Celui-ci est mon fils bien-aimé en qui j’ai mis toute mon affection

Publié le par Fils d'Abraham en Jésus mon sauveur

Quand Jésus entend cette voix, il sort des eaux du Jourdain, d’où il vient d’être baptisé par Jean-Baptiste. Jean-Baptiste est également la voix qui crie dans le désert et prépare les cœurs à recevoir le Messie.  Celui qui va baptiser d’Esprit-Saint et de feu. Jésus n’avait pas besoin du baptême de repentance que prêche Jean-Baptiste. Mais il s’y est soumis afin d’accomplir toute justice. C’est à partir de moment là qu’il a commencé à s’identifier à nous pêcheurs. C’est ce jour-là que Jésus a commencé sa mission sur terre et la voix du Père s’est fait entendre comme pour donner son attestation : Matthieu 3 : 17 : Et voici, une voix fit entendre des cieux ces paroles : Celui–ci est mon Fils bien–aimé, en qui j’ai mis toute mon affection.

Bien-aimé signifie : aimer chèrement, trouvé tout son bon plaisir, favori, digne d’amour, estimé.

Ce terme bien-aimé est cité au moins trente fois dans le Cantique des cantiques.

 

À qui cette parole s'adresse-t-elle ? D'abord à Jésus bien sûr, quelle joie et réconfort de réentendre la voix  qu’il affectionne pardessus tout, celle de son Père qu’il n’a plus entendue depuis de nombreuses années. Voici un passage  des proverbes qui nous parle de l’intimité de Jésus avec le Père, avant sa venue sur terre : Proverbes 8 : 27 à 31 : Lorsqu’il disposa les cieux, j’étais là ; Lorsqu’il traça un cercle à la surface de l’abîme, lorsqu’il fixa les nuages en haut, et que les sources de l’abîme jaillirent avec force, lorsqu’il donna une limite à la mer, Pour que les eaux n’en franchissent pas les bords, lorsqu’il posa les fondements de la terre, j’étais à l’œuvre auprès de lui, et je faisais tous les jours ses délices, jouant sans cesse en sa présence, jouant sur le globe de sa terre, et trouvant mon bonheur parmi les fils de l’homme.

 

 Jésus a satisfait toute la justice de Dieu

 

 La justice de Dieu est l'expression de tout ce que Dieu demande et approuve. Elle est manifestée de façon absolue en Jésus-Christ lui-même, qui a satisfait à notre place à toutes les exigences de la loi :

Par sa substitution, Jésus s’est fait justice pour nous. Jésus a satisfait pleinement à toutes les obligations de la loi parce qu'elle était dans son cœur et non dans son intelligence, comme les Pharisiens ou beaucoup d’entre nous. Pour lui, elle était une loi d'amour, et non une loi d’obligation ou d’interdit. Jésus connaissait le Père. Les Pharisiens ne le connaissaient pas. Nous,  le connaissons-nous ?

 Obéir à une loi d’amour dans le cœur change tout. « Car la lettre tue » c’est à dire la loi dans la tête « mais l’Esprit vivifie », c'est-à-dire la loi dans le cœur.                      2 corinthiens 3-6

 

Jésus est vraiment celui qui a accompli toute justice. Quand ? Et où ?

 

 Quand nous posons la question à des personnes non enseignées, elles vous répondent spontanément à la croix. Cette réponse peut sembler correcte puisque Jésus, juste avant de remettre sa vie à son Père, dit : « Tout est accompli ». 

Si nous cherchons dans les évangiles et observons bien les événements qui se manifestent autour de la croix, nous verront que c’est faux. Quand Jésus était sur la croix, le ciel s’est fermé.

Depuis la sixième heure jusqu’à la neuvième, il y eut des ténèbres sur toute la terre. Et vers la neuvième heure, Jésus s’écria d’une voix forte : Eli, Eli, lama sabachtani ? C’est–à–dire, Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as–tu abandonné ?                        Matthieu 27 : 45 et 46

 

La fin de ce verset nous rapporte que Jésus, sur la croix, s’est senti abandonné, rejeté par son Père. D’ailleurs Jésus s’adresse à son Dieu et non plus à son Père.

Il y a une grande différence entre « accomplir toute justice » et « tout est accompli » La première expression marque le point de départ de la mission de Jésus. En quelque sorte il se soumet à un examen d’entrée devant son Père. La deuxième expression « tout est accompli », dans la bouche de Jésus, exprime la finalité de sa mission réussie.

Dans notre langage contemporain nous disons, d’une personne qui postule un emploi : elle a tout le profil pour accéder à ce poste.

Nous pouvons prendre l’exemple d’un étudiant : il passe d’abord l’examen d’entrée dans son école, pour recevoir à la fin de ses études, son diplôme. S’il avait échoué lors de son examen d’entrée, il n’aurait jamais obtenu son diplôme, il en est de même pour Jésus.

 

Cherchons dans les évangiles où Jésus nous parle de toute justice

 

Jésus a accompli toute justice lors de son baptême :

 Alors Jésus vint de la Galilée au Jourdain vers Jean, pour être baptisé par lui. Mais Jean s'y opposait, en disant : C'est moi qui ai besoin d'être baptisé par toi, et tu viens à moi !

Jésus lui répondit : Laisse faire maintenant, car il est convenable que nous accomplissions ainsi toute justice ou tout ce qui est juste, (selon les versions). Et Jean ne lui résista plus. Dès que Jésus eut été baptisé, il sortit de l'eau, et voici, les cieux s’ouvrirent, et il vit l'Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. Et voici, une voix fit entendre des cieux ces paroles : Celui -ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon affection.

                                                 Matthieu 3 : 13 à 17

Que signifie « toute justice » ? Justice prend sa racine dans le mot grec « dikaios » Voici la signification de ce mot : juste, désigne celui qui observe la loi divine, celui qui est approuvé ou accepté de Dieu, ceux dont les pensées, les paroles et les actions sont entièrement conforme à la volonté de Dieu.

Ils n’ont pas besoin de purifier leur cœur ou leur vie devant Dieu, toutefois cet état doit se manifester par des actes : Jésus (lui le juste) a manifesté cet état de cœur en se soumettant à la loi concernant le baptême de repentance destiné aux injustes.

 

Comment Jésus a-t-il accompli toute justice en demandant le baptême?

 

 Le baptême prêché par Jean était un baptême de repentance, afin de préparer les cœurs à l’arrivée prochaine de Jésus. Jean-Baptiste disait : Repentez-vous car le royaume de Dieu est proche. Des foules entières venaient confesser leurs péchés.

 

Jésus avait-il besoin de repentance ?

 

Non, puisqu'il n'a pas connu le péché.

Jésus est venu non pour abolir la loi, mais pour l’accomplir. Avant lui personne n’avait observé totalement la loi de Dieu. Le baptême annoncé ou prêché par Jean représente la fin de la loi et le début d’une ère nouvelle. Le dernier acte à accomplir pour que la loi soit observée ou pratiquée totalement par Jésus. Jésus s’y est soumis volontairement en mesurant l’importance de son acte d’obéissance.

Là, nous constatons que le ciel s’est ouvert, alors que sur la croix, le ciel s’est fermé. Lors du baptême, le ciel s’ouvre et le Père déclare : Celui-ci est mon Fils bien aimé, en qui j’ai mis toute mon affection.

 

 Le Père donne son attestation, son sceau sur cette obéissance de Jésus de se conformer à la loi.

Imaginons l’étonnement des gens qui étaient présents. Depuis plus de 400 ans, le ciel était fermé et personne n’avait plus entendu la voix de Dieu.

Enfin c'est là que pour la première fois, Jésus s'est identifié à nous pécheurs, sans être coupable. C'est là qu'il a commencé à mourir à lui-même. Ce jour là, il a commencé à prendre le joug de la mort sous lequel nous étions. S'il avait raté ce premier rendez-vous, toute sa mission aurait échoué. L'œuvre accomplie sur la croix n'aurait servi à rien. Il fallait un juste qui  accomplisse totalement la loi pour qu'elle cesse de nous accuser, de nous rendre coupable devant Dieu.

 Il a effacé l'acte accusateur (de la loi) dont les ordonnances nous condamnaient, et qui subsistait contre nous. Et il l’a éliminé en le clouant à la croix.                     Colossiens 2 : 14

Comment Jésus aurait-il éliminé ce document accusateur, en le clouant à la croix si lui-même avait été transgresseur de la loi ?

Car quiconque observe toute la loi mais pèche contre un seul commandement, devient coupable de tous.                              Jacques 2 : 4

 Jésus avait bien compris toutes ces choses.

C'est comme si l'un d'entre nous, païens de nature, décide d'embrasser le judaïsme. Il devra accomplir toute la loi. Comment le pourra t'il s'il n'a pas été circoncis le huitième jour ? Telle que la loi l’ordonne. Jamais il n'y arrivera puisqu'il a raté le premier commandement de la loi.

La bonne nouvelle la voici : Christ a été circoncis pour moi, le huitième jour:

 

 C'est en lui que vous avez été circoncis d'une circoncision que la main n’a pas faite, mais de la circoncision de Christ, qui consiste dans le dépouillement du corps de la chair.

Ayant été enseveli avec lui par le baptême, vous êtes aussi ressuscités en lui et avec lui, par la foi en la puissance de Dieu, qui l'a ressuscité des morts. Vous qui étiez morts par vos offenses et par l'incirconcision de votre chair, il  vous a rendu à la vie avec lui, en nous  faisant  grâce pour toutes nos offenses.   Colossiens 2 :11et 12

Il en aurait été de même pour Jésus s'il n'était pas passé par le baptême de repentance pour s'identifier à nous.

 C'est bien là, et ce jour-là que Jésus a accompli « toutes justices ». Ce jour là, le ciel s'est ouvert et la voix du Père s'est fait entendre à nouveau. Par sa voix « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection », Le Père atteste l’identité de Jésus. Il approuve son obéissance sa soumission à la loi en recevant le baptême de repentance.

 Le ciel est resté ouvert sur sa vie jusqu’à la croix.

Ce jour là, Jésus est devenu la porte ouverte par laquelle le royaume de Dieu va se manifester avec des miracles, des guérisons, des captifs libérés, des aveugles qui voient, des sourds qui entendent.

Le diable viendra le tenter pendant un jeûne de quarante jours. Cette tentation ressemble à un championnat du monde de boxe qui se déroule en 15 rounds. Son adversaire a pris la fuite à la fin du troisième round.

 

La voix entendue par Jésus s’adresse aussi à nous

 

Cette voix du Père s’adressait ensuite à tous ceux qui étaient présents lors du baptême de Jésus et  à nous aujourd'hui. C’est pour cela que trois évangiles nous citent cette parole du Père : Marc 1 : 11 : Et une voix fit entendre des cieux ces paroles : Tu es mon Fils bien–aimé, en toi j’ai mis toute mon affection.

 Luc 3 : 22 : et le Saint–Esprit descendit sur lui sous une forme corporelle, comme une colombe. Et une voix fit entendre du ciel ces paroles : Tu es mon Fils bien–aimé ; en toi j’ai mis toute mon affection.

L’évangile de Matthieu nous l’avons vu ci-dessus, au début.

 

Cette voix s’adresse à tous les anges,  l’empire des ténèbres et Satan plus particulièrement ainsi que ses anges déchus.

 

Lors de la tentation par Satan, le spécialiste de la contrefaçon, le faussaire de la Parole de Dieu, de la déformation de la Parole, dira à Jésus à trois reprises : si tu es Fils de Dieu… Mais il escamote la dernière partie de la citation du Père : en qui j'ai mis toute mon affection, d'autres versions nous disent en qui je trouve tout mon bon plaisir.

Ces mêmes paroles de Satan sont prononcées par les personnes qui se moquent ou insultent Jésus crucifié : Matthieu 27 : 39 et 40 : Les passants l’injuriaient, et secouaient la tête, en disant : Toi qui détruis le temple, et qui le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi–même ! Si tu es le Fils de Dieu, descends de la croix !

Nous constatons à cette occasion combien il est important de bien connaître la Parole de Dieu afin de résister à l’adversaire dans le mauvais jour. Soyons comme les chrétiens de Bérée : Actes 17 : 10 et 11 : Aussitôt les frères firent partir de nuit Paul et Silas pour Bérée. Lorsqu’ils furent arrivés, ils entrèrent dans la synagogue des Juifs. Ces Juifs avaient des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique ; ils reçurent la parole avec beaucoup d’empressement, et ils examinaient chaque jour les Ecritures, pour voir si ce qu’on leur disait était exact.

 

Avant que Jésus ne monte à Jérusalem la voix du Père  renouvelle son affection

 

Luc 9 : 31 version Darby : et voici, deux hommes, qui étaient Moïse et Elie, parlaient avec lui, lesquels, apparaissant en gloire, parlaient de sa mort qu’il allait accomplir à Jérusalem.

Matthieu 17 : 5 : Comme il parlait encore, une nuée lumineuse les couvrit. Et voici, une voix fit entendre de la nuée ces paroles : Celui–ci est mon Fils bien–aimé, en qui j’ai mis toute mon affection : écoutez-le !

 

Marc 9 : 7 : Une nuée vint les couvrir, et de la nuée sortit une voix : Celui–ci est mon Fils bien–aimé, écoutez-le ! Certaines versions disent : obéissez-lui !

Luc 9 : 35 : Et il y eut une voix venant de la nuée, disant, Celui–ci est mon Fils bien–aimé, écoutez-le.

Cette fois- ci la voix du Père s’adresse à Jésus avant l’ultime épreuve qu’il subir : le don de sa vie par la crucifixion et à nous même. Le Père nous commande de l’écouter ou de lui obéir, écoutez-le est un impératif.

 

En Jésus nous sommes devenus aussi bien-aimé du Père. Cela fait partie de notre identité.

 

3 Jean 2 : Bien–aimé, je souhaite que tu prospères à tous égards et que tu sois en bonne santé, tout comme ton âme prospère.

3 Jean 5 : Bien–aimé, tu agis selon la foi dans tout ce que tu fais pour les frères, même étrangers 

3 Jean 11 : Bien–aimé, n’imite pas le mal, mais le bien. Celui qui fait le bien est de Dieu ; celui qui fait le mal n’a pas vu Dieu.

Pour bien-aimé, en grec nous trouvons le même mot « agapétos » qui signifie : élus, aimés, chers ;  estimé, cher, favori, digne d’amour.

Jésus se réjouit de voir que nous sommes devenus des bien-aimés du Père : Luc  11 : 21 et 22 : En ce moment même, Jésus tressaillit de joie par le Saint–Esprit, et il dit : Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants. Oui, Père, je te loue de ce que tu l’as voulu ainsi. Toutes choses m’ont été données par mon Père, et personne ne connaît qui est le Fils, si ce n’est le Père, ni qui est le Père, si ce n’est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler.

Matthieu 5 : 44 : Mais moi, je vous dis : Aimez (agapao) vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent.

Agapao signifie : Accueillir, recevoir, aimer chèrement en avoir plaisir, être content d’une chose, d’un objet. Agapao est la racine d’agapetos que nous avons vu ci-dessus et nous amène à agapè.

Aujourd’hui le ciel est à nouveau ouvert, par la voie sainte que Jésus a inaugurée par son sang. Elle nous conduit jusqu’au trône de grâce où se tient le Père.

 

 

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