. Ils vont connaître l’exil. Avant de fermer l’accès du  jardin d’Eden, par des chérubins qui agitent une épée flamboyante, Dieu donne une promesse à Eve :

Je mettrai inimitié entre toi (le serpent) et la femme (Eve), entre ta postérité et sa postérité : celle–ci t’écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon.                             Genèse 3 : 15

 

Nous savons que la postérité de la femme annonce la venue de Jésus. C’est  dans un autre jardin nommé Getshémané que va se vivre un moment très important dans la réalisation  de cette promesse. Elle va se réaliser au cours de ce combat que Jésus affronte, dans son âme à Getshémané : il se trouve confronté  à la tentation de fuir la crucifixion et sa soumission à la volonté du Père afin que s’accomplisse la promesse par amour pour son Père et pour nous.  Il choisit de rester.

Dans ce jardin-là, Jésus va soumettre sa volonté à son Père pour reprendre à Satan ce qu’il nous a volé dans le jardin d’Eden.

Pour cela, Jésus va manifester : obéissance, soumission de sa volonté à son Père et  humilité. Il adopte une attitude inverse à celle d’Adam.  Jésus devient et manifeste qu’il est le nouvel Adam, celui qui vient d’en haut.

Après son dernier repas avec ses disciples, Jésus les emmène dans le jardin de Getshémané.  Il sait que l’heure de passer de ce monde à celui de son Père est arrivée, c'est-à-dire par l’épreuve de la croix.

L’amour ne fuit pas ses engagements, ne cherche pas ses intérêts, Jésus cherche ceux de son Père et les nôtres.

Getshémané signifie : pressoir à huile. Encore aujourd'hui nous y trouvons de très vieux oliviers comme pour attester qu'à l'époque de Jésus, des olives étaient pressurées pour en extraire l'huile.

 

Est-il étonnant que  Jésus subisse cet écrasement dans ce lieu ?

 

La frayeur et les angoisses de son âme l’écrasent  et son sang commence à couler avec sa sueur, et forme des grumeaux. «Mon âme est triste jusqu'à la mort ; restez ici, et veillez avec moi » dit-il à ses disciples. Il attendait du soutien dans la prière de la part de ses disciples les plus proches, Pierre, Jacques et Jean ; mais  une heure plus tard, il les  trouve endormis de tristesse. Leurs yeux se sont appesantis. Ses disciples l’abandonnent. Toutefois, il ne leur adresse aucun reproche.

L’amour est patient, plein de bonté. Jésus sait que ses disciples connaîtront la même épreuve de l’abandon. Actuellement, il doit franchir cette épreuve afin de leur servir d’exemple. Par conséquent il excuse tout, il croit tout, il espère tout, il supporte tout.

Jésus connaît l’abandon, la solitude au niveau de son âme. Dans quelques heures, il connaîtra la solitude sur la croix, l’abandon au niveau de son esprit. Même ceux qu’il a enseignés pendant plus de trois ans l’abandonnent. Il a perdu tout soutien des hommes.

 

Jésus adresse cette prière, à trois reprises, à son Père

 

Puis, ayant fait quelques pas en avant, il se jeta sur sa face, et pria ainsi : Mon Père, s’il est possible, que cette coupe s’éloigne de moi ! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux.                                                     Matthieu 26 : 39

Alors dans ce jardin, Jésus va lutter seul pendant trois heures pour soumettre sa volonté à son Père afin de nous sortir de l'esclavage de Satan, de la rébellion, de l'indépendance, de l'orgueil et de redonner à son Père sa famille volée, arrachée de son cœur. Nous croyons que le plus grand combat dans la vie de Jésus, dans sa vie de « Fils de l'homme » s'est déroulé à Getshémané.

Jésus savait que l’heure de son sacrifice était venue : Lui, le Fils de l'homme allait être livré aux mains des pécheurs. Il sait également que ceux qui viennent l’arrêter vont surgir dans quelques instants dans ce jardin de Getshémané.


La plus grande prière de Jésus,  l’Agneau de Dieu : Père, si tu voulais éloigner de moi cette coupe! Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne.  Alors un ange lui apparut du ciel, pour le fortifier. Étant en agonie, il priait plus instamment, et sa sueur devint comme des grumeaux de sang qui tombaient à terre. »                                                                               Luc 22 : 42 à 44

Seul l’évangile de Luc nous relate ce fait important «  des grumeaux de sang ». N’oublions pas que Luc était médecin.

 

Jésus est « en agonie ». Le péché du monde va le séparer de son Père pour la première fois de son existence. Il connaît le déroulement des événements : Il va être vendu, trahi, arrêté comme un brigand par des hommes armés. Jésus sait qu’il sera abandonné, accusé, outragé, torturé, moqué, fouetté, crucifié, tué. Jésus choisit de donner son sang, c'est-à-dire sa vie, pour sauver le monde.  Il est « en agonie » et « sa sueur devint comme des grumeaux de sang, qui tombent à terre. »

A la place  d’ « agonie », d’autres versions disent : l’angoisse le saisit (Bible du semeur) ou Jésus est en proie à l’angoisse (Parole Vivante).

Agonie, dans ce contexte signifie : lutte extrême pour la victoire, éprouver de sérieuses luttes mentales, c'est-à-dire dans son âme.

 

Que nous disent ces gouttes de sang dans la sueur de Jésus ?

 

Quel est leur message pour nous ? « Vengeance », « justice », « punition » ? Non ! Obéissance, soumission, amour, acceptation du plan de la volonté du Père et pardon. Jésus met la volonté du Père au-dessus de la sienne malgré  l’intensité de sa souffrance et l’abandon de ses  disciples.

Il leur avait pourtant recommandé de veiller avec lui et de prier afin de ne pas tomber dans la tentation. Mais comme leur dit Jésus : l’esprit est bien disposé, mais la chair est faible. Pourtant, ils avaient promis de ne pas abandonner Jésus et même de mourir avec lui. La sueur de Jésus nous parle d’obéissance, de soumission, d’offrande de sa vie et nous appelle à suivre son exemple. Jésus a vécu ce verset de la Parole : Vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang, en luttant contre le péché.                        Hébreux 12 : 4

Dans le jardin de Gethsémané, le Père demande à Son Fils unique de lui obéir, de soumettre sa volonté à la sienne. Dans son humanité, Jésus ne voulait pas souffrir, ni mourir : S’étant mis à genoux, il pria, disant: Père, si tu voulais éloigner de moi cette coupe!  Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne.                                                                              Luc 22 : 41b et 42

 

Il s'éloigna une seconde fois et pria ainsi: Mon Père, s'il n'est pas possible que cette coupe s'éloigne sans que je la boive, que ta volonté soit faite!

                                                                                                                     Mathieu 26:42

Il les quitta et s'éloigna à nouveau, il pria pour la troisième fois, répétant les mêmes paroles. « Que ta volonté soit faite! » « Que ta volonté soit faite! » « Que ta volonté soit faite! »

 

Trois ans auparavant Jésus lui-même a enseigné ses disciples à prier ainsi :

 

Notre Père qui es aux cieux! Que ton nom soit sanctifié; que ton règne vienne; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Matthieu 6 : 9 et 10

Lui-même a également déclaré : Jésus leur dit : Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé, et d’accomplir son œuvre.              Jean 4 : 34

Ce que Jésus enseigne de sa bouche, nous le voyons le mettre en pratique maintenant. En prononçant cette prière,  Jésus sait qu’Il se condamne à mort. L’amour l’anime toujours, le motive jusqu’au don de Sa vie. Il désire voir la réalisation de cette vision :

Je suis venu jeter un feu sur la terre, et qu’ai-je à désirer, s’il est déjà allumé ? 

                                                                                                                           Luc 12- 49

Il n’est pas obligé de vivre cette épreuve. Il peut appeler plus de 12 légions d’anges pour venir le sauver (Matthieu 26:53). Mais il choisit la volonté du Père au-dessus de sa propre volonté. Il choisit l’arrestation, la moquerie, la torture, les fausses accusations, le jugement, la nudité, la souffrance, le mépris, la crucifixion, la mort. Pourquoi ?

Parce qu’il met  la volonté du Père au-dessus de sa propre volonté :

Voici, je viens … pour faire, ô Dieu, ta volonté.   Hébreux.10:7a

Osons-nous prier : « Que ta volonté soit faite! » Cette prière est non seulement la plus difficile que Jésus ait prononcée, mais elle est aussi la plus importante de  toutes celles qu’il a  adressées à Son Père. Cette prière représente la plus importante des supplications ! «Que ta volonté soit faite! »

Ainsi, au cours de sa vie sur terre, Jésus, avec de grands cris et des larmes, a présenté des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et il a été exaucé, à cause de sa soumission à Dieu. Bien qu’étant Fils de Dieu, il a appris l’obéissance par tout ce qu’il a souffert. Bible du Semeur

                                                                                                              Hébreux 5 : 7 et 8

 

C’est la plus importante de toutes les prières que les hommes ont fait monter vers Dieu: « Que ta volonté soit faite! »  Elle permet à Jésus d’obtenir la plus grande victoire de toute l’éternité sur le péché, la mort et l'enfer.

Les grumeaux de sang de Jésus nous parlent. Jésus a soumis sa volonté à son Père pour que nous soyons sauvés de la mort éternelle. Par son obéissance, Jésus nous invite, à notre tour, à soumettre notre volonté particulièrement rebelle au Père, afin que sa volonté s'accomplisse dans nos vies.

Avant d'appartenir à Jésus, notre volonté était particulièrement rebelle à Dieu et à sa Parole. Notre volonté nous a été donnée parfaite, à l’image et à la ressemblance de Dieu. Elle est devenue corrompue, anesthésiée, rebelle, c'est-à-dire selon l’image, la ressemblance, la nature de celui qui est devenu notre père : Satan.

Maintenant, nous avons reçu la liberté de soumettre notre volonté à notre vrai Père car, en Jésus, nous en recevons  la capacité.

Le sang de Jésus a coulé de sa tête pour que nous ayons la victoire dans le combat qui se livre dans nos pensées.

La croix a été plantée au lieu-dit « Golgotha ». Ce qui signifie crâne, c'est-à-dire le lieu où se tient et se livre le combat dans nos pensées.

 

La guerre du pinacle : qu’est-ce le pinacle ?

 

Le dictionnaire le Petit Robert nous donne  cette signification : désigne le sommet d’un édifice, ce terme est plus particulièrement affecté au temple de Jérusalem.

Le diable l’emmena dans la ville sainte, le plaça sur le haut du temple et lui dit : Si tu es Fils de Dieu, jette-toi en bas, car il est écrit : Il donnera à ses anges des ordres à ton sujet, et ils te porteront sur leurs mains, de peur que ton pied ne heurte une pierre.                                                                     Matthieu 4 : 5 et 6

La version Jérusalem dit : le diable l’emmena sur le pinacle du temple, à la place de haut du temple.

 

Jésus ne s'est pas laissé piéger et a répondu : tu ne tenteras pas le Seigneur ton Dieu.

Ma maison sera une maison de prière.                                   Luc 19:45 et 46b

Voici le combat ou la tentation de Jésus sur le pinacle du temple de Jérusalem. C’est l’endroit qui représente le lieu le plus élevé. Celui qui le domine en détient l'autorité  tout entière. Il en a la domination. Satan influence déjà l'intérieur du temple par le commerce qui s'y tient alors que ce lieu devait être une maison de prière. C'est pourquoi Jésus a chassé les vendeurs du temple. N'oublions jamais que Satan est celui qui  profane par son commerce :

Par la multitude de tes iniquités, Par l’injustice de ton commerce, Tu as profané tes sanctuaires ; Je fais sortir du milieu de toi un feu qui te dévore, Je te réduis en cendre sur la terre, Aux yeux de tous ceux qui te regardent. 

                                                                                                                                    Ézékiel 28 : 18

Nous remarquons que Jésus chasse les vendeurs du temple et toutes leurs iniquités. Seulement après avoir gagné la victoire sur le pinacle. En effet celui qui détient ce lieu peut exercer son autorité sur tout le temple. Le diable a essayé de profaner Jésus en l'amenant à pécher pour qu'il soit disqualifié.

Le diable va essayer de l'entraîner dans des actes de magie, de démonstration insensée qui l’auraient certainement entraîné dans la mort. Satan a falsifié la Parole citée. Oui Dieu envoie ses anges à notre secours quand nous nous tenons dans son obéissance. Seulement à ce moment-là « ils exécutent ses ordres en obéissant à sa parole »                      Psaume 103 : 20

 

Comment appliquer la victoire de Jésus sur le pinacle dans nos vies ?

 

Aujourd'hui, Dieu n’habite plus des temples de pierres, mais des temples de chair : nos corps. Tout du moins pour ceux qui ont accepté Jésus comme Sauveur et Seigneur de leur vie : Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint–Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous–mêmes ? Car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit, qui appartiennent à Dieu.                                                        1Corinthiens 6 : 19 et 20 

Où se situe notre pinacle ? Sur la partie la plus élevée ou le sommet du temple que nous sommes : notre tête, notre cerveau et plus particulièrement dans nos pensées. C'est là que se tient la plus grande confrontation : soit nos pensées sont sous l'influence de Jésus soit sous celle Satan : l'homme est tel que sont ses pensées.                           Proverbes 23 : 7a 

Nous sommes sous la domination de celui qui contrôle nos pensées. Elles engendrent des actes bons ou mauvais selon leur provenance. Tout cela affecte notre identité, notre relation avec le Père, notre cœur qui est le sanctuaire de nos vies.

Jésus a gagné le combat sur le pinacle du temple. Maintenant, il nous appartient de nous approprier cette victoire pour chacune de nos vies. Ensuite, nous pourrons chasser « les vendeurs du temple » dans nos vies, nous libérer du moule dans lequel le monde veut nous entraîner. Ainsi, nous offrirons un culte d'adoration en répondant à cette parole de Jésus : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force.                                                                        Luc 10 : 27

Quand notre pinacle ou nos pensées sont sous l'influence du diable, la paralysie d'action vient. Il cherche à nous entraîner dans l'isolement d'abord. La paralysie nous fait perdre toute liberté. Nous avons besoin de secours comme le paralytique que Jésus guérit :

 

Des gens vinrent à lui, amenant un paralytique porté par quatre hommes. Comme ils ne pouvaient l’aborder, à cause de la foule, ils découvrirent le toit de la maison où il était, et ils descendirent par cette ouverture le lit sur lequel le paralytique était couché.  Jésus, voyant leur foi, dit au paralytique : Mon enfant, tes péchés sont pardonnés.  Il y avait là quelques scribes, qui étaient assis, et qui se disaient au-dedans d’eux : comment cet homme parle-t-il ainsi ? Il blasphème. Qui peut pardonner les péchés, si ce n’est Dieu seul ?

Jésus, ayant aussitôt connu par son esprit ce qu’ils pensaient au-dedans d’eux, leur dit : pourquoi avez-vous de telles pensées dans vos cœurs ? Lequel est le plus aisé, de dire au paralytique : Tes péchés sont pardonnés, ou de dire : lève-toi, prends ton lit, et marche ?

Marc 2 : 3 à 9

Que représente le toit de cette maison ? 

Le pinacle parce que Jésus a ouvert le pinacle en gagnant la victoire contre Satan. Il a ouvert la porte et gagné la victoire sur la paralysie et la mort. Toutes les autres portes de cette maison étaient inaccessibles. Et la seule entrée possible, c'était le pinacle à condition de rentrer dans la victoire de Jésus.

Les quatre amis représentent les quatre clés que Jésus a utilisées pour sa victoire du pinacle ou pour ouvrir la porte du ciel.

Un paralytique : est une personne qui a perdu partiellement ou totalement sa sensibilité, dans une ou plusieurs parties de son corps. La paralysie attaque l’encéphale, la moelle épinière ou certains nerfs.

 

Le troisième jardin

 

Le troisième jardin nous le trouvons dans l’évangile de Jean : Or, il y avait un jardin dans le lieu où Jésus avait été crucifié, et dans le jardin un sépulcre neuf, où personne encore n’avait été mis. Ce fut là qu’ils déposèrent Jésus, à cause de la préparation des Juifs, parce que le sépulcre était proche.                                                                                    Jean 19 : 41 et 42 

Ce jardin marque la fin de la nature adamique ou la nature de rébellion, pécheresse. Elle a été crucifiée avec le corps de Jésus et mise au tombeau dans ce jardin. Dans ce jardin, la mort a été vaincue. Jésus en est ressorti avec les clés du séjour des morts dans les mains.

Trois jours plus tard, ce jardin devient le jardin de la résurrection. Nous voyons le premier-né d’entre les morts se relever avec une nouvelle nature. Cette nouvelle nature est celle que Jésus nous offre aujourd’hui.

Résumons l’histoire de ces trois jardins: la mort est  venue dans le jardin d’Eden, par la désobéissance d’un seul. Jésus soumet sa volonté à son Père dans le deuxième jardin : le jardin de Getshémané.

La vie éternelle nous est acquise par la mort, volontaire et par amour, d’un seul dans le troisième jardin, celui du sépulcre qui devient le jardin de la résurrection.

 

 

 

Publié dans Identité en Jésus

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article