Seul Jésus pouvait nous révéler le Père

Publié le par Fils d'Abraham en Jésus mon sauveur

 

 Dans l’Ancien testament Dieu s’est choisi des serviteurs et notamment des prophètes pour parler à son peuple : Israël. Ses serviteurs annonçaient la parole de l’Eternel selon la situation d’obéissance ou de désobéissance dans laquelle évoluait son peuple.

 Ils annonçaient les oracles de l’Eternel, un Dieu miséricordieux, lent à la colère, riche en bonté, un Dieu saint, un Dieu qui punit, sanctionne quand c’est nécessaire. Un Dieu qui a entendu les cris de détresse, de son peuple en esclavage en Egypte, un Dieu qu manifeste sa puissance et sa gloire. Tout comme il entend les nôtres aujourd’hui quand nous crions à lui.

Dieu, de tout temps, à désirer se constituer une famille et se révéler en qualité de Père. Un serviteur ne peut manifester le cœur du père, seul un enfant fils ou fille qui a expérimenté le cœur du Père, est qualifié pour en parler, le faire connaître.

Le serviteur parlera d’un bon maître ou d’un bon Dieu, mais le fils manifestera le cœur du Père. C’est pourquoi Dieu nous a envoyé son Fils pour se faire connaître en qualité de Père. Jean 1 : 18  personne n’a jamais vu Dieu, Dieu le fils unique, qui est dans le sein du père, est celui qui l’a fait connaître.

Un jour, un des disciples de Jésus, Philippe dit à Jésus : Montre-nous le Père. Et Jésus lui dit : Celui qui m’as vu a vu le Père.

 Jésus n’est pas venu abolir la loi mais l’accomplir. Donc Jésus n’est pas venu annoncer la fin du temps des serviteurs, mais de venir comme fils avec un cœur de serviteur, tout en étant fils pour révéler le cœur du Père. Seul Jésus est qualifié, car lui seul s’est tenu dans l’intimité du père, a connu l’amour du Père, a gouté une intimité d’amour, une communion avec le Père. Seul un fils, comme Jésus peut connaître le cœur de son Père.

 

Différence entre un serviteur et un fils

 

 De même un fils est appelé à demeurer dans la maison de son père. Ce n’est pas le cas du serviteur qui peut être renvoyé s’il conteste. Matthieu 20 : 14  ’prends ce qui te reviens vas t’en’’. Jean 8 : 35  L’esclave ne demeure pas toujours dans la maison, le fils y demeure pour toujours. Hébreux 3 : 2-6  Ce passage nous montre que Christ, Fils avec un cœur de serviteur, a été supérieur à Moïse, le serviteur. Jésus qui a été fidèle à celui qui l’a établi comme le fût Moïse dans toute la maison. Car il a été jugé digne d’une gloire d’autant supérieure à celle de Moïse que celui qui a construit une maison à plus d’honneur que la maison même.

 Chaque maison est construite par quelqu’un, mais celui qui a construit toute chose c’est Dieu. Pour Moïse, il a été fidèle dans toute la maison de Dieu comme serviteur, pour rendre témoignage de ce qui devait être annoncé. Mais Christ l’est comme Fils sur sa maison. Et sa maison c’est nous, pourvu que nous retenions fermement jusqu'à la fin la confiance et l’espérance dont nous nous glorifions.

Seul un fils peut nous conduire au Père, c’est pourquoi Jésus nous dit en Jean 14 : 6  Je suis le chemin la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. Un serviteur nous conduira à Dieu, mais pas au Père.

 Un prophète ne peut nous conduire au Père. Il nous donnera la direction pour aller à Dieu, à son Dieu, mais non au Père, sauf si lui-même a un cœur de fils, a une relation filiale, amoureuse avec le Père. Donc celui qui n’a pas le fils, n’a pas le Père non plus. 1 Jean 2 : 23 Quiconque nie le fils, n’a pas non plus  le Père. Quiconque se déclare publiquement pour le fils, a aussi le Père. De même celui qui n’a pas le fils ne peut avoir le Père.

De même Dieu désire que nous soyons héritier de son royaume. Pour qu’un héritage soit ouvert, il faut la mort d’un membre de la famille. Même si Dieu avait trouvé un serviteur parfait pour mourir à notre place, cela ne nous aurait pas ouvert ce droit à l’héritage et ne nous aurait pas donné la qualité d’héritier. Seul la mort de Jésus fils unique, nous qualifie pour être héritier, cohéritier. Donc le Père ne pouvait qu’envoyer son fils unique avec un cœur de serviteur :

 Romains 8 : 17  Or si nous sommes enfants (fils ou filles), nous sommes aussi héritier, héritier de Dieu, et cohéritier de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d’être glorifié avec lui.

 Jésus a subi la croix qui est le symbole du rejet, de l’inimitié des hommes, de la moquerie. Non, ne nous sommes pas plus grand que Jésus, nous aurons à subir le rejet, l’inimitié à cause de Jésus, c’est cela  souffrir avec lui.

 Si nous sommes fils ou filles avec un cœur de serviteur  nous règnerons avec lui.

L’enfant doit être majeur pour exercer sa fonction de fils ou fille, donc  servir.

Galates 4 : 1  Or aussi longtemps que l’hériter est enfant, je dis qu’il ne diffère en rien d’un esclave, quoiqu’il soit le maître de tout. Mais il est sous des tuteurs et des administrateurs jusqu’au temps marqué par le père.

 

 Nous aussi de la même manière lorsque nous étions enfants, nous étions sous l’esclavage des principes élémentaire du monde. Mais lorsque les temps ont été accomplis Dieu a envoyé son fils, né d’une femme, né sous la loi, afin qu’il rachète ceux qui étaient sou la loi, afin que nous recevions l’adoption. Et parce vous êtes fils, Dieu a mis dans vos cœurs l’Esprit de son fils, lequel crie : Abba ! Père !                                                                                                         Galates 4 : 4 à 6

Ainsi tu n’es plus esclave,  et si tu es fils, tu es aussi héritier par la grâce de Dieu. Ce texte est intéressant et nous montre plusieurs points importants, des étapes à franchir avant de servir. Jésus lui-même a du les franchir. A 12 ans il savait qu’il devait se préoccuper des affaires de son Père, toutefois il a du attendre jusqu'au temps marqué par son Père.

 Lorsque le temps de préparation prévu par le Père a été accompli, il a reçu le baptême dans le Saint-Esprit. Il a subit l’épreuve de la tentation dans le désert et il devait en sortir vainqueur, c’est-à-dire qu’il a été éprouvé dans tout son être pour être qualifié. Même en étant Fils il a du apprendre l’obéissance, la patience, la maîtrise de soi, avoir une écoute et une relation intime avec le Père. Il du avoir un caractère qui reflète le fruit du Saint-Esprit : L’amour, la joie, la paix, la fidélité, la bienveillance, la foi, la douceur, la maîtrise de soi.

 Esaïe 53 : 3  Nous montre Jésus : méprisé et abandonné des hommes. Homme de douleur habitué à la souffrance. Semblable à celui dont ont détourne le visage, nous l’avons dédaigné, nous n’avons fait de lui aucun cas. Verset 7 Il a été maltraité et opprimé, et il n’a point ouvert la bouche. Il a été enlevé par l’angoisse et le châtiment.

Cela nous montre que même aujourd’hui au temps de la grâce qui fait de nous des fils et des filles, nous aurons des tests à subir et à franchir pour être confirmer comme : fils ou fille ayant un cœur de serviteur. Nous ne sommes pas plus grands que le maître (Jésus). Souvenons-nous que c’est d’abord le cœur du Père qui doit se refléter dans nos vies, en qualité de fils ou de filles.

 La vie de Jésus est posée et repose sur deux rails. Ce sont :

 

L’amour du Père et l’expérience de l’amour du Père miséricorde, la compassion, la puissance du royaume manifestée par le Saint-Esprit : guérison, délivrance, la vie de résurrection, l’intimité avec le Père, la grâce. Tout est donné par grâce, louange et adoration, le pardon des péchés, la nouvelle naissance, la vie éternelle.

 

2ème rail : La sainteté et la recherche de la sanctification Jean 17 : 19  et je me sanctifie moi-même pour eux dit Jésus. L’obéissance qui mène jusqu'à la croix, c’est à dire jusqu'à la mort de soi-même, de la chair. Offrir son corps en sacrifice, pardonner à ceux qui nous font souffrir. Renoncer à sa propre justice. Garder l’équilibre entre la gloire et la sainteté, subir le rejet, l’inimitié des hommes. Le renoncement à soi même, mener le combat spirituel et renoncer aux œuvres de la chair, ne plus les alimenter, renouveler mon intelligence par la Parole de Dieu.

 

Jésus a su garder, trouver un équilibre entre ces deux rails. Conserver le premier c’est assez facile. Ce rail nous l’aimons sans trop d’efforts. Le 2ème rail, demande d’exercer notre foi, notre volonté et la persévérance. Abandonner l’un de ces deux rails c’est devenir comme une locomotive dont l’un des deux rails, sur lesquelles elle circule,  devient défaillant. Elle déraille.

Pour nous c’est la même chose, il nous faut les deux rails pour avancer. Les deux rails doivent être de force égale, sinon la locomotive sera obligée de ralentir. Certains choisiront le rail de l’amour, Dieu est bon il sauvera tout le monde au dernier jour et s’appuie sur Jean 3 : 17 Dieu en effet n’a pas envoyé son fils dans le monde pour qu’il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui.  C’est vrais, toutefois ils oublient ou veulent ignorer les conditions qu’il a fixées. D’autres ne prendront que le rail de la sainteté, oui c’est vrai Dieu est saint et il a dit : Soyez saint car je suis saint. Mais ils oublient que Dieu est d’abord : AMOUR. L’Amour vient le premier et subsistera et il ne se dissocie pas de la vérité.

 Dieu est saint parce qu’il est amour, sinon il serait légaliste. Et c’est ce que l’on peut remarquer dans les assemblées où la sainteté est prêchée comme premier point à appliquer dans nos vies.  Ce ne sont pas les hommes qui peuvent nous donner la sainteté. La sainteté vient de Dieu elle est dans sa nature. Et tout ce qu’il est, il veut nous le donner et non l’imposer. En Hébreu il existe deux mots pour désigner la sainteté :

 

Un adjectif : Kadosh qui désigne la nature de, l’état de Dieu, séparé, mis à part.

Un verbe : Qadash comme tout verbe il désigne une action : sanctifier ou action de sanctifier (Lévitique 22 : 32b Moi je suis l’Eternel qui vous sanctifie (qadash) à condition que nous acceptions de nous mettre à part, de nous séparer des œuvres du monde, des œuvres de la chair).

 

Lévitique 20 : 26  Vous serez saint ( kadosh) pour moi car je suis saint moi l’Eternel, je vous ai séparé des peuples afin que vous soyez à moi (nous voyons que la demande vient de Dieu). Dieu sanctifie en communiquant sa sainteté et Dieu met à part pour sanctifier.

 Il en est de même pour l’amour. Dieu est amour. Pour nous communiquer son amour et notamment son amour de Père, d’où la nécessité de passer du temps dans la présence du Père pour recevoir l’amour du Père dans nos cœurs. Qui nous est donné par le Saint-Esprit.

 Nous avons besoin de passer du temps dans la présence du Père afin qu’il nous communique sa sainteté. En nous abandonnant dans les mains du Saint-Esprit car c’est lui qui nous sanctifie dans notre marche quotidienne avec l’eau de la Parole. Comme Jésus a lavé les pieds de ses disciples. Certains seront peut-être tenter de penser : c’est facile, il suffit de se laisser faire, de dire oui à l’œuvre de Dieu, dans nos vies. Il y a des conditions à accepter :

 

Tout accepter par grâce, c’est-à-dire sans mérite et sans rien y ajouter. Nous devons laisser la grâce travailler dans nos vies. La grâce peut se perdre.

Abandonner la direction et le contrôle de nos vies. Tous ou tout du moins beaucoup conduisent leur voiture et les emmène là où il le désire. Il suffit de maîtriser la direction, de contrôler l’accélérateur, le frein. Nos vies aux yeux de Jésus sont comme cette voiture. Facilement nous acceptons Jésus comme passager. Mais Jésus nous dit : Prends la place du passager, moi je vais prendre la place du chauffeur. Car il veut être libre de nous conduire là où il le veut, à la vitesse de son choix. Abandonner la direction et le contrôle de nos vies, c’est cela.

Jésus le Fils bien aimé du Père, avec un cœur de serviteur avait abandonné la direction de sa vie dans les mains du Père. Un jour, devant l’épreuve qui l’attendait, il a eut la pensée, pendant quelques instants de reprendre la direction de sa vie, ou tout au moins d’appuyer sur le frein. C’était dans ce jardin de Gethsémané, quand il a dit : Mon père s’il est possible que cette coupe s’éloigne de moi (il parle de la croix) Toutefois, bien vite il a ajouté : Non pas ce que je veux, mais ce que tu veux.

Nous avons à nous déterminer face aux œuvres de la chair qui nous affectent : rejet, amertume, haine, vengeance, colère, jalousie, propre justice, pitié de soi, etc… Dieu le veut, le désire, que nous soyons délivrés, délestés de tout cela. Jésus  est mort sur une croix afin que nous ayons cette victoire.

 Romains 6 : 6  Sachant que notre vieil homme a été crucifié avec Jésus afin que le corps du péché soit réduit à l’impuissance, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché.

Donc  maintenant avec la victoire de Jésus sur les œuvres de la chair. C’est un péché aux yeux de Dieu de ne pas la combattre dans nos vies. Jésus a fait sa part. Maintenant la réponse nous appartient. Nous avons des fardeaux, des blessures qui nous encombrent, nous alourdissent ou qui n’ont pas de place dans le royaume de Dieu. Tout ce qui anime le fils aîné. Il semble même s’y complaire. Le père le désire avec lui pour faire la fête en famille. Le cœur du Père est dans la joie quand un seul pécheur se répand. Pour lui c’est une fête de famille. Même avec l’instance du père, le fils aîné refuse de franchir la porte familiale. C’est son choix, c’est lui-même qui s’exclut. Comme le père de la parabole n’exclut personne, de même notre Père céleste n’exclut personne, au contraire, il met la main sur notre épaule, supplie chacun. Mais c’est nous qui décidons de répondre favorablement ou de refuser. Le Père respecte notre choix de ne pas abandonner nos objectifs, notre façon de vivre. Dans le cas présent faire la fête avec quelques amis (de la chair) alors que le père a tué le veau gras. Il nous appartient d’haïr, de renoncer aux œuvres de la chair, si nous voulons ne plus souffrir et hériter le royaume de Dieu. Répétons-le : Ce n’est pas Dieu qui nous exclut, c’est nous qui nous nous condamnons en refusant la grâce du Père qui nous est offerte à travers le sang de Jésus. Comme le sang du veau gras qui a coulé. Le fils aîné le piétine, ainsi que la grâce du père. Craignons d’avoir la même attitude par un mauvais choix du à notre caractère de piétiner, de fouler aux pieds le sang de Jésus et la grâce de Père. Pourtant le Père nous dit : Tout ce que j’ai est à toi. Il arrive que nous préférons lui dire : Non je préfère un don de toi que j’ai gagné par mes efforts pour épater mes amis, rire ensemble, afin de leur montrer que je suis quelqu’un. Pourtant il y a une fête beaucoup plus importante préparée par le Père qui nous attend : Le banquet des noces de l’Agneau.

Fuyons les œuvres de la chair, cherchons la guérison, la délivrance, car nous ne pourrons pas nous tenir dans la lumière du royaume, dans la présence d’une ambiance joyeuse, de fête quand le Père pardonne, béni.

 Dans ce cas c’est nous qui choisissons les ténèbres ou de rester dans les ténèbres. Il peut même arriver que ce soit un choix pour éviter de faire des efforts, de changer en cherchant la guérison. Le rejet s’il n’est pas combattu, peut-être employé pour attiré la compassion vers moi et même ainsi les dominer. La porte de la victoire  est ouverte, elle est  en Jésus. Allons-nous la franchir, personne ne peut répondre à notre place. Là où le péché à abonder, la grâce a surabondé. Oui pour vivre dans la grâce … Nous sommes « condamné » à vivre en Jésus, car il est le don de la grâce.

C’est dans la présence du Père que je peux devenir semblable à Jésus, recevoir, le cœur du Père, devenir un fils ou une fille avec le désir de le servir. C’est ce que refuse le fil aîné de la parabole, il préfère travailler ou bosser, pourrait-on dire afin de recevoir une récompense.

Passer du temps à adorer, c’est se tenir dans la présence du Père, puisqu’il se tient au milieu des louanges de son peuple. Nous chantons facilement : Je désire habiter dans ta maison ou ton temple.

 

Est-ce des paroles sans fondements ou un réel désir du cœur ?

                    

                  

Publié dans Le coeur du Père

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