La sagesse est un trésor caché à découvrir

Publié le par Fils d'Abraham en Jésus mon sauveur

 

La sagesse  se laisse découvrir par tous ceux qui la recherche, tous ceux qui sont actifs et non pour les oisifs.

 La sagesse  bâti sa maison, elle taille ses sept  colonnes. Elle a égorgé  ses victimes,  mêlé son vin, et dressé sa table. Elle a envoyé ses servantes, elle  crie sur le sommet des hauteurs de la ville : que celui qui est stupide entre ici ! Elle dit à ceux qui sont dépourvus de sens : Venez, mangez mon pain, et buvez  le vin que j'ai mêlé. Quittez la stupidité et vous vivrez, et marchez dans la voie de l'intelligence ! Proverbes 9 : 1 à 6

 La Parole, nous confirme que la sagesse est bien une personne. Bâtir et tailler ne peuvent être l'action d'une philosophie, mais d'une personne qui poursuit un objectif, un but, une vision avec foi et détermination : Car c'est par lui que vous êtes en Jésus-Christ  qui a été fait pour nous sagesse.                                                        1 Corinthiens 1-30

Citons encore deux références pour nous en persuader :

 C’est par la sagesse qu'une maison s'élève, et par l'intelligence (ou la connaissance) et l’intelligence qu’elle s’affermit. C'est par la science que les chambres se remplissent, de tous les biens précieux et agréables.                                                           Proverbes 24- 3 et 4

Si L’Eternel (ou la sagesse) ne bâti la maison ceux qui  bâtissent travaillent en vain. Mais la sagesse ne bâtit pas, elle ne taille pas en vain.                                      Psaume 127-1

Bâtir, signifie : encourager la croissance dans la sagesse chrétienne, l’affection, la grâce, la vertu, la sainteté, la bénédiction.

Croître dans la sagesse et la piété.

Remettre en état, rebâtir, réparer.

Bâtir depuis les fondations.

 

Que bâti la sagesse ou Jésus ?

 

Pierre vient de recevoir cette révélation du Père : Jésus, tu es le Christ, le fils du Dieu vivant. Jésus annonce ceci, au verset 18 : tu es Pierre (ou cailloux) et sur ce roc (rocher ou révélation) Je bâtirai mon Eglise et les portes de l'enfer ou du séjour des morts ne prévaudront point contre elle.                                                                              Matthieu 16 : 18

 Jésus bâtit quoi ? Son Eglise qu'il  édifie lui-même sur le roc. Pour soutenir et bâtir son Eglise, Jésus a besoin de colonne.

« La sagesse a taillé ses sept colonnes »

-Qu'est-ce qu'une colonne ?

- Quelle est sa fonction ?

Selon le dictionnaire : support vertical d'un édifice, un appui sur lequel repose un édifice.

Par exemple notre colonne vertébrale soutient tout notre corps, et c'est elle qui nous permet de nous tenir correctement debout. Elle doit être souple, en bon état. Toutes les parties de notre colonne doivent s'articuler harmonieusement, sans raideur.

Elle possède une deuxième fonction : elle  protège notre moelle épinière, qui est un organe essentiel pour la vie et la mobilité de notre corps.

Donc nous attribuons deux fonctions à une colonne :

1 soutenir

2 protéger

-Que représente cette colonne dont parle la sagesse et qu'elle emploie pour soutenir et protéger sa maison ?

-Quel est la nature de ses colonnes ?

Le livre de la révélation ou de l'Apocalypse nous en donne la réponse :

 Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n’en sortira plus. J’écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la ville de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d'auprès de mon Dieu, et mon nom nouveau.

                                                                                                                                    Apocalypse 3 : 12

Voit la déclaration et la promesse que Jésus adresse à ces chrétiens de l'Eglise de Philadelphie, dont le nom signifie : AMOUR des frères, ou amour fraternel.

Jésus emploie le terme de colonne avec ces chrétiens de la ville de Philadelphie en Grèce. Mieux que quiconque ils comprennent les paroles de Jésus. Car à plusieurs reprises cette ville a été soumise à de nombreux tremblements de terre. Plusieurs fois les habitants ont dû fuir et les constructions été détruites. Cette ville a été dévastée plusieurs fois. Et voilà que Jésus leur annonce que ceux et celles qui vaincront deviendront des colonnes d'un temple, de son temple. Ce temple ne craindra plus les tremblements de terre ou les assauts de l'ennemi. Ils ne seront plus obligés de fuir. Ils connaîtront la sécurité éternelle. Jésus leur annonce  le message d’une cité inébranlable, don ils seront participants. Une cité qui a de solides fondements, celle dont Dieu est l’architecte.

Car il attendait (Abraham) la cité qui a de solides fondements, celle dont Dieu est  l’architecte et le constructeur.                                                                                Hébreux 11-10 

Ce verset évoque, bien sûr la nouvelle Jérusalem.

 Cette Eglise de Philadelphie ne reçoit aucun reproche de la part de Jésus. Elle est trouvée fidèle, persévérante, malgré le fait qu'elle manque de moyens aux yeux du monde.

Cette église se distingue des autres églises par l'ensemble des croyants qui se soutiennent fidèlement dans leur engagement, leur consécration, dans leur vie de prière. Ils ont gardé la Parole de persévérance en Jésus. Ils n'ont pas renié le nom de Jésus. Aussi Jésus promet de les garder de la tentation. Jésus met devant eux une porte ouverte que personne ne peut fermer.

 À travers les qualités des chrétiens de cette Eglise de Philadelphie nous retrouvons les deux fonctions d'une colonne que nous allons développer et rappelons :

- soutenir et protéger.

 Par leur consécration, leur vie de prière, l'amour fraternel, les œuvres qu'ils accomplissent, ils sont des appuis et des soutiens de la vérité.

En restant fidèle à la Parole de la persévérance, elle les protège et  les garde de toute déviation. Cette promesse de devenir des colonnes dans le temple de la nouvelle Jérusalem, s'adresse aux chrétiens de tous les siècles.

 

 Que dire de la condition liée à la promesse de Jésus ?

 

« À celui qui vaincra », en vue de la gloire promise et qui nous est réservée dans le ciel.

Qui devons-nous apprendre à soutenir et à protéger ?

Mais si je tarde, tu sauras comment il faut te conduire dans la maison de Dieu, qui est l’église du Dieu vivant, la colonne et l'appui de la vérité.                            1 Timothée 3-15 

Ils ont l’amour de la vérité dans leur cœur. Voilà notre mission révélée à travers la lecture de ce verset : nous sommes appelés à soutenir et protéger vérité. La soutenir comme notre colonne vertébrale qui soutien notre corps, et comme notre colonne vertébrale protège notre moelle épinière. Bien sûr, tout cela nous l’accomplissons avec les directives du Saint Esprit.

  Ceux qui seront des colonnes dans la nouvelle Jérusalem, sont en formation et apprennent à exercer cet appel maintenant, en prenant leur place dans la famille de Dieu, dans le corps de Christ. Pour cela nous devons accepter d'être à l'école du Saint Esprit et de nous laisser façonner. Même que nous sommes invités à participer activement à son travail de sculpteur, sans manifester de résistance. Apprenons à discerner son travail dans nos vies. Car Répétons-le : C’est dans la mesure où nous devenons des colonnes ici-bas que Jésus fera de nous des « colonnes dans son temple » c'est-à-dire dans la gloire à venir.

 

La sagesse a taillé ses sept colonnes

 

Regardons comment se taille une colonne dans le naturel. Car le monde utilise des colonnes aussi : souvent nous admirons des ouvrages d’art de la culture grecque ou romaine. Toutes ces constructions sont soutenues par des colonnes de pierre le plus souvent et quelquefois de bois.

Les tailleurs de pierre prennent un bloc de granit par exemple, dans une carrière. Cette masse de pierre se présente informe au départ, souvent avec des arêtes coupantes. Pourtant ces ouvriers habiles avec leur outil, vont transformer cette masse en un ouvrage d'art. Au départ, ils ont une vision du résultat à obtenir et de la destinée de cette colonne. Le lieu où elle va être placée. Après le travail, cette masse de pierre informe, rugueuse, coupantes va se présenter d'une manière agréable au regard, au touché, présenter une surface polie, sans aspérités. Cette image nous pouvons la transposer sur le plan spirituel. Car ces blocs de pierre informes,  rugueux, coupants représentent nos vies qui ont besoin d’être taillées, polies, guéries avant de devenir des colonnes du temple de la sagesse.

 

Qui est appelé à devenir une colonne dans le temple de Dieu ?

 

La sagesse a envoyé ses servantes, elle  cri sur les sommets de la ville. Que celui qui est stupide entre ici ! Elle dit à ceux qui sont dépourvus de sens : Venez, mangez mon pain et buvez du vin que j’ai mêlé.                                                                                     Proverbes 9-3

 Quittez la stupidité, et vous vivrez. Et marchez dans les voies de l’intelligence. La sagesse, ici, s’adresse plus précisément à deux catégories de personnes :

 -Les stupides et

-ceux qui sont dépourvus de sens.

Cela désigne tout ceux qui vivent sans Dieu, marche selon leurs propres voix ou volontés, sans se soucier de Dieu ou le rejettent de  leur vie : les arrogants, les orgueilleux, les idolâtres

 Nous étions tous ceux errants comme des brebis. Chacun marchait ou suivait sa propre voie.                                                                                                                Esaïe 53 : 6

Tous  nous avons été de ce nombre.

Stupides signifient : ignorant, sot, naïf, esprit simple, contraire de finesse.

Dépourvu de sens signifie : manquer de bon sens, être de nécessiteux, avoir besoin, être privé de... Manquer de sagesse...

 Considérez, frères que parmi vous qui avez été appelés il n'y a ni beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles.

Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages, Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes, et Dieu a choisi les choses viles du monde, celles qu’on méprise, celles qui ne sont point, pour réduire à néant celles qui sont, afin que personne ne se glorifie devant Dieu. Or, c’est par lui que vous êtes en Jésus-Christ de qui, par la volonté de Dieu, a été fait pour nous sagesse, justice, sanctification est rédemption, afin comme il est écrit, que celui qui se glorifie se glorifie dans le Seigneur.                                                                                                       1 Corinthiens 1-26 à 36

C'est dans ce genre de personne que Dieu cherche des candidats pour devenir des colonnes de son temple, qu'il va façonner lui-même et leur donner sa nourriture.

La sagesse, c'est-à-dire Jésus invite tous les stupides et ceux qui sont dépourvus de sens d'entendre la voix de ses servantes et de venir manger les victimes égorgées, manger son pain et de boire son vin mêlé. La table est dressée, c'est à nous de venir nous servir.

La table dressée nous invite à méditer la parabole du festin des noces, Matthieu 22 : le royaume des cieux est semblable à un roi qui fit des noces pour son fils. Il invite beaucoup de gens par l’intermédiaire de ses serviteurs et servantes, les premiers invités refusent. A nouveau ce roi envoie ses serviteurs afin que la table des noces soit pleine.

Méditons encore cet autre passage : Réjouissons nous, soyons dans l’allégresse, et donnons lui gloire, car les noces de l’Agneau sont venues, son épouse s’est préparée. Et il lui a été donné de se revêtir d’un fin lin, éclatant, pur, car les œuvres de fin lin, ce sont les œuvres justes des saints.                                                                           Apocalypse 19-7 à 9 

L’ange me dit : Ecris : Heureux ceux qui sont appelés au festin des noces de l’Agneau !

 

Que représente cette nourriture dont nous parle la sagesse ?

 

Le pain représente bien sûr la Parole de Dieu. Mais également le pain vivant descendu du ciel, c'est-à-dire Jésus.

Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel. Si quelqu'un mange de ce pain il vivra éternellement, et le pain que je donne, c'est ma chair, que je donnerai pour la vie du monde. Là-dessus, les Juifs discutaient entre eux disant : Comment peut-il nous donner sa chair à manger ? Jésus leur dit en vérité, en vérité je vous le dis si vous ne mangez la chair du fils de l'homme, et si vous ne buvez son sang, vous n'avez point la vie en vous-mêmes. Car celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle, et je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est vraiment une nourriture, et mon sang est vraiment un breuvage. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi, et je demeure en lui.                                    Jean 6-51 à 57

 

Il en est de même pour le vin mêlé. Pour les jours de fête, les Juifs préparaient un vin mêlé avec des épices. C'est le vin de la fête, le vin des réjouissances. Ce vin mélangé annonce  la venue du Saint Esprit lors de la Pentecôte, dans la chambre haute à Jérusalem. Actes 2-13 nous parle des 120 sur lesquels le Saint-Esprit est descendu « Ils sont pleins de vin doux » c'est encore vrai pour nous aujourd'hui.

Le vin mêlé, nous parle également du dernier repas que Jésus a pris et mangé avec ses disciples et que nous appelons la scène.

 Pendant qu'ils mangeaient, Jésus prit du pain, et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le donna aux disciples, en disant : Prenez, mangez ceci est mon corps. Il prit ensuite une coupe, et, après avoir rendu grâces, il la leur donna, en disant : buvez en tous, car ceci est mon sang le sang de l'alliance, qui est répandu pour beaucoup, pour le pardon des péchés.                                                                                                       Matthieu 26 : 26 à 28

« Les victimes égorgées » cela nous ramènent à l'offrande des animaux offerts en holocaustes pour le pardon des péchés, qui devaient être égorgés.

 

 Lévitique 7-2 C’est dans le lieu où l'on égorge l'holocauste que sera égorgée la victime pour le sacrifice de culpabilité. On répandra le sang sur l'autel tout autour.

Il en est de même pour les autres sacrifices. « Les victimes égorgées » ce passage nous conduit à Esaïe 53-7 : il a été maltraité, opprimé. Et il n'a point ouvert la bouche, semblable à un agneau, semblable à un agneau qu'on mène à la boucherie.

Bien sûr, ce verset nous annonce l'offrande de  Jésus en sacrifice, l'Agneau immolé. Nous savons que les agneaux immolés étaient égorgés.

 

 

Appelés à devenir des colonnes dans le temple de Dieu

 

Proverbes 9 : 1 à 6 : la sagesse a bâti sa maison, elle a taillé ses sept colonnes. Elle a égorgé  ses victimes,  mêlé son vin, et dressé sa table. Elle a envoyé ses servantes, elle  crie sur le sommet des hauteurs de la ville : que celui qui est stupide entre ici ! Elle dit à ceux qui sont dépourvus de sens : Venez, mangez mon pain, et buvez  le vin que j'ai mêlé. Quittez la stupidité et vous vivrez, et marchez dans la voie de l'intelligence !

 

 La table de la sagesse et son invitation nous ramène à la parabole du festin des noces : Matthieu 22 :1 à 14 : Jésus, prenant la parole dit : Il envoya ses serviteurs appeler ceux qui étaient invités aux noces, mais ils ne voulurent pas venir. Il envoya encore d'autres serviteurs en disant : dites aux invités : Voici, j’ai préparé au festin, mes bœufs et mes bêtes grasses sont tuées, tout est prêt, venez aux noces.

Mais, sans s'inquiéter de l'invitation, ils s'en allèrent, celui-ci à son champ, celui là à son trafic. Et les autres se saisirent des serviteurs, et les tuèrent.

 Allez donc dans les carrefours, et appelez aux noces tous ceux que vous trouverez. Ses serviteurs allèrent sur les chemins, rassemblèrent tous ceux qu'ils trouvèrent, méchants et bons, et la salle des noces fût pleine des convives. Le Roi entra pour voir ceux qui étaient à table, et il aperçut là un homme qui n'avait pas revêtu l’habit de noces.

 

 

Cette parabole nous invite à nous poser cette question : dans quelle catégorie d'invité je me reconnais ?

Suis je dans la catégorie des premiers invités qui ne s'inquiète pas et préfère donner satisfaction à leur désire, plutôt que de se laisser interpeller par cette parole de l'Évangile ?

Suis-je dans la catégorie de ces invités qui outragent, persécutent les serviteurs de Dieu ?

Suis-je de la catégorie de ceux qui entendent l'appel de Dieu pour le festin des noces et qui y répondent ?

Suis-je comme cet homme insouciant qui se rend à l'invitation du roi, sans avoir revêtu l'habit de noces, c'est-à-dire sans s'être préparé à cette rencontre à laquelle nous sommes tous appelés, avec Dieu, à la fin de notre vie terrestre ?

Tu as peut-être ta religion, mais est-ce que tu connais Dieu ?  Est ce qu'il vit en toi ? Est-ce que ton cœur est rempli de cet amour ? Soit sincère...

Veux-tu connaître Dieu, veux tu connaître son amour, sa paix, sa joie, le pardon, la guérison ? Vient déposer ton fardeau et tes péchés à ses pieds et demande a Jésus de venir dans ton cœur.

 

 

 

 

Publié dans Identité en Jésus

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