Jésus est-il vivant aujourd'hui ? ou ressuscité
Certains pensent que Jésus est encore quelque part dans le tombeau contrairement à ce que déclare la Bible.
Récemment, des
archéologues ont déclaré avoir trouvé le tombeau de Jésus et son corps.
Il est vrai que, dans un premier temps, les disciples eux-mêmes doutèrent de la résurrection de Jésus. La Bible nous le montre dans le chapitre 24 de l'évangile de Luc : le premier jour de la semaine, des femmes se rendent au tombeau pour embaumer son corps. Elles virent que la pierre du sépulcre avait été roulée, c'est-à-dire le tombeau ouvert.
Elles ne virent pas le corps de Jésus. Elles sont saisies de frayeur. Elles voient deux anges dans le tombeau qui occupent la place où le corps de Jésus avait été déposé.
Les anges leur dirent : Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant ? Il n'est pas ici ; il est ressuscité.
Il n’est point ici, mais il est ressuscité. Souvenez vous de quelle manière il vous a parlé, lorsqu’il était encore en Galilée, et qu’il disait : Il faut que le Fils de l’homme soit livré entre les mains des pécheurs, qu’il soit crucifié, et qu’il ressuscite le troisième jour. Et elles se souvinrent des paroles de Jésus.
Luc 24- 6 à 8
Quelles sont les paroles de Jésus dont elles se souvinrent ?
Il (Jésus) ajouta qu’il fallait que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, par les principaux sacrificateurs et par les scribes, qu’il soit mis à mort, et qu’il ressuscite le troisième jour. Luc 9 : 22
A leur retour du sépulcre, elles annoncèrent toutes ces choses aux onze, et à tous les autres. Celles qui dirent ces choses aux apôtres étaient Marie de Magdala, Jeanne, Marie, mère de Jacques, et les autres qui étaient avec elles.
Ils prirent ces discours pour des rêveries, et ils ne crurent pas ces femmes.
Luc 24-9 et 10
Avant de nous assurer que Jésus est bien ressuscité, c'est-à-dire vivant aujourd'hui, posons-nous la question : Est-il réellement mort ?
Car avant de ressusciter, il faut connaître la mort, seul un mort peut ressusciter.
Certains déclarent que Jésus, suite à sa crucifixion, a simplement connu un coma profond dont il se serait sorti le matin de la résurrection.
Alors comment Jésus aurait-il eut la force de rouler la pierre qui ferme le sépulcre ?
Cette pierre pèse plus de 1000 kg, d’autre part elle était scellée sur son côté extérieur par les soldats Romains.
Nous précisons que cette pierre était encastrée et se roulait dans une rainure située à l’extérieur du sépulcre.
Maintenant, nous proposons de réfléchir sur l’état dans lequel se trouvait Jésus au moment de sa mise au tombeau. Jésus avait subi les trente neuf coups de fouet et même certainement plus.
Les soldats romains l’avaient frappé avec toute la cruauté qui les animait. A chaque coup de fouet, le sang giclait. Certainement que Jésus était complètement exsangue.
La crucifixion était un supplice horrible. Même ceux que l’on descendait parfois de la croix, après un court laps de temps, mouraient des suites de leurs blessures.
Le procès et la mort de Jésus ont fait l'objet de beaucoup de publicité dans les films. Un grand nombre de personnes tenaient à ce que Jésus ne survive pas.
D'autres se sont occupés de son corps après sa mort. La Bible nous cite notamment Nicodème qui était venu de nuit vers Jésus.
Nicodème, qui
auparavant était allé de nuit vers Jésus, vint aussi, apportant un mélange d’environ cent livres de myrrhe et d’aloès. Ils prirent donc le corps de Jésus, et l’enveloppèrent de bandes, avec les aromates, comme c’est la coutume d’ensevelir chez les Juifs.Jean 19 : 39 et 40
Comment au bout de trois jours dans le tombeau, sans soin et sans nourriture, Jésus aurait-il retrouvé les forces nécessaires pour rouler cette pierre sur laquelle il n’existait aucune prise de l’intérieur ?
Jésus est- il réellement mort ?
1)- Les soldats vinrent donc, et ils rompirent les jambes au premier, puis à l’autre qui avait été crucifié avec lui.
S’étant approchés de Jésus, et le voyant déjà mort, ils ne lui rompirent pas les jambes ; mais un des soldats lui perça le côté avec une lance, et aussitôt il sortit du sang et de l’eau. Jean 19-32 à 34
Nous savons aujourd'hui que le phénomène de séparation du sang coagulé et du sérum ou de l'eau est une preuve médicale que Jésus était bien mort quand son corps a été déposé au tombeau. Jean ne l'a pas écrit, parce qu'il ne connaissait pas cette réalité médicale à cette époque. Voilà une preuve médicale que Jésus a bien connu la mort.
2)-un disciple de Jésus nommé Joseph d'Arimathée demande à Pilate le gouverneur romain, la permission de prendre le corps de Jésus sur la croix :
L’ensevelissement du corps de Jésus par Joseph d’Arimathée nous confirme sa mort : Arriva Joseph d’Arimathée, conseiller de distinction, qui lui–même attendait aussi le royaume de Dieu. Il osa se rendre vers Pilate, pour demander le corps de Jésus. Pilate s’étonna qu’il soit mort si tôt ; il fit venir le centenier et lui demanda s’il était mort depuis longtemps. S’en étant assuré par le centenier, il donna le corps à Joseph. Marc 15-43 à 45
Et le déposa dans un sépulcre neuf, qu’il s’était fait tailler dans le roc. Puis il roula une grande pierre à l’entrée du sépulcre, et il s’en alla.
Matthieu 27 : 60
Ensuite, la mort de Jésus est attestée par le rapport du centenier romain envoyé par Pilate
Chacun des quatre évangiles nous citent une référence attestant la mort de Jésus.
Jésus poussa de nouveau un grand cri, et rendit l’esprit. Matthieu 25-50
Mais Jésus, ayant poussé un grand cri, expira.
Marc 15-37
Jésus s’écria d’une voix forte : Père, je remets mon esprit entre tes mains. Et, en disant ces paroles, il expira. Luc 23-46
Quand Jésus eut pris le vinaigre, il dit : Tout est accompli. Et, baissant la tête, il rendit l’esprit.
Jean 19-30
L'évangile de Jean nous précise que les soldats romains n'ont pas brisé les jambes de Jésus parce qu'il était déjà mort.
Etait-il important que Jésus connaisse la mort, expérimente la mort ?
C’est dans sa propre mort que Jésus nous a rejoints au plus profond de notre détresse. Il a connu les deux aspects de la mort : comme Dieu ou comme homme pour l’avoir expérimentée.
Comment aurait-il pu dire : je suis la résurrection et la vie s’il n’avait expérimenté la mort. S’il n’avait pas connu la mort, il n’aurait pas expérimenté la résurrection : Jésus lui dit : Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même s’il meurt ; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? Jean 11 : 25 et 26
Bien sûr, Jésus a ressuscité des morts. Toutefois, il existe une grande différence entre ressusciter des morts et être ressuscité des morts. C’est la raison pour laquelle il était important que Jésus connaisse la mort, afin d’expérimenter et de confirmer qu’il est bien la résurrection et la vie. Tout ce que Jésus dit, il le vit, l’expérimente. Sa mort et sa résurrection nous confirment qu’il a bien la capacité de nous ressusciter un jour.
Bouddha et Mahomet sont restés au stade de la connaissance de la théorie ou du spécialiste.
Jésus nous dit encore
Je suis le premier et le dernier, et le vivant. J’étais mort ; et voici, je suis vivant aux siècles des siècles. Je tiens les clés de la mort et du séjour des morts. Apocalypse 1 : 18
Ce verset nous permet de découvrir une autre facette importante concernant la mort et la résurrection de Jésus : Il a repris les clés du séjour des morts à celui qui les détenait injustement : Satan. Maintenant, Jésus peut nous délivrer de la captivité de la mort.
Jésus avait lui-même annoncé sa mort plusieurs fois dans les évangiles
Dès lors Jésus commença à faire connaître à ses disciples qu’il fallait qu’il aille à Jérusalem, qu’il souffre beaucoup de la part des anciens, des principaux sacrificateurs et des scribes, qu’il soit mis à mort, et qu’il ressuscite le troisième jour. Matthieu 16-21
Ici, nous remarquons que Jésus ne dissocie pas sa mort de sa résurrection.
Maintenant, nous allons nous attarder sur les faits et les agissements des principaux sacrificateurs et des pharisiens après la mise au tombeau du corps de Jésus.
Les enseignements de Jésus, ses miracles, ses reproches qu’il adressait aux sacrificateurs et aux pharisiens les agaçaient beaucoup. Il provoquait également des grincements de dents, de la jalousie car il attirait les foules à lui. C'était devenu insupportable pour eux.
Ils cherchaient depuis longtemps un moyen de le faire disparaître, de le tuer : mais sans que cet acte soit perpétré par eux. C'est la raison pour laquelle ils ont eu recours aux romains, les envahisseurs qui asservissaient Israël ou les ennemis d’Israël.
Le souverain
sacrificateur Caïphe, qui était en exercice quand Jésus comparu devant lui, en est un exemple. Il avait été nommé souverain sacrificateur en l'an 18 par Valérius Gratus, préfet Romains de la Judée à cette époque.
Voilà ce qui explique, en partie, la déclaration suivante de Caïphe envers Jésus, même si elle a une valeur prophétique. Il dit de Jésus : Si nous le laissons faire, tous croiront en lui, et les Romains viendront détruire et notre ville et notre nation.
L’un d’eux, Caïphe, qui était souverain sacrificateur cette année là, leur dit : Vous n’y comprenez rien ; vous ne réfléchissez pas qu’il est dans votre intérêt qu’un seul homme meure pour le peuple, et que la nation entière ne périsse pas. Dès ce jour, ils résolurent de le faire mourir.
Jean 11 : 49 et 49
Cette déclaration de Caïphe révèle plusieurs aspects
1 Caïphe défend et essaie de sauvegarder sa fonction devant les autorités romaines.
2-officiellement, il semble défendre les intérêts de la nation d'Israël. En fait c'est de la supercherie, un mensonge puisqu'il collabore avec les ennemis d'Israël.
3-en collaborant avec les Romains, Caïphe à trouvé une solution pour exécuter Jésus sans avoir lui-même, en apparence, du sang sur les mains.
Devant les autorités romaines, les principaux sacrificateurs et les pharisiens présentent Jésus comme un roi concurrent de César. Ils déclarent :
Après l'ensevelissement de Jésus, les principaux sacrificateurs continuent d'œuvrer sous le couvert des autorités romaines. Ils leur demandent qu’une garde soit établie autour du sépulcre où Jésus avait été déposé.
Devant ces mêmes autorités romaines, les principaux sacrificateurs et les pharisiens présentent Jésus comme un roi concurrent de César. Ils déclarent même :
« Nous n'avons pas d'autre roi que César. »
Comme si pendant la dernière guerre, les Français avaient déclaré : nous n’avons pas d’autre chef hormis Hitler.
Bien sûr, toutes ces paroles résultent de mensonges, de manigances pour que les autorités romaines voient en Jésus un danger contre l'empereur César et l'instigateur d’une révolte contre les Romains car il attire les foules à lui.
Les pharisiens et les principaux sacrificateurs craignent que les disciples de Jésus viennent enlever son corps et le déclarent ressuscité. Ces hommes traitent Jésus d'imposteur. Ils vont trouver Pilate pour lui demander de parer à toute tentative d'enlèvement. Pilate leur donne satisfaction. Le tombeau sera gardé et scellé jusqu'au troisième jour.
Ils s’en allèrent, et s’assurèrent du sépulcre au moyen de la garde, après avoir scellé la pierre. Matthieu 27-66
Le matin du troisième jour, la Bible nous précise
Il y eut un tremblement de terre. Nous précisons que dans tout ce qui va se manifester autour ou dans le tombeau ce matin du troisième jour, rien n'est provoqué par les hommes, ni contre la garde romaine ou l'autorité romaine.
Après le sabbat, à l’aube du premier jour de la semaine, Marie de Magdala et l’autre Marie allèrent voir le sépulcre. Et voici, il y eut un grand tremblement de terre ; car un ange du Seigneur descendit du ciel, vint rouler la pierre, et s’assit dessus. Son aspect était comme l’éclair, et son vêtement blanc comme la neige. Les gardes tremblèrent de peur, et devinrent comme morts.
Mais l’ange prit la parole, et dit aux femmes : Pour vous, ne craignez pas ; car je sais que vous cherchez Jésus qui a été crucifié.
Il n’est point ici ; il est ressuscité, comme il l’avait dit. Venez, voyez le lieu où il était couché.
Et voici, Jésus vint à leur rencontre, et dit : Je vous salue. Elles s’approchèrent pour saisir ses pieds, et elles l’adorèrent.
Alors Jésus leur dit : Ne craignez pas ; allez dire à mes frères de se rendre en Galilée : c’est là qu’ils me verront.
Pendant qu’elles étaient en chemin, quelques hommes de la garde entrèrent dans la ville, et annoncèrent aux principaux sacrificateurs tout ce qui était arrivé. Ceux–ci, après s’être assemblés avec les anciens et avoir tenu conseil, donnèrent aux soldats une forte somme d’argent, en disant : Dites : Ses disciples sont venus de nuit le dérober, pendant que nous dormions.
Et si le gouverneur l’apprend, nous l’apaiserons, et nous vous tirerons de peine. Les soldats prirent l’argent, et suivirent les instructions qui leur furent données. Et ce bruit s’est répandu parmi les Juifs, jusqu’à ce jour. Matthieu 28 : 1 à 6 - 9 et 10 -11