La grâce de Dieu résulte de l’obéissance de Jésus

Publié le par Fils d'Abraham en Jésus mon sauveur

Dés son enfance, la Bible nous montre Jésus comme étant obéissant ou soumis.

Puis il (Jésus) descendit avec eux, pour aller à Nazareth, et il leur était soumis. Sa mère gardait ces choses dans son cœur. Et Jésus croissait en sagesse, en stature et en grâce (Charis) devant Dieu et devant les hommes.                                  Luc 2 : 51-52

 

 Là, nous constatons que la soumission (ou l’obéissance) de Jésus précède sa croissance en sagesse, en stature et en grâce devant Dieu et les hommes. Sa croissance en sagesse, en stature et en grâce devant Dieu et les hommes résultent de sa soumission ou de son obéissance. Dans la vie de Jésus, l’obéissance vient toujours en premier. Nous aussi, pour croître, nous avons besoin d’un cœur obéissant à Dieu et d’avoir un caractère qui accepte l’obéissance et d’être repris quand c’est nécessaire.

 Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce (Charis) et de vérité. Et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du fils unique venu du Père.            Jean 1 : 14

Nous remarquons là encore que la grâce vient avant la vérité ; la grâce lui donne la capacité d’être vérité.

C’est lui qui dans les jours  de sa chair, a présenté avec de grands cris et avec des larmes des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et il a été exaucé à cause de sa piété. Il a appris bien qu’il soit fils, l’obéissance par les choses qu’il a soufferte.

                                                                                                  Hébreux 5 : 7

L’obéissance de Jésus libérait la grâce dans sa vie et la grâce le rendait capable d’obéir. Car, c’est la puissance de la grâce qui produisait en lui l’obéissance à la volonté du Père. Il doit en être de même dans nos vies : voilà la clé pour chacun d’entre nous. Le contraire de la grâce se nomme le légalisme ou l’intellectualisme. Ni l’un ni l’autre ne nous donnent la capacité de l’obéissance, sinon par obligation.

Cette attitude d’obéir par obligation nous amène tôt ou tard soit dans la rébellion, soit dans le découragement, l’épuisement : d’être obligé de toujours produire des efforts. Alors que la grâce met en nous l’amour pour obéir et y demeurer c'est-à-dire d’habiter dans les commandements du Père, comme Jésus.

De même j’ai gardé dans les commandements de mon Père et que je demeure dans son amour.                                                   Jean 15 : 10b

 

 Que signifie : Garder les commandements de mon Père ? Sinon y obéir. Du fait que Jésus obéissait à son Père, il demeurait dans son amour. La désobéissance l’aurait amené à sortir de l’amour du Père. Et à sortir de la grâce, il aurait perdu son état de grâce.

 L’amour éveille l’amour en retour, et l’amour une fois éveillé, désire plaire. Autrement dit, l’amour du Père éveillait en lui le désir de lui plaire, de lui être agréable (ou d’être gracieux) et de lui obéir.

Oui cette attitude le rendait gracieux aux yeux du Père. Nous aussi, nous serons gracieux si nous demeurons dans l’obéissance et l’amour du Père.

Jésus y trouvait là l’autorité, la capacité ou la grâce d’exercer l’autorité, car la grâce donne la capacité d’exercer l’autorité manifestée dans l’obéissance.

Ils étaient frappés de sa doctrine, car il enseignait comme ayant autorité, et non pas comme les scribes.                                  Marc 1 :22

 

Les scribes se tenaient sous la loi et dans la désobéissance donc sans la grâce et sans l’autorité.

La grâce ne peut être reçue que par la foi et l’obéissance.

 

 Et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce (Charis) par le moyen de la rédemption, qui est en Jésus-Christ.                       Romains 3 : 24

Car c’est par grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres afin que personnes ne se glorifie.                             Ephésiens 2-8 et 9

 

Dans l’ancien testament, nous remarquons que Dieu accordait sa miséricorde à quelques personnes. La grâce est pour tous ceux qui croient par le moyen de la foi en Jésus. Elle nous est donnée par le sacrifice de Jésus. Dans le « tout est accompli ».

La grâce est à la disposition de tous ceux qui plaident coupables sans chercher à se justifier devant Dieu ou en accusant les autres comme l’ont fait Adam et Eve. Nous ne devons pas craindre de plaider coupable à 100% pour obtenir grâce devant le Père sans chercher des causes  atténuantes.

Maintenant, avançons au trône de la grâce avec assurance par le sang de Jésus, car c’est lui qui en a ouvert l’accès. C’est lui qui a ouvert cette voie nouvelle. Il nous met au bénéfice de la réconciliation qu’il a obtenu du Père en notre faveur, ou la grâce qu’il a obtenu.

  Maintenant, le Père nous attend au trône de la grâce, pour nous pardonner, chaque fois que nous en avons besoin, pour nous présenter devant lui, nous avons à reconnaître sa sainteté. Il est Dieu.

 

Ce n’est pas un dû mais un don qui nous est obtenu par Jésus (la grâce). La grâce nous attire dans une relation Père-fils. Oui Dieu veut être connu comme Père. Il n’est pas le juge qui attend le coupable mais un Père qui attend son enfant, pour lui accorder le pardon, comme dans la parabole du fils prodigue.

Le fils prodigue plaide coupable auprès de son père, lors de son retour et il goûte la puissance de la grâce de son père. (Luc 15 : 11 et suite.)

 

La grâce est beaucoup plus qu’un cadeau non mérité ou même le salut par grâce. Elle est une puissance de Dieu qui gouverne dans nos vies. Nous devons être gouvernés par le pouvoir de la grâce divine.

 La grâce nous donne le pouvoir de dire « non » au péché, de le dominer. La grâce de Dieu nous rempli de zèle pour accomplir les bonnes œuvres, préparées d’avance. La grâce de Dieu nous donne la capacité d’obéir à la parole de Dieu, aux commandements de Dieu. Sans moi, vous ne pouvez rien faire, dit Jésus.

 Nous avons vu que la grâce c’est Jésus, à cause de son obéissance et du fait qu’il demeure dans l’amour du Père. Autrement dit, sans la grâce, nous ne pouvons rien faire, puisque sans la grâce, nous sommes sous la loi.

Sans moi vous ne pouvez rien faire.                                                           Jean 15 :5

 

Ce qui signifie : je suis la grâce et le don de la grâce donnée par le Père. Sans moi, la grâce, vous n’accomplirez que des œuvres de la chair qui sont étrangères et hostiles au royaume de Dieu et vous retournerez sous la loi.          

La grâce opère en nous dans 7 domaines, c'est donc beaucoup plus que le salut par grâce :

 

1) Nous sommes gratuitement justifiés, pardonnés, rendus justes

 Ils sont tous gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus.                             Romains 3.24

Tout ceci est par Christ donc par l'œuvre de la croix.

En Lui, nous avons la rédemption par son sang, le pardon des péchés selon la richesse de sa grâce.               Ephésiens 1.7

 

2) Sauvés de la mort éternelle

Car c'est par grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu.                                                     Ephésiens 2.8

La grâce, non seulement nous sauve, mais elle est une puissance qui nous garde pour conserver et demeurer dans le salut. Préserve une personne en péril. Sauver = "sozo" en grec = délivrer, protéger, guérir, préserver, faire le bien, restaurer la personne dans son ensemble, garder en sécurité, sauver de la destruction.

Car Dieu, à cause du sacrifice de Jésus, et de l’abondance de la grâce qui en découle, désire nous restaurer, nous rétablir complètement dans notre esprit, notre âme, notre corps.

3) Nous sommes héritiers 

Afin que justifiés par sa grâce nous devenions héritiers dans l'espérance de la vie éternelle.                                        Tite 3.7

 C'est pourquoi, les héritiers le sont par la foi, pour que ce soit par grâce, afin que la personne soit assurée à toute la postérité, non seulement celle qui est sous la loi, mais aussi à celle qui a la foi d'Abraham.                                              Romains 4.16

 

 Nous sommes devenus héritiers des promesses faites à Abraham. Romains 8.17a. Nous sommes héritiers de Dieu et cohéritiers de Christ.

 

4) Nous sommes fortifiés par la grâce

 Toi donc, mon enfant, fortifie-toi dans la grâce qui est en Jésus Christ, ou puise ta force dans la grâce qui est en Jésus Christ.

                                                2 Timothée 2.1

5) Nous croyons par grâce

 Mais c'est par la grâce du Seigneur Jésus Christ que nous croyons être sauvés, de la même manière qu'eux.             Actes 15.11

 Pierre parle des païens.

6)     La grâce nous donne le pouvoir de régner.

Si par l'offense d'un seul la mort à régné par lui seul, à plus forte raison, ceux qui reçoivent l'abondance de la grâce et du don de la justice, régneront-ils dans la vie par Jésus Christ lui seul.        Romains 5.17

Nous avons été créés pour donner. Elle nous donne le pouvoir de régner sur les circonstances, sur le péché.

 Car le péché n'aura pas de pouvoir sur nous, puisque vous êtes non sous la loi, mais sous la grâce.                 Romains 6.14

 Afin que, comme le péché a régné par la mort, ainsi la grâce régna par la justice pour la vie éternelle, par Jésus notre Seigneur.                                 Romains 5.21

 La vraie liberté, nous rend capable de ne plus pécher.

 

7) La grâce me donne la capacité d'accomplir les œuvres de la foi, préparées pour moi par Dieu.

Par la grâce de Dieu, je suis ce que je suis et sa grâce n'a pas été vaine envers moi. Loin de là j'ai travaillé plus qu'eux tous, non par moi, toutefois, mais la grâce de Dieu qui est avec moi. 1 Corinthiens 15.10

 

Comme pour Paul, la grâce de Dieu est avec nous pour accomplir les œuvres préparées par Dieu pour nous. Ainsi, elles deviennent des fruits de la grâce. « Ma grâce te suffit » dit Dieu à Paul, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse. C’est ce qu’il nous dit également.

La grâce nous est accordée là où nous sommes appelés, sinon nous agissons dans la chair et cela nous disqualifie aux yeux de Dieu. Là où la grâce coule, agit, le Saint-Esprit est présent et agit également. Si nous nous disqualifions, nous perdons la grâce et nous retournons sous la loi.

Nous devons annoncer la bonne nouvelle de la grâce de Dieu c'est-à-dire le salut par grâce, la vie éternelle par grâce, la guérison par grâce.

Tout cela s’obtient par le moyen de la foi dans le sacrifice de Jésus, et nous est offert par grâce (sans mérite). C’est également par grâce que Dieu nous choisit pour annoncer la bonne nouvelle de l’évangile.

 

La grâce est parfois mal comprise

 

 Certains croient malheureusement que maintenant, par la grâce, Dieu a adopté une attitude moins rigoureuse face au  péché. Certains pensent que maintenant, au temps de la grâce, les exigences de la loi sont abolies. Ce sont des mensonges grossiers. La grâce n’a rien à voir avec la complaisance et la tolérance.

 Toute grâce excellente et tout don parfait descendent d’en haut, du père des lumières. Chez lequel il n’y a ni changement, ni ombre de variation. Dieu n’a jamais changé et il ne changera jamais rien à sa parole.                      Jaques 1 :17

Il en a coûté au Père, pour que nous soyons pardonnés, rendus justes à ses yeux, par le sacrifice de son Fils unique.

 Le salaire du péché, c’est la mort. C’était vrai au temps de la loi, c’est encore vrai au temps de la grâce, à la seule différence que Jésus a déjà subi cette mort à notre place. Il a payé à notre place, nous en étions incapables.

Aujourd’hui, nous devons plaider coupable chaque fois que cela est nécessaire : haïr le péché et nous éloigner de tout ce qui pourrait ou voudrait nous y entraîner. Certains pensent ou enseignent, qu’avec le temps de la grâce Dieu change son attitude à l’égard du péché. Ils encouragent le laxisme moral et entraînent dans la voie de la perdition.

Pour eux, le salut final est acquis et certain de toute façon, peu importe ce qu’ils font, donc notre conduite n’a pas d’importance. Ceux -là montrent qu’ils n’ont rien compris ni ne savent de quoi ils parlent, quand ils parlent de la grâce de Dieu. La vraie liberté consiste à être capable de ne plus pécher.

 

Demeurer en Jésus

 

A chaque fois que nous accomplissons des œuvres pour être agréable à Dieu, nous ralentissons ou nous empêchons la grâce de couler en plénitude et nous revenons sous la loi.

 La grâce coule dans les domaines de notre vie où nous avons la connaissance des promesses de Dieu et pour lesquelles nous exerçons notre foi.

 

Nous avons accès à la grâce de Dieu par Jésus.

 C'est par lui (Jésus) que nous devons d'avoir eu par la foi accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes et nous nous glorifions dans l'espérance de la gloire de Dieu.             Romains 5 : 2

 

Il est bon que le cœur soit affermi par la grâce

 

 Ne vous laissez pas entraîner par des doctrines diverses et étrangères ; car il est bon que le cœur soit affermi par la grâce, et non par  des aliments qui n’ont servi à rien à ceux qui s’y sont attachés.                                                    Hébreux 13.9

 

Affermi signifie : stable, solide, fortifié, renforcé.

Un cœur affermi, c'est un cœur qui reconnaît que je suis juste en Jésus, par la justice de Dieu, un cœur où la grâce coule.

Un cœur affermi, c'est un cœur droit qui croit à ce que Dieu dit.

Un cœur de foi est un cœur où la grâce est établie

 

La grâce (capacité) de Dieu agit dans le cœur pour se répandre dans tout l'être. L’état du cœur est ce qui compte le plus pour recevoir la grâce et que la grâce agisse en nous. Les œuvres de la chair empêchent la grâce de couler. Dieu regarde au cœur et nous sommes en relation avec Dieu par le cœur. Il est essentiel que nous tenions compte de cet avertissement : 

 Garde ton cœur plus que tout autre chose, car de lui  coule les sources de la vie.                                        Proverbes 4 : 23

Mais si je résiste à la grâce, j’endurcis mon cœur et je perds la communion, la relation avec le Saint-Esprit et je retourne sous la loi et la malédiction.

La Bible appelle cet état être déchu de la grâce.  Souvenons- nous que Christ est la grâce, être déchu de la grâce, c’est être déchu de Christ.

Les œuvres de la chair empêchent la grâce de couler : la colère, le rejet, l’amertume, le manque de pardon, le manque de repentance. Il faut traiter tout cela, abandonner, renoncer, recevoir la guérison.

 

Ces obstacles peuvent nous ramener sous la loi et la malédiction, puisqu’il est  écrit « maudit celui qui n’accomplit pas la loi ». Nous priver de la grâce nous entraîne dans la perte de la faveur de Dieu, la bénédiction, et nous sort du « tout est accompli » de la croix. 

 

 

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