Jésus avait une vision, celle d’aller à la croix

Publié le par Fils d'Abraham en Jésus mon sauveur

Dans le mot vision, nous avons vi et Sion.

C’est donc la vie en Sion, la vie, l’activité révélée à  ceux qui sont nés d’en haut, en nouveauté de vie.

Des peuples s’y rendront en foule, et diront : Venez, et montons à la montagne de l’Eternel, A la maison du Dieu de Jacob, Afin qu’il nous enseigne ses voies, Et que nous marchions dans ses sentiers. Car de Sion sortira la loi, Et de Jérusalem la parole de l’Eternel.                              Esaie 2 : 3

Et de Sion il est dit : Tous y sont nés, Et c’est le Très-Haut qui l’affermit. L’Eternel compte en inscrivant les peuples, C’est là qu’ils sont nés.

Et ceux qui chantent et ceux qui dansent s’écrient : Toutes mes sources sont en toi.

                              Psaumes 87 : 5 à 7

 La vision, c’est une vue avec les yeux de l’intérieur, les yeux du cœur, les yeux spirituels.

La Bible nous enseigne en Genèse 1 qu’au commencement, l’Esprit de Dieu planait, se mouvait au-dessus de l’abime. Il était en activité et Il a amené à la vie des choses qui n’existaient pas avant que la parole créatrice soit libérée.

Avec la vision, nous avons aussi la pro vision, c’est-à-dire l’équipement, les dons nécessaires à la réalisation. Le mot provision vient du latin « provisio » qui signifie : prévoyance. Une vision, dans le cas présent, c’est une œuvre que Dieu a préparée dans sa prescience. Bien sûr, il a préparé la provision afin qu’elle se réalise. Comme sa parole, les œuvres qu’il a préparées sont sept fois épurées.

Les paroles de l’Eternel sont des paroles pures, un argent éprouvé sur terre au creuset, et sept fois épuré. 

                                        Psaumes 12 : 7

 

Celui qui reçoit une vision devient responsable de sa réalisation, bien sûr sous la conduite du Saint-Esprit.

 C’est pourquoi je vous la partage aujourd’hui comme une semence venant du cœur du Père afin qu’elle s’enracine dans le vôtre. La septième année est commencée depuis la Pâque 2013.

Une vision se présente toujours sous un aspect prophétique. Dans sa réalisation, notre part consiste à croire et à exercer notre foi, pour qu'elle se réalise. Notre rôle consiste également à nous bouger dans l'Esprit et par l'Esprit comme les roues dans la vision d’Ézékiel, qui vont droit devant elles.

Chacun marchait droit devant soi ; ils allaient où l’Esprit les poussait à aller, et ils ne se tournaient point dans leur marche. Ces êtres vivants avaient l’aspect de braises incandescentes : ils paraissaient embrasés comme des torches brillantes. Le feu courait entre ces êtres vivants ; ils avaient l’éclat du feu et des éclairs jaillissaient de ce feu.

En cheminant, elles allaient de leurs quatre côtés, et elles ne se tournaient point dans leur marcher. Ézékiel 1 : 12 : 13 et 17

Ces versets attirent notre attention sur plusieurs aspects :

- Avoir été touché par le feu incandescent du Saint-Esprit,

- Être entouré de ce feu comme il entoure le trône de Dieu,

-Aller droit devant soi.

Une vision, c’est un moyen de servir Dieu selon sa volonté. Sans vision, il est impossible de s'aimer les uns les autres car chacun restera attaché à un esprit d'indépendance, de solitude. Mais derrière l'esprit d'indépendance, nous trouvons l'esprit d'empire : le péché est un empire et celui qui se cache derrière se nomme un empereur.

Dans une assemblée, sans vision commune, il n'y a pas de cohésion possible. Il est impossible d'avancer dans une direction commune, celle de Dieu, de progresser, de rentrer dans les œuvres préparées d'avance. Il est impossible de trouver la sécurité, le repos de Dieu, etc.

Il y a une grande différence entre ceux qui se tiennent dans la vision de Dieu et ceux qui restent en dehors. Comme le dit la Bible, sans vision les gens périssent. Dans notre cœur doit brûler le désir de la voir se réaliser, se manifester. Nous servons Dieu selon sa volonté, dans l'Esprit, seulement si nous sommes dans sa vision. Dans une assemblée, la vision motive et rend fort ; elle donne le feu, lutte contre la tiédeur.

Jésus avait une vision, celle d’aller à la croix afin de rassembler tous les enfants du Père

 

 Jésus a rencontré beaucoup d'obstacles pour qu'elle se réalise, même de la part de l’un de ses proches, Pierre, qui veut le détourner. Celui qui reçoit une vision en est responsable. La parole prophétique ou la vision ne se réalise pas automatiquement : il faut se battre, marcher dans cette vision. Nous venons de le voir avec Jésus, qui  a dû se battre.

 Bien sûr, devant une vision il est toujours nécessaire de se poser la question : Est-elle charnelle ou vient-elle de Dieu ? La vision de Dieu dégage une puissance pour produire des fruits.

 En conséquence, roi Agrippa, je n’ai point résisté à la vision céleste.                                    Actes 26 :19

Voilà un modèle que donne l'apôtre Paul : ne pas être désobéissant dans une vision, obéir à la vision que Dieu nous confie.

En réalité, cette vision n’est pas tombée dans mon cœur par hasard, elle brûlait dans mes entrailles depuis des années, sans que je sois capable de l’exprimer.

Pendant plusieurs années, avec mon épouse, nous avons servi dans la communauté des Hommes d’Affaires du Plein Evangile. Mon grand désir, dans la communauté de base, nommée chapitre, c’était que chaque membre puisse apprendre à exprimer ses dons, ses talents, comme de jeunes pousses qui commencent à s’épanouir. J’ai toujours rencontré une farouche opposition. La même opposition se manifestait dans l’assemblée où nous étions engagés.

Nous l’avons quittée fin décembre 2005. Un peu plus de trois mois après, je recevais cette vision comme pour confirmer ce qui était déjà dans mon cœur.

 

 Pourquoi Dieu a- t-il attendu ce moment pour agir ? Il attendait que je quitte le chronos pour me faire rentrer dans son Kairos. Je l’exprime autrement : Il attendait que je quitte le premier bouquet lié,  pour rentrer, sans le savoir à ce moment-là, dans le gros bouquet. J’ignorais que cette vision existait dans le cœur de Dieu.

 

En grec, il existe deux mots pour désigner le temps.

Chronos : qui désigne le temps qui se déroule avec les années qui se succèdent inexorablement, qu’il soit long ou court. Il se présente toujours comme un temps linéaire. Les dates du calendrier, passées, présentes ou à venir, matérialisent le temps chronos ou linéaire qui se déroule comme un long fil. Ce bouquet lié représente ce temps du chronos.

Kairos : désigne le temps favorable pour agir, pour entreprendre une action, une œuvre, une nouvelle saison dans laquelle Dieu nous offre de rentrer, le temps de la moisson par exemple.

Toutefois, nous ne sortons jamais du « chronos » pour rentrer dans le « kairos » sans abandon, sans déchirure ou rupture, sans renoncement, sans mise à mort, aussi bien sur le plan naturel que spirituel. Ce bouquet représente le temps de l’entrée dans le kairos.

 

Celui qui reçoit une vision devient responsable de sa réalisation avec Dieu bien sûr, sous la conduite du Saint-Esprit : Saül et les Amalécites

 

 Avec la vision, Dieu donne la provision. Nous en avons un exemple avec le roi Saül à qui Dieu demande d'exterminer les Amalécites.

Dès que Saül eut tourné le dos pour se séparer de Samuel, Dieu lui donna un autre cœur, et tous ces signes s’accomplirent le même jour.

Lorsqu’ils arrivèrent à Guibea, voici, une troupe de prophètes vint à sa rencontre. L’Esprit de Dieu le saisit, et il prophétisa au milieu d'eux.       1 Samuel 10 : 9 et 10 

 

Ces versets nous parlent de la nouvelle naissance promise dans le livre du prophète Ezéchiel.

Je vous donnerai un cœur nouveau, et je mettrai en vous un esprit nouveau ; j’ôterai de votre corps le cœur de pierre, et je vous donnerai un cœur de chair.

 Je mettrai mon Esprit en vous, et je ferai en sorte que vous suiviez mes ordonnances, et que vous observiez et pratiquiez mes lois.  

                                 Ezéchiel 36 :26 et 27

 

Malgré cette provision Saül ne sortira pas du premier bouquet et de tous ses liens. Nous y reviendrons plus loin.

 Saül répondit : Ne suis-je pas Benjamite, de l’une des plus petites tribus d’Israël ? Mon clan n’est-il pas le plus petit de tous les clans des tribus de Benjamin ? Pourquoi donc me parles-tu de la sorte ?

                                             Samuel 9 : 21 

Saül adresse ces paroles à Samuel qui va le oindre comme roi

 

L’Eternel s’était juré de détruire les Amalécites (des descendants d’Esaü) qui s’était opposés au retour des Hébreux entre l’Egypte et la terre promise.

 L’Eternel dit à Moïse : Ecris cela dans le livre, pour que le souvenir s’en conserve, et déclare à Josué que j’effacerai la mémoire d’Amalek de dessous les cieux.

 Il dit : Parce que la main a été levée sur le trône de l’Eternel, il y aura guerre de l’Eternel contre Amalek, de génération en génération.       Exode 17 : 14 et 16 

 

L’Eternel avait choisi la tribu de Benjamin, à laquelle appartenait Saül pour détruire les Amalécites. Cette vision, l’Eternel l’avait confiée au roi Saül par la bouche de Samuel : Ainsi parle l’Eternel des armées : Je me souviens de ce qu’Amalek fit à Israël, lorsqu’il lui ferma le chemin à sa sortie d’Egypte.

 Va maintenant, frappe Amalek, et dévouez par interdit tout ce qui lui appartient ; tu ne l’épargneras point, et tu feras mourir hommes et femmes, enfants et nourrissons, bœufs et brebis, chameaux et ânes.                             1 Samuel 15 : 2 et 3 

Publié dans Identité en Jésus

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