Jésus saisit la jeune fille par la main et elle se leva...

Publié le par Fils d'Abraham en Jésus mon sauveur

 

 

Dans l’évangile de Luc 8 : 41 Voici un homme nommée Jaïrus qui était chef de la synagogue. Il se jeta à ses pieds et le supplia d’entrer dans sa maison parce qu’il avait une fille unique d’environ douze ans, qui se mourait.

Situons l’histoire de ce passage de l’évangile : Là encore comme avec Lazare, Jésus semble arriver en retard, une guérison sur la route, retarde son arrivée. Certainement que Jaïrus avait besoin de voir ce miracle pour édifier sa foi. Jaïrus signifie celui que Dieu éclaire. Comme parlait encore, survint de chez le chef de la synagogue quelqu’un disant : Ta fille est morte. Mais Jésus ayant entendu cela, lui dit : Ne crains pas crois seulement et elle sera sauvée.

 Lorsqu’ils furent arrivés à la maison, il ne permit à personne d’entrer avec lui, si ce n’est à Pierre, à Jean et à Jacques, et au père et à la mère de l’enfant. C’est à ceux et celle qui croient à la résurrection. Tous pleuraient en se lamentant sur elle. Alors Jésus leur dit : Ne pleurez pas, elle n’est pas morte, mais elle dort. Et ils se moquaient de lui, sachant, qu’elle était morte. Mais il la saisit par la main et dit d’une voix forte : enfant lève-toi. Et son esprit revint en elle, et à l’instant elle se leva, et Jésus ordonna qu’on lui donne à manger.

 Nous avons là un père de famille, un père d’une jeune fille unique d’environ douze ans qui se meurt. Cet homme a une particularité, il est responsable de la synagogue, c'est-à-dire à l’époque responsable de la religion juive dans sa ville. Son nom signifie « celui que Dieu éclaire »  Donc un homme qui possède la lumière de Dieu en lui. Mais cette lumière n’est pas suffisante pour sauver sa fille.

 Sa lumière a été mise sous le boisseau de la religion, de la tradition. Il a besoin d’une autre lumière que la sienne. Il a fait le bon choix en allant vers Jésus, celui qui est la lumière du monde. Jean 8 : 12 Je suis la lumière du monde, celui qui me suis ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie.

Ce papa se dirige vers le seul, qui redonne la lumière de la Vie, comprenons la lumière éternelle, à son enfant qui se bat avec ténèbres de la mort.

 Dans un premier temps, Jésus semble détourné de sa mission par l’intervention de la femme à la perte de sang qu’il guérit. Ensuite l’intervention de Jésus auprès de la jeune fille semble trop tardive : Ta fille est morte n’importune pas le maître. La réponse de Jésus adressée au père nous la connaissons : Ne crains pas, crois seulement et elle sera sauvée. (ou sozo en grec, ce mot signifie : être sauvé, guéri, délivré du danger, de la destruction, sauvé des maux qui font obstacles à la délivrance par le Messie).

 Voici le but de Jésus, non pas seulement guérir cette jeune fille ou la ressusciter, mais la sauver de la mort physique, car elle n’a pas encore accompli le nombre de ses jours, ni sa destinée sur cette terre. Lui donner avant tout la vie éternelle, le salut éternel. La résurrection physique serait bien illusoire, s’il n’y avait pas de vie éternelle et de salut éternel. Il est important de comprendre cela pour rentrer pleinement dans la compréhension  des paroles de Jésus qui suivent : Enfant lève toi… et Jésus ordonne qu’on lui donne à manger.

Est-il nécessaire de donner l’ordre à des parents normaux, de donner à manger à leur enfant, même âgé de 12 ans ?

NON. Jésus parle avant tout ici de la nourriture spirituelle dont a besoin cette jeune fille. N’oublions pas qu’elle est née dans une famille ou la religion et la tradition règnent. Elle a besoin de recevoir, d’être nourrie par la Parole de Dieu c'est-à-dire la parole vivante ou Jésus lui-même. Les paroles de Jésus adressées aux parents signifient : Cessez de la nourrir de tradition, de religion, cela ne mène  qu’a la mort éternelle.

Je lui redonne la vie physique mais elle ne lui sera profitable qui si elle reçoit ma parole ou si vous lui enseignez ma parole qui est vivante, Esprit et Vie. L’esprit de la jeune l’avait quittée et c’est lui, son esprit, avant tout qui a besoin de nourriture.

La tradition et la religion nourrissent l’âme, pas l’esprit. C’est dans son esprit que Jésus veut résider ou dans son cœur. Jésus dénote également l’obligation, pour les parents de nourrir eux-mêmes leur enfant, sur le plan spirituel tout comme ils le font sur le plan naturel ou physique. Deutéronome 4 : 9-10 : Seulement prends garde à toi et veille sur ton âme, tous les jours de ta vie, de peur que tu n’oublies les choses que tes yeux ont vues, et qu’elles ne sortent pas de ton cœur, enseigne les à tes enfants et aux enfants de tes enfants. Je veux leur faire entendre mes paroles, afin qu’ils apprennent à me craindre tout le temps qu’ils verront sur terre, et afin qu’ils les enseignent à leurs enfants.

Deutéronome 6 : 6-7 Et ces commandements que je te donne aujourd’hui seront dans ton cœur. Tu les inculqueras à tes enfants et tu en parleras quand tu seras dans ta maison, quand tu seras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras.

Jean 8 : 31-32 Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples. Vous connaitrez la vérité (c’est à dire Jésus) et la vérité vous affranchira.

La parole nous affranchit c'est-à-dire nous rend libre de l’ignorance, de la captivité de la mort. Elle apporte, communique la résurrection. La parole nous apporte la révélation du cœur du Père, de ses projets, de ses plans, de ses plans pour notre destinée.

Comme cette jeune fille était morte pour ses parents et qu’elle avait un grand prix inestimable. Nous aussi pour Dieu, nous étions morts tout en étant digne d’intérêt, d’amour, d’un grand prix : la valeur de la vie de Jésus :

 Ephésiens 2 : 1 et suite Vous étiez morts par vos (nos) péchés dans lequel vous marchiez autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de l’esprit qui agit dans les fils de la rébellion. Nous aussi, nous étions de leur nombre et nous vivions autrefois selon les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et de nos pensées, et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres. Mais Dieu qui est riche en miséricorde à cause du grand amour dont il nous aime. Nous qui étions morts par nos offenses nous a rendu vivant avec Christ (c’est par grâce que vous êtes sauvés)

Selon Genèse 1 : 26 Dieu nous a crées à son image et à sa ressemblance. En Hébreu, dans la racine du mot « image » nous retrouvons le mot « ombre » qui nous fait penser à la nuée qui couvrait les Hébreux dans le désert après la sortie d’Egypte. Nous savons que la nuée c’est la manifestation de Saint-Esprit. Cette confirmation nous est donnée notamment lors de la visite de l’ange à Marie lui annonçant qu’une grâce lui avait été accordée pour que Jésus se fasse chair : Le Saint-Esprit viendra sur toi et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. C’est pourquoi ce saint enfant qui naitra de toi sera appelé Fils de Dieu.

Donc l’homme sur la terre devrait être le porteur de Dieu ou de l’Esprit de Dieu avec un esprit de même nature que Dieu. L’homme devait manifester la présence de Dieu, être le tabernacle de Dieu sur la terre. Dans le mot ressemblance en hébreu nous trouvons le « dam » qui signifie « sang » ce mot « dam » fait allusion à deux points :

  • 1) que l’homme serait un être de « sang » de chair,
  • 2) nous trouvons en Dieu l’origine du sang, mais cela nous parle aussi, du salut des hommes par le sacrifice de Jésus.
    Jésus sur la terre, le nouvel Adam sera la manifestation vivante de ce que Dieu avait projeté avec Adam et Eve. Adam et Eve devaient être les gardiens de ce bon dépôt déposé en eux par Dieu, tout en vivant dans la sainteté et dans la présence de Dieu. Mais suite à ce mauvais choix, cette présence de Dieu leur est devenue inaccessible et ils furent chassés loin de la présence de Dieu. Ils ont choisi de vivre sans Dieu en désobéissant et la mort spirituelle est entrée dans le monde. En sommes la mort physique, n’est que la manifestation de la mort spirituelle.
    Le mot homme se dit en hébreu « ich » אִישׁ»   et le mot femme se dit « icha » אִשָּׁה»., la lettre « youch » י  du mot ich et la lettre « hé » ה du mot « icha  אִשָּׁה »  forment l’abréviation du mot Dieu   יָהּ.    . Ils avaient Dieu en eux, quand ils ont désobéi (youch et hé) les a quittés. Cela nous enseigne que si Dieu est au centre du couple de la famille, et par conséquent au centre d’une assemblée, d’un peuple, la bénédiction de Dieu coule, la bénédiction est avec eux. Mais si Dieu est absent du couple, de la famille, il ne reste que deux lettres « aleph » et « chine » qui représente le mot « ech  אֵש » qui signifie « feu » un feu consumant qui détruit. Cela  annonce la colère de Dieu et le feu consumant de l’enfer.
    Depuis cette désobéissance d’Adam et Eve, chaque être humain naissant est un mort spirituelle même si, il vit dans un corps en bonne santé.
     A nouveau revenons à Ephésiens 2 : 1 et suite A la suite de ce que nous venons de développer nous en saisirons mieux le sens. Dieu a toujours voulu être au centre de l’humanité. Dans le jardin d’Eden, l’arbre de la vie (Jésus ou la parole) était au centre (genèse 2 : 9 « et l’arbre de vie au milieu du jardin ». Dans le désert lors des campements le tabernacle (ou présence de Jésus ou la parole) se tenait au milieu des tribus d’Israël. Maintenant Dieu recherche des cœurs pour y habiter.
    Dans la nouvelle Jérusalem Dieu (comme un père) se tiendra au centre de ses rachetés. Dans sa grâce éternelle depuis le commencement Dieu a prévu un plan de rédemption ou de rachat afin de se constituer une famille, afin que ses enfants vivent dans sa présence et sa joie. Après l’échec, avec Adam et Eve, Dieu s’est choisi une nouvelle famille avec Abraham et Sarah, desquels naitra la ligné qui va donner naissance à Jésus le nouvel Adam. Maintenant nous avons tous à renoncer à cette mort spirituelle dans laquelle nous naissons. C’est ce que la Bible appelle la nouvelle naissance, c’est ce que Jésus tente de faire comprendre à Nicodème dans Jean 3 : 3 :
     En vérité en vérité je te le dis sin un homme ne nait de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu.
    Jean 3 : 5  En vérité en vérité je te le dis si un homme ne nait d’eau et d’esprit il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Jésus nous fait découvrir deux étapes :
    -1ère voir le royaume,
    -2ème y entrer.
    Pour voir il suffit que nos yeux spirituels s’ouvrent. La deuxième action, entrer demande de notre part une action continue, une marche, c'est-à-dire une progression constante et continue, tous les jours de notre vie ici bas. Cela demande de l’énergie procurée par une nourriture choisie : La Parole de Dieu.
    Appliquons ce principe à la fille de Jaïrus. Si Jésus avait simplement ressuscité la jeune fille son entourage et elle-même à travers ce miracle, auraient vu une manifestation de la présence du royaume. Jésus voit au delà, il est venu établir le royaume de Dieu, et qu’il soit habité. C’est pourquoi il dit aux parents : Donner lui a mangé, c'est-à-dire donnez lui de la nourriture qui va lui permettre de rentrer dans le royaume de Dieu. Pour l’instant elle a connu la religion, maintenant elle doit découvrir la puissance de la parole de Dieu qui affranchit, équipe, donne des directions pour nos vies.
    Jésus le dit lui-même, l’homme ne vivra pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. Le verbe « sort » est au présent donc c’est une action continue, a renouvelé chaque jour. Jésus s’est fait pain vivant, Jean 6 : 51 Je suis le pain vivant descendu du ciel. Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement.
    Identifions bien celui que le Père nous a envoyé : Jean 1 : 1 et 2 : Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu.
    Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en sont nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfant de Dieu.                                               Jean 1 : 12
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