Il m’a envoyé guérir ceux qui ont cœur tourmenté dit Jésus
L’Eternel a choisi Saül comme roi d’Israël, pour gouverner son peuple. Nous constatons comment Saül s’est laissé dominer par la peur. Il a laissé la peur rentrer dans sa vie. Il est devenu un homme tourmenté. Son tourment il la transmit autour de lui et notamment sur la vie de David. Les esprits de tourment l’on amené à la folie au désir de tuer…
Maintenant regardons les conséquences produites sur la vie de David. David a connu le déchirement de l’âme. Il a souffert d’abus émotionnel dans sa vie, ce sont les abus que connaissent tous les tourmentés, David les vivait à cause de Saül son beau-père. Ecoutons David qui fait monter vers Dieu, son cri pour obtenir sa délivrance :
Psaume 7 –2 à 7 : Eternel, mon Dieu ! Je cherche en toi mon refuge ; Sauve moi de tous mes persécuteurs, et délivre moi, Afin qu’ils ne me déchirent pas, comme un lion Qui dévore sans que personne vienne au secours.
Eternel, mon Dieu ! Si j’ai fait cela, S’il y a de l’iniquité dans mes mains, Si j’ai rendu le mal à celui qui était paisible envers moi, Si j’ai dépouillé celui qui m’opprimait sans cause, Que l’ennemi me poursuive et m’atteigne, Qu’il foule à terre ma vie, Et qu’il couche ma gloire dans la poussière !
Lève-toi, ô Eternel ! Dans ta colère, Lève toi contre la fureur de mes adversaires, Réveille toi pour me secourir, ordonne un jugement !
L’Eternel juge les peuples : Rends-moi justice, ô Eternel ! Selon mon droit et selon mon innocence !
Mets un terme à la malice des méchants, Et affermis-le juste, Toi qui sondes les cœurs et les reins, Dieu juste !
David vit le déchirement dans son âme. Il voit l’ennemi prêt à le dévorer, et personne ne vient à son secours. David vit dans la crainte et la fureur de ses adversaires, sont âme est agitée. Il a perdu le repos. Nous le constatons dans le verset suivant, son esprit est abattu au- dedans de lui. IL discerne les pièges de l’ennemi sur sa route. Il est abandonné, isolé, personne ne s’intéresse à lui ou à son âme. Ceux qui le poursuivent sont plus forts que lui. A un certain moment, Saül le poursuit avec 3000 hommes de guerre. David se cache dans les cavernes plusieurs fois pour échapper à la mort.
Psaumes 142 : 4 à 8 :
De ma voix je crie à l’Eternel, De ma voix j’implore l’Eternel.
Je répands ma plainte devant lui, Je lui raconte ma détresse. Quand mon esprit est abattu au–dedans de moi, Toi, tu connais mon sentier. Sur la route où je marche Ils m’ont tendu un piège.
Jette les yeux à droite, et regarde ! Personne ne me reconnaît, Tout refuge est perdu pour moi, Nul ne prend souci de mon âme. Eternel ! C’est à toi que je crie. Je dis : Tu es mon refuge, Mon partage sur la terre des vivants.
Sois attentif à mes cris ! Car je suis bien malheureux. Délivre-moi de ceux qui me poursuivent ! Car ils sont plus forts que moi. Tire mon âme de sa prison, Afin que je célèbre ton nom !
David dit à Dieu que son âme est prise dans un piège tendu par ses ennemis. Ensuite David déclare que son âme et dans une prison. Il se sent pressé, oppressé, il étouffe à cause de la méchanceté. Il se heurte à des murs qui enferment, séquestrent son âme. Il vit le tourment, la peur, le rejet…il est obligé de fuir pour sauver sa vie.
1 Samuel 22 –1 : David partit de là, et se sauva dans la caverne d’Adullam. Ses frères et toute la maison de son père l’apprirent, et ils descendirent vers lui.
David est amené à se cacher dans une caverne pour échapper à la folie meurtrière de Saül, son beau-père. Saül terrorise sa famille, y compris son gendre : David. Remarquons le nom de la caverne Adulllam, qui signifie « justice du peuple » David a trouvé la caverne de la justice ou autrement dit, Dieu est avec lui pour le sauver.
Rappelons que les serviteurs de Saül ont cherché un musicien pour jouer dans la présence de Saül, lors de ses crises de dépression, de tourment. Pendant que David jouait de la harpe, l’esprit de dépression, de tourment desserrait son étau, dans la vie de Saül. Il trouvait du calme, un temps de répit, de repos, pendant que David jouait. Pendant ce temps Saül gardait sa lance ou son épée à la main. Son épée symbolise son tourment dont il aurait voulu ou cherchait à se débarrasser en le projetant sur quelqu’un d’autre, une personne de son entourage. Plusieurs fois, David s’est retrouvé comme étant la cible choisie. Sur le plan physique David a toujours échappé à la folie meurtrière de Saül. Mais son âme a reçu les flèches ou la lance projetée par Saül. Il est difficile d’être confronté à la mort et au tourment et de sortir indemne, dans son âme, dans de telles situations.
David se leva et s’enfuit le jour même loin de Saül. Il arriva chez Akisch roi de Gath.
1 Samuel 21-11 à 15 :
Les serviteurs d’Akisch lui dirent : N’est ce pas là David, roi du pays ? N’est ce pas celui pour qui l’on chantait en dansant : Saül a frappé ses mille, Et David ses dix mille ?
David prit à cœur ces paroles, et il eut une grande crainte d’Akisch, roi de Gath. Il se montra comme fou à leurs yeux, et fit devant eux des extravagances ; il faisait des marques sur les battants des portes, et il laissait couler sa salive sur sa barbe.
Akisch dit à ses serviteurs : Vous voyez bien que cet homme a perdu la raison ; pourquoi me l’amenez-vous ? Est ce que je manque de fous, pour que vous m’ameniez celui–ci et me rendiez témoin de ses extravagances ? Faut il qu’il entre dans ma maison ?
David est allé chercher refuge et sécurité chez le roi Akisch, roi philistins, c’est-à-dire le plus grand ennemi d’Israël. Son nom signifie : « je serai noirci de peur » Il est roi dans la ville de Gath qui signifie : pressoir de la vendange. Imaginons, pendant la dernière guerre, un français qui va chercher refuge et sécurité auprès d’Hitler pour échapper au tourment et à la mort ! Un français qui vient de tuer des milliers d’allemands. C’est ce qui vient de se passer avec David qui vient de tuer des milliers de philistins.
Pour Akisch, David est un ennemi. Les hommes d’Akisch le reconnaissent et disent à leur roi:
Les gens de la cour d’Akisch lui dirent : N’est ce pas là David, le roi du pays ? N’est ce pas celui pour qui l’on chantait en dansant : Saül a abattu ses milliers, et David ses dizaines de milliers !
David prit au sérieux ces paroles ; il avait très peur d’Akisch, roi de Gath. NBS
Il cherche un refuge, la paix, mais les paroles sorties de la bouche des serviteurs ‘d’Akisch, à nouveau la peur le saisit : il eut très peur.
En réalité, les véritables ennemis d’Israël ce ne sont pas les hommes » philistins » mais le dieu qu’ils adorent : Dagon, dieu de l’agriculture et des semences. Voilà auprès de qui David, pour échapper au tourment, cherche refuge, secours, lui le oint de l’Eternel. Aujourd’hui nous trouvons le dieu Dagon dans les jeux de rôles= Dungeon and Dragons comme le premier seigneur des Abysses, manigançant la chute dorcus et de Graz’zt avec son seigneur Demorgnon.
À ce moment-là David vivait avec une âme fragmentée au double : en « faisant des marques sur les portes ou en battant les portes, et laissait sa bave couler sur sa barbe » c’est comme s’il cherchait à se libérer, à libérer son âme de toute la folie, des tournements et de leurs conséquences infligés par Saül depuis des années. Il agissait comme un aliéné mental, sa vie était en danger, chaque fois qu’ils se retrouvaient dans la présence de Saül.
Cela nous montre comment les esprits de peur, de tourment et de folie se liguent contre leur proie.
C’est ainsi qu’un esprit de tourment peut devenir très fort sur une famille. David était membre de la famille de Saül, puisqu’il avait épousé l’une de ses filles. D’un une famille l’esprit de tourment peut être manifesté à travers le père. Certains de ses enfants, en se mariant, vont rester sous cette domination, en épousant un bourreau ou une personne tourmentée, qui a son tour les tourmentera. Quand un esprit de tourment rentre et s’installe dans une maison, il va lier les différents membres par la peur, la servitude, la folie.
David savait qu’il avait un problème avec son âme, mais il en a accepté la prise de conscience. C’est à travers le psaume 32 que nous le découvrons :
Psaume 32- 3 à 5 : Tant que je me suis tu, mes os se consumaient, Je gémissais toute la journée ;
Car nuit et jour ta main s’appesantissait sur moi, Ma vigueur n’était plus que sécheresse, comme celle de l’été.
Je t’ai fait connaître mon péché, je n’ai pas caché mon iniquité ; J’ai dit : J’avouerai mes transgressions à l’Eternel ! Et tu as effacé la peine de mon péché
À travers le Psaume 23, qui sort de la bouche de David, nous comprenons que David reçoit la délivrance de la part de l’Eternel : « Il restaure mon âme. »
Psaume 23 :
C’est un psaume de délivrance
L’Eternel est mon berger : je ne manquerai de rien. Il me fait reposer dans de verts pâturages, Il me dirige près des eaux paisibles. Il restaure mon âme, Il me conduit dans les sentiers de la justice, A cause de son nom. Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, Je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : Ta houlette et ton bâton me rassurent.
Tu dresses devant moi une table, En face de mes adversaires ; Tu oins d’huile ma tête, Et ma coupe déborde.
Oui, le bonheur et la grâce m’accompagneront Tous les jours de ma vie, Et j’habiterai dans la maison de l’Eternel Jusqu’à la fin de mes jours.
Toutes les paroles de ce psaume nous montrent l’âme d’un homme apaisée, restaurée qui trouve sa relation et sa communion avec Dieu. IL connait le repos, la consolation, la délivrance. Il ne fuit plus la peur, le tourment. Ils découvrent les verts pâturages, les eaux paisibles, la justice, maintenant une table est dressée face à ses adversaires. Il ne fuit plus ses adversaires. C’est eux qui se tiennent à distance. Il connait le bonheur et la grâce, sa coupe déborde. A nouveau il redécouvre la présence du Saint-Esprit. La relation avec le Saint-Esprit à travers l’onction. Il répand autour de lui les bénédictions qu’il reçoit. Il connaît le bonheur de la grâce : Psaume 131- 1 et 2 : Eternel ! Je n’ai ni un cœur qui s’enfle, ni des regards hautains ; Je ne m’occupe pas de choses trop grandes et trop relevées pour moi.
Loin de là, j’ai l’âme calme et tranquille, Comme un enfant sevré qui est auprès de sa mère ; J’ai l’âme comme un enfant sevré.
Dans un message précédent nous vu la définition du verbe tourmenter : réduire, presser, serrer, assiéger, oppresser ;
Il existe une deuxième définition : mettre à l’épreuve (des métaux) par une pierre de touche, pierre siliceuse utilisée pour la vérification de la pureté de l’or ou de l’argent par examen d’une rayure par cette pierre.
C’est-à-dire, tant que cette pierre siliceuse laisse une rayure ou une trace sur l’or ou l’argent, celui-ci a besoin, à nouveau de subir l’épreuve du feu pour en extraire les impuretés restantes.
C’est une image pour nos âmes : Tant que nos âmes auront besoin de libération, de délivrances, de guérisons, de délivrances des liens d’âmes, la peur et le tourment laisseront des traces ou des rayures sur nos âmes et l’ennemi aura une emprise sur nos vies.
L’or et l’argent ont besoin du feu pour être purifiés, solidifiés. Nos âmes ont besoin du feu du Saint-Esprit, de l’amour et l’œuvre de la grâce, de l’œuvre de la croix pour être purifiées, défragmentées, unifiées. C’est bien de cela qu’il s’agit, sortir de la division qui résulte de l’œuvre du péché dans nos vies. Ainsi nous vivrons dans l’amour agapè et nous rendrons un culte d’adoration à celui qui nous aime et qui a donné sa vie pour notre réconciliation avec lui-même. Cette réconciliation nous la vivrons vraiment lorsque nous serons réconciliés avec nous-mêmes d’abord.
Luc 10 — 27 : Il répondit : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force, et de toute ta pensée ; et ton prochain comme toi–même.
Deux points importants sont à retenir :
1 — aimer Dieu de tout notre cœur, de toute notre âme, de toute notre force et de toute notre pensée
2 — « et ton prochain comme toi-même »
Pour satisfaire le premier point l’unité doit régner en chacun d’entre nous. Notre âme doit d’abord être libérée, unifiée, restaurée, délivrée de la peur, du tourment, afin que nos pensées soient claires.
Nous devrions être des personnes à la pensée claire. L’esprit de peur, de tourment a pour but de mettre en nous des modes de pensée déformée, et des fausses perception, des pensées erronées, une vérité tordue ou empoisonnée (comme tout ce qui vient de l’arbre de la connaissance du bien et du mal) des idées fausses au sujet des gens et des situations.
— « aime ton prochain comme toi-même » Qui peut s’aimer vraiment avec une âme divisée ? Personne.
Pourtant Jésus ne nous demande pas une option en nous disant : aime ton prochain comme toi-même, non c’est un commandement. Si nous n’obéissons pas, nous sommes dans le péché.
Voilà une autre raison pour laquelle il nous faut libérer nos âmes de la peur, du tourment sous toutes ses formes. Ajoutons encore que si n’aimons pas notre prochain, aimons-nous vraiment Dieu que nous ne voyons pas ?
Quand Jésus nous demande d’aimer notre prochain comme nous même. En ce qui nous concerne, c’est un peu comme s’il nous disait : tu sais, je n’ai sur terre, personne de plus proche de toi, que toi-même pour aimer ton âme, quelque soit son état, voudrait tu le faire pour moi ?
Ce que à quoi nous sommes tentés de répondre : mais comment puis je m’aimer si tout le monde me déteste, et si je ne me trouve pas attirant à cause de toutes les souffrances ou les divisions de mon âme, ou mes circonstances de vie.
Répétons le nous avons été créé à l’image et à la ressemblance de celui qui nous a donné la vie. C’est le seul modèle qu’il possède et qu’il aime, car Dieu s’aime lui-même.
Cet amour il le projette dans ses œuvres, comme la lance de Saül. Il ne peut faire autrement, car en lui, il n’y a pas l’ombre d’une variation