Choisissons la bonne pierre angulaire : le roc ou le sable ?
Dans l’Évangile de Matthieu chapitre 7, Jésus nous dit que nous avons le choix entre deux modèles pour édifier nos fondations soit sur le roc ou soit sur le sable. Le roc désigne Jésus et sa Parole, le sable évoque nos œuvres charnelles, les fausses doctrines ou les œuvres du Nouvel Ordre Mondial dont les initiales donne : NOM, c’est le nom que le diable nous propose pour escamoter le Nom de Jésus.
Pourtant Dieu lui–même a posé les fondations de son édifice et elles restent inébranlables, portant de part et d’autre, en guise de sceau, les inscriptions suivantes : « Le Seigneur connaît ceux qui lui appartiennent » et « Qu’il se détourne du mal, celui qui affirme appartenir au Seigneur ». 2 Timothée 2 : 19
Chacun d’entre nous, nous sommes son édifice et notre Dieu nous offre des fondations inébranlables. Afin d’y demeurer détournons du mal, voilà le commandement qui nous est donné. Dans les versets qui suivent conseils nous sont donnés.
Vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus–Christ lui–même étant la pierre angulaire. En lui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint dans le Seigneur. En lui vous êtes aussi édifiés pour être une habitation de Dieu en Esprit Ephésiens 2 : 20 à 23
Nous avons besoin pour cela de la puissance du sang du Jésus, de l’eau de la Parole de Dieu pour laver nos âmes. Lors de la nouvelle naissance notre esprit est régénéré mais notre âme continue de vivre selon le passé. Elle a besoin d’être purifiée, remplie de la Parole de Dieu. Nous y trouvons des failles qui ont besoin de disparaître soit par la guérison, soit par la délivrance. Nous devons nous aligner sur les principes du royaume de Dieu et abandonner les principes de ce monde c'est-à-dire du royaume des ténèbres dans lequel nous naissons tous.
Jésus dit à celui qui va devenir l'apôtre Pierre : je bâtirai mon église : Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur ce roc je bâtirai mon Eglise, et que les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle. Matthieu 16:18
Nous précisons que Jésus parle de bâtir sur la révélation que Pierre vient de recevoir du Père et non sur l’homme. (Tu es le fils de Dieu)
Par ce verset jésus se révèle comme le bâtisseur parfait ou le véritable constructeur.
Quand nous acceptons Jésus comme notre Seigneur et Sauveur nous devenons sa construction, son temple.
La Bible nous dit qu’il y a un temps pour chaque événement de la vie : Un temps pour abattre, et un temps pour bâtir. Ecclésiaste 3 : 3b
Remarquons bien l’ordre du travail à accomplir : abattre d’abord et ensuite construire.
Afin d'édifier nos fondations spirituelles nous devons être équipés avec l'onction de Jérémie qui a reçu l'onction de bâtir. Regarde, je t’établis aujourd’hui sur les nations et sur les royaumes, pour que tu arraches et que tu abattes, pour que tu ruines et que tu détruises, pour que tu bâtisses et que tu plantes. Jérémie 1 : 10
Nous remarquons que dans ce verset s'applique le contenu des versets d'Ecclésiaste que nous venons de voir. Avant de bâtir nous constatons qu'il y a quatre actions à mener :
Arracher,
Abattre,
Ruiner
Détruire
Et ensuite bâtir et planter.
La Bible nous en donne un exemple avec Gédéon à qui l’Eternel demande de renverser l’autel du dieu Baal établie par son père. Ensuite Gédéon obéit à l’Eternel en lui bâtissant un autel qu’il va lui consacrer par un sacrifice : Dans la même nuit, l’Eternel dit à Gédéon : Prends le jeune taureau de ton père, et un second taureau de sept ans. Renverse l’autel de Baal qui est à ton père, et abats le pieu sacré qui est dessus. Tu bâtiras ensuite et tu disposeras, sur le haut de ce rocher, un autel à l’Eternel, ton Dieu. Tu prendras le second taureau, et tu offriras un holocauste, avec le bois de l’idole que tu auras abattue.
Juges 6 :25 et 26
Nous allons nous arrêter sur cet acte d’obéissance de Gédéon face à l’ordre donné par l’Eternel. Gédéon n’est pas responsable de l’iniquité de son père qui consiste à adorer d’autres dieux et à leur offrir des sacrifices publiquement. Son père désobéit au deuxième commandement de Dieu : tu ne feras pas d’images taillées… et tu ne te prosterneras pas devant elle. Rappelons que cette faute ou iniquité retombe sur les descendants jusqu’à la troisième et quatrième génération que Dieu punit, sauf si le coupable se repent, le père dans la circonstance.
Pourquoi l’Eternel demande t’il à Gédéon d’abattre l’autel de Baal édifiée par son père, plutôt qu’à un de ses frères ?
Resituons l’événement : Israël se trouve sous la domination de Madian, Amalek et les fils d’Orient qui ravagent, pillent le pays. L’Eternel choisit un homme afin de délivrer Israël : Gédéon et non un de ses frères : L’ange de l’Eternel lui apparut, et lui dit : L’Eternel est avec toi, vaillant héros ! Gédéon lui dit : Ah ! mon seigneur, si l’Eternel est avec nous, pourquoi toutes ces choses nous sont-elles arrivées ? Et où sont tous ces prodiges que nos pères nous racontent, quand ils disent : L’Eternel ne nous a–t–il pas fait monter hors d’Egypte ? Maintenant l’Eternel nous abandonne, et il nous livre entre les mains de Madian ! L’Eternel se tourna vers lui, et dit : Va avec cette force que tu as, et délivre Israël de la main de Madian ; n’est–ce pas moi qui t’envoie ?
L’Eternel lui dit : Mais je serai avec toi, et tu battras Madian comme un seul homme.
Juges 6 :12 à 14 et 16
Maintenant posons-nous la question suivante : que serait-il arrivé si Gédéon était parti combattre les ennemis d’Israël sans plus de précision de la part de l’Eternel ? Il aurait mené un combat dans la chair, contre un ennemi physique qui dévorait les récoltes d’Israël. Nous allons constater que l’Eternel va lui donner un plan qui est valable pour chacun d’entre nous : gagner le combat dans le spirituel avant d’engager le combat dans le naturel, chaque fois que nous oublions ce principe nous sommes en dehors de la volonté de Dieu : Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes. Ephésiens 6 : 12
Gédéon n’a rien à se reprocher, mais il hérite des conséquences des iniquités de son père sans le savoir ou tout du moins il semble l’ignorer. Gédéon marche par la vue, il ne voit qu’un ennemi physique qui détruit, pille ses récoltes ou le fruit de son travail. L’Eternel lui révèle la véritable cause de tous ces désastres et de ces invasions : l’adoration du dieu Baal à qui son propre père a élevé un autel et offre sûrement des sacrifices de sang. Donc la cause est spirituelle. L’Eternel lui donne la stratégie à suivre afin de libérer Israël de ses ennemis : enlever tous droits spirituels, en renversant et détruisant la cause : l’autel et le pieu sacré et dédié à Baal. Toutes victoires sur un ennemi doivent d’abord être spirituelles afin d’en constater les effets dans le naturel.
Appliquons ce principe à nos vies à nos âmes, même si nous sommes l’objet de menace de mort comme Gédéon : Lorsque les gens de la ville se furent levés de bon matin, voici, l’autel de Baal était renversé, le pieu sacré placé dessus était abattu, et le second taureau était offert en holocauste sur l’autel qui avait été bâti. Ils se dirent l’un à l’autre : Qui a fait cela ? Et ils s’informèrent et firent des recherches. On leur dit : C’est Gédéon, fils de Joas, qui a fait cela. Alors les gens de la ville dirent à Joas : Fais sortir ton fils, et qu’il meure, car il a renversé l’autel de Baal et abattu le pieu sacré qui était dessus. Juges 6 : 28 à 30
Enfin nous relevons que Gédéon n’a pas agi seul : Gédéon prit dix hommes parmi ses serviteurs, et fit ce que l’Eternel avait dit ; mais, comme il craignait la maison de son père et les gens de la ville, il l’exécuta de nuit, et non de jour. Juges 6 : 27
Souvenons-nous des Hébreux quand ils ont été libérés de l'Égypte, physiquement ils étaient libres mais leur âme restait pleine des pensées, des manières de vivre reçues en Égypte, notamment en ce qui concerne l’habitude de murmurer.
Nous ne pouvons construire valablement que si nos vies sont édifiées sur la pierre angulaire qui est Jésus : L’honneur est donc pour vous, qui croyez. Mais, pour les incrédules, La pierre qu’ont rejetée ceux qui bâtissaient Est devenue la principale de l’angle, et une pierre d’achoppement et un rocher de scandale. 1 Pierre 2 : 7
Car Jésus est le sage maître-d'oeuvre ou sage architecte qui possède tous les plans nécessaires afin de bâtir nos vies selon les principes du royaume de Dieu dans lequel nous avons été transportés après la nouvelle naissance, pardon de nos péchés, à la réconciliation avec le Père. Alors
Le marteau de la Parole de Dieu nous sera nécessaire afin de briser toutes les fausses pierres angulaires qui proviennent des doctrines étrangères royaume de Dieu, de notre culture, de l’éducation que nous avons reçue. Quand nos vies sont édifiées en Jésus nous devenons forts, agréables au Père. Nous devenons son temple, il nous construit à son image à l'œuvre du Saint-Esprit et il nous change de gloire en gloire.
Souvenons-nous également de ce verset : Si l’Eternel ne bâtit la maison, Ceux qui la bâtissent travaillent en vain ; Si l’Eternel ne garde la ville, Celui qui la garde veille en vain. Psaume 127 : 1
Notre âme, avant la nouvelle naissance se présente comme une nature déchue, comme une terre informe et vide, sous la domination de notre péché et ancrée sur les failles de nos lignées familiales, paternelles et maternelles.
Dans le naturel, une faille se présente par une rupture dans l’écorce terrestre. De même il existe des failles dans nos âmes, dans nos fondations, elles peuvent être de nature spirituelle si nous avons rendu des cultes à des idoles ou à d’autres dieux que l’Eternel. Ces pratiques introduisent du sable dans nos fondations, elles amènent la confusion, la rébellion et donnent de la puissance à l’ennemi de nos âmes.
Les failles peuvent être d’ordre émotionnelle, sentimentale etc. Il est possible d’en trouver dans une famille, dans un couple.
Voici des synonymes de faille : brèche, crevasse, défaillance, faiblesse, fracture, fêlure. Il existe des fêlures qui ne sont pas toujours visibles ou à peine visibles, par exemple dans un récipient, un plat, une assiette, il en est de même dans nos âmes.
La Bible nous dit que dans derniers les jours : Sache que dans les derniers jours surgiront des temps difficiles. Car les gens seront égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, orgueilleux, blasphémateurs, rebelles envers leurs parents, ingrats, sacrilèges, insensibles, implacables, médisants, sans maîtrise de soi, cruels, ennemis du bien, traîtres, emportés, aveuglés par l’orgueil, amis du plaisir plus que de Dieu ; ils garderont la forme extérieure de la piété, mais ils en renieront la puissance. Eloigne-toi de ces gens-la : 2 Timothée 3 : 1 à 5
Toutes ces choses ne se produisent pas spontanément dans nos vies ou dans la vie des personnes. Il y a d’abord eu une semence de plantée, soit dans nos vies ou dans nos lignées familiales dont nous héritons à notre insu.
C’est ce que Jésus nous dit dans la parole de l’ivraie et du bon grain : Il leur proposa une autre parabole, et il dit : Le royaume des cieux est semblable à un homme qui a semé une bonne semence dans son champ. Mais, pendant que les gens dormaient, son ennemi vint, sema de l’ivraie parmi le blé, et s’en alla. Lorsque l’herbe eut poussé et donné du fruit, l’ivraie parut aussi. Les serviteurs du maître de la maison vinrent lui dire : Seigneur, n’as–tu pas semé une bonne semence dans ton champ ? D’où vient donc qu’il y a de l’ivraie ? Il leur répondit : C’est un ennemi qui a fait cela.
Matthieu 13 : 24 à 28a
Dans tous ses comportements d'hommes nous retrouvons celui qui s'est rebellé contre Dieu lui-même en cherchant à prendre sa place. Ensuite cette semence a été plantée dans le cœur d’Adam et Eve et ses descendants jusqu'à nous. Au début Satan a planté une semence dans le cœur de l'homme. Depuis la venue de Jésus sur terre qui est venue semer la parole de Dieu, Satan plante des hommes et des femmes qui propagent l'ivraie dans le champ de Dieu et même dans des assemblées chrétiennes. Il en sera ainsi jusqu’au temps de la grande moisson qui s'effectuera à la fin des temps, c'est à dire au moment de l'accomplissement de la dernière parabole du royaume, celle du filet.
Nous sommes dans le temps de la moisson pour le blé et l'ivraie, l'un ne parvient pas à la maturité sans l'autre : Il leur proposa une autre parabole, et il dit : Le royaume des cieux est semblable à un homme qui a semé une bonne semence dans son champ. Mais, pendant que les gens dormaient, son ennemi vint, sema de l’ivraie parmi le blé, et s’en alla. Lorsque l’herbe eut poussé et donné du fruit, l’ivraie parut aussi. Les serviteurs du maître de la maison vinrent lui dire : Seigneur, n’as–tu pas semé une bonne semence dans ton champ ? D’où vient donc qu’il y a de l’ivraie ? Il leur répondit : C’est un ennemi qui a fait cela.
Matthieu 13:24 à 28a
Qu’est ce que l’ivraie ?
En grec, ivraie se dit : zizanion, ce qui signifie zizanie en français. L’ivraie ressemble au blé mais les grains sont noirs.
L’ivraie produit une graine toxique : un poison mortel. D’autre part, il empêche le blé de se développer normalement en épuisant le sol. Au départ, l’un et l’autre sont identiques. La différence apparaît à la moisson. L’ivraie dresse fièrement son épi, signe de l’orgueil : semence du diable, destinée au feu de la destruction. Le blé ou son épi, ploie, s’incline sous le poids du fruit qu’il porte, comme un homme qui se prosterne devant Dieu pour lui rendre toute la gloire du fruit qu’il porte. Son fruit va demeurer éternellement.
Alors comment procéder ? Deux modèles se présentent à nous : l'un d'entre eux nous trouvons son origine dans l'arbre de la connaissance du bien et du mal, c'est celui dans lequel nous naissons et qui a pour instigateur Satan lui-même. Ce modèle, aujourd'hui nous est proposé par le Nouvel Ordre Mondial ou le royaume de la bête dont nous parle le livre de l'Apocalypse. Le modèle qui nous intéresse et qui nous permet de bâtir sur de bonnes fondations provient de l'arbre de vie ou Jésus lui-même. Tant que nos fondations ne seront pas établies sur le modèle que nous propose Jésus, nous serons et dirons comme Jérémie : pourquoi ma plaie est-elle douloureuse, et ne veut-elle pas guérir ? Serais-tu pour moi comme une source trompeuse, comme une eau dont on n'est pas sur ?
C'est pourquoi ainsi par le l'Eternel : si tu sépares ce qui est précieux de ce qui est vil tu seras comme ma bouche. Jérémie 15:18 et 19
Ces paroles nous invitent à appliquer ce principe de séparation dans nos fondations.
C’est la raison pour laquelle il est important de confier nos vies au Seigneur des brèches ou Jésus lui-même : David se rendit donc jusqu’à Baal–Peratsim et les battit là. Puis il déclara : Comme les eaux rompent une digue, l’Eternel a fait une brèche devant moi dans les rangs de mes ennemis. C’est pourquoi on a donné à ce lieu le nom de Baal–Peratsim (le Maître des brèches). Bible du Semeur 2 Samuel 5 : 20
Comme David nous avons besoin de confier nos vies au Seigneur des brèches afin qu’il élimine nos ennemis. Ensuite nous deviendrons des réparateurs de brèches : Les tiens rebâtiront sur d’anciennes ruines, Tu relèveras des fondements antiques ; On t’appellera réparateur des brèches, Celui qui restaure les chemins, qui rend le pays habitable.
Esaïe 58 : 12