Comment sommes-nous remplis du fruit de justice ?
En devenant justice de Dieu, nous pourrons porter le précieux fruit de justice, le fruit que le Père attend de voir fleurir et mûrir dans nos vies. Ainsi il sera glorifié dans nos vies, en échange de la justice qu’il nous offre, par grâce, par le moyen de la foi dans le sacrifice de Jésus.
La justice nous vient par Jésus en vivant l’échange divin selon les versets qui suivent : Celui qui n’a point connu le péché (Jésus), il (Dieu) l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions justice de Dieu.
2 Corinthiens 5-21
Rempli du fruit de la justice, qui est par Jésus-Christ, à la gloire et à la louange de Dieu. Philippiens 1-11
Bible du Semeur : Vous paraîtrez chargés des fruits que fait mûrir en nous la vie nouvelle produite par Jésus–Christ. De cette manière, vous ferez honneur à Dieu qui sera loué à cause de vous.
Jésus dit : l'œuvre de Dieu, c'est de croire en celui qu'il a envoyé. Jean 6 : 29
La Bible nous demande de croire dans l'œuvre accomplie par Jésus sur la croix, à l’échange divin de la croix ; alors nous porterons et nous serons remplis de ce fruit de justice.
Sur la croix, Jésus a été crucifié dans le corps de péché ou de mort. La vieille nature ou la nature déchue, adamique a été mise à mort et ensevelie avec Jésus. Jésus est ressorti vivant du tombeau, dans son corps de ressuscité ou de nouvelle création. Car la création actuelle disparaîtra, roulée comme un vieux manteau, et livrée aux flammes. Alors une nouvelle terre, et un nouveau ciel apparaîtront.
Jésus a déjà revêtu son corps de ressuscité pour cette nouvelle création. Il est le premier né d’entre les morts : la tête. Nous nous sommes le corps. Donc puisque la tête est déjà ressuscitée, le corps, aussi est destiné à connaître la résurrection.
Déjà, dès maintenant il nous offre, par la foi, de devenir une nouvelle création, en échange de notre vieille nature. Nous recevons sa nature de ressuscité, notre nouvelle nature. Plus tard notre corps aussi ressuscitera.
Si quelqu'un est en Christ Il est une nouvelle création. Les choses anciennes sont passées. Voici toutes les choses de ce sont devenus nouvelles.
2 Corinthiens 5-17
Si quelqu'un est en Christ « il est une nouvelle création » et non pas une nouvelle créature. La nature de la nouvelle création à venir, Jésus nous l’offre maintenant. Les choses anciennes ou la nature pécheresse appartiennent au passé. Si nous le croyons et nous nous en emparons par le moyen de la foi, nous le verrons s'accomplir dans nos vies.
C'est la même chose avec le péché et sa puissance. Sa puissance a été anéantie à la croix et mise au tombeau : la nature pécheresse et ses fruits. Puisque Jésus a dépouillé les autorités et les dominations. Il a cloué, à la croix, le document accusateur (la loi) qui nous condamnait.
Trop souvent notre compréhension se limite aux fruits du péché, c'est-à-dire à la partie visible du péché :
La colère, l'orgueil, la méchanceté. Nous ignorons l’arbre qui produit ces fruits. Jésus a porté les deux et vaincu les deux : l’arbre qui représente la puissance du péché, puisqu'il en a désarmé l'auteur, et les fruits du péché, par son obéissance jusqu'à la mort.
Il a expié ou payé notre rançon ou dette. Alors vivons en qualité de juste et de saint et non plus comme des pécheurs graciés.
Jésus a agi de même avec la honte (la nudité, la pauvreté, l’abandon) elle a été crucifiée (Jésus était nu sur la croix) et mis au tombeau. Jésus est ressuscité glorieux, par la puissance de la gloire du Père.
À nouveau en Jésus, dans la nature de la nouvelle création, la Bible nous dit : nous sommes appelés à marcher de gloire en gloire. La voie de la gloire nous était fermée, maintenant à nouveau elle est ouverte.
Jésus s’est aussi chargé de la maladie. Jésus a pris sur lui non pas les maladies, mais la maladie et son origine. Tout cela a été crucifié et mis au tombeau avec le corps adamique. La maladie était liée à la nature adamique. Maintenant la nature adamique est morte et la maladie qui s'y était attachée par le péché. Maintenant Jésus nous offre la guérison par ses meurtrissures.
Vivons vraiment dans la nature du ressuscité
Il n'est pas dit que nous ne connaîtrons plus la maladie, le temps que nous vivons dans notre corps actuel, notre tente. Mais considérons la maladie comme une intruse, dans notre nouvelle nature, et dont l'auteur est vaincu et désarmé.
ainsi donc, comme une seule offense la condamnation a atteint tous les hommes, de même par un seul acte de justice la justification qui donne la vie s'étend à tous les hommes. Car, comme par la désobéissance d'un seul homme, beaucoup ont été rendus pêcheurs, de même par l'obéissance d'un seul beaucoup seront rendus juste. Romains 5 -18 et 19
« Tout est accompli » c'est la raison pour laquelle Jésus ne doit plus mourir. Et c'est la raison pour laquelle, tant que nous nous considérerons comme des pécheurs graciés, où vivant encore dans la nature déchue, c'est-à-dire simplement comme des sauvés de la mort éternelle, jamais nous ne rentrerons dans la révélation de cet échange, et encore moins nous en vivrons.
Nous n’expérimenterons jamais la vie d’un juste ou d'un saint.
Nous continuerons à produire des efforts pour ne plus nous mettre en colère, pour ne plus connaître le rejet ou l'échec... Nous jeunerons, nous demanderons la prière, nous suivrons des conférences, des cures d'âme. Jamais nous ne serons remplis du fruit de justice qui consiste à croire l'échange que Jésus nous propose à la croix.
Nous ne vivrons pas de gloire en gloire, même si nous proclamons ce verset. Notre bouche le proclamera avec notre tête, et non avec le cœur comme la Bible le demande.
Quel est vraiment le cœur de l'Évangile ?
Nous le trouvons dans ce verset : Celui qui n'a pas connu le péché il l'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu.
2 corinthiens 5-21
Ici nous avons la description de l'échange divin.
Qu'est-ce que l'échange divin ?
Il peut être résumé de la manière suivante : Dieu prit tout le mauvais de nos vies et celui qui nous était destiné à cause de nos péchés et de notre nature pécheresse, et le mit sur Jésus. Dieu prit tout le bien, qui était destiné à la vie d'obéissance irréprochable de Jésus, et il nous l'offre gratuitement lorsque nous mettons notre foi en Jésus.
1 - Jésus prit sur lui notre châtiment, il nous offrit la rémission de nos péchés.
Il faut distinguer la différence entre la rémission et le pardon.
-Le pardon : lorsque quelqu'un nous pardonne, il oublie les torts que nous que nous lui avons causés, mais cela reste dans leurs mémoires.
-La rémission : lorsque le péché est remis, toute évidence de son existence est totalement effacée. La rémission nous est donnée par le sang de Jésus qui efface nos péchés.
2-Jésus prit nos maladies et nos souffrances, et nous donne en échange guérison et santé.
Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts à nos péchés nous vivions pour la justice : lui par les meurtrissures duquel nous sommes guéris. 1 Pierre 2 - 24
Dieu a pris le mal de nos vies, la souffrance et la maladie, pour les placer sur Jésus. En échange, il nous offre la guérison et la santé. Car Dieu veut que nous restions en bonne santé, et c'est dans sa nature de guérir les malades.
-3 : Jésus enleva nos péchés pour nous offrir sa justice : le jour du Grand pardon ou de la fête de l'expiation, le souverain sacrificateur utilisait deux boucs.
-le premier était sacrifié et son sang était porté dans le lieu très saint par le souverain sacrificateur, qui aspergeait le propitiatoire (lieu ou Dieu nous est favorable ou propice) afin d'obtenir le pardon des péchés.
-Sur le deuxième bouc le souverain sacrificateur lui imposait ses mains pour lui transmettre les péchés du peuple.
Ensuite ce bouc était envoyé mourir dans le désert, emportant les péchés loin de la face de Dieu. Cela symbolise l'œuvre de Jésus sur la croix qui a été fait péché pour nous.
Retenons bien que la justice de Dieu se manifeste par le don volontaire de la part de Jésus. Ensuite Dieu nous impute toute sa justice, celle que Jésus nous a obtenue. Si nous le croyons et l'acceptons. Nous ne serons jamais plus justes que maintenant.
4-Jésus nous offre sa vie en échange de notre mort :
Car le salaire du péché c'est la mort mais le don gratuit de Dieu c'est la vie éternelle en Jésus-Christ, notre Seigneur. Romains 6 – 23
-Qu'est-ce que la mort ?
Elle est d'abord spirituelle avant d'être physique. La mort spirituelle consiste à être séparé de Dieu éternellement, et ne pas avoir la vie de Dieu en nous maintenant.
-Qu'est-ce que la vie ? C'est avoir la vie éternelle en nous, c'est-à-dire la vie de Dieu en soi, en nous dès aujourd'hui et pour toujours. Elle se nomme « zoé» lorsque nous acceptons Jésus dans notre vie. La vie de Dieu nous est transmise dans notre esprit. Notre esprit est ramené à la vie par la véritable vie de Dieu
-5- Jésus prit notre pauvreté pour nous offrir son abondance.
À la croix Jésus a touché toutes nos situations humaines. Jésus a pris sur lui notre pauvreté. Voici une définition de la pauvreté : Tu serviras, au milieu de la faim, de la soif, de la nudité et la disette de toutes choses, tes ennemis que l'Eternel enverra contre toi. Il mettra un joug de fer sur ton cou, jusqu'à ce qu'il t’ait détruit. Deutéronome 28 : 48
Selon ce verset, la pauvreté se définit en quatre points :
1-la faim
-2 la soif
-3 la nudité
-4 le manque absolu
Toute personne qui connaît ces 4 points, est d'une pauvreté absolue.
Jésus a connu ces quatre points lorsqu'il était sur la croix.
Ceci est l'œuvre complète de Jésus sur la croix. Il a pris notre pauvreté afin que nous recevions l'abondance.
À la croix, Jésus a connu la faim, la soif, la nudité, le manque absolu. Il a abandonné toutes les richesses de son Père pour lui obéir jusqu'à la croix. Notre devoir c’est d'utiliser l'abondance de Dieu pour enrichir le monde.
6-Jésus nous offre de partager sa gloire en échange de notre honte.
Ayant les regards sur Jésus, qui suscite la foi et la mène à la perfection, en échange de la joie qui lui était réservée, il a souffert la croix, méprisé l'ignominie, et c'est assis à la droite du trône de Dieu. Hébreux 12-2
Jésus sur la croix, n'est pas venu seulement à la rencontre de nos problèmes spirituels, physiques et matériels, mais également nos peines émotionnelles.
La honte est une des émotions qui affecte l’humanité depuis le jardin d’Eden. Sur la croix, Jésus a connu la honte et le rejet. La honte est ce que Jésus a souffert, lorsqu'il était cloué nu sur la croix.
-7-Jésus prit notre rejet et Dieu nous accepte dans sa famille :
Et vers la neuvième heure, Jésus s'écria d'une voie forte : Eli, Eli lamas sabachtani ? C'est-à-dire : mon Dieu, mon Dieu pourquoi m'as-tu abandonné ? Hébreux 12-2
Auparavant jamais Jésus n'avait appelé son père « DIEU ». D’habitude, il l'appelait toujours son Père. Jésus se senti abandonné de son père, il a connu la honte et le rejet.
Qu’est ce que la honte ?
La honte c’est un sentiment d’inutilité, d’indignité.
Grâce à l'esprit d'adoption, maintenant nous avons le privilège de pouvoir appeler Dieu : « Père » « Abba »
Et vous n'avez pas reçu un esprit de servitude pour être encore dans la crainte, mais vous avez reçu un esprit d'adoption, par lequel nous crions : « Abba ! Père ! » Romains 8-15
-8-Jésus prit la malédiction, il nous offre sa bénédiction
Christ nous a racheté de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous, car il est écrit : maudit est quiconque est pendu au bois. Afin que la bénédiction d'Abraham ait pour les païens son accomplissement en Jésus-Christ, et que nous recevions par la foi l'Esprit qui avait été promis.
Galates 3- 13 et 14
Les grandes lignes de la bénédiction sont contenues dans Deutéronome 28 : 2 à 14 Elle nous donne la victoire, abondance, fécondité et la faveur de Dieu. La faveur de Dieu, c’est l’intérêt que Dieu porte pour les choses les plus petites de nos vies. La bénédiction de Dieu dans nos vies résulte de ses promesses et de l’obéissance à sa parole.
Les grandes lignes des malédictions son contenues dans Deutéronome 28 : 15 à 68. Toutes résultent de la désobéissance à la parole de Dieu.
Sur la croix, Jésus a pris toutes ces malédictions sur lui, afin de nous offrir sa bénédiction.
-9- Jésus a repris la clé du séjour des morts
Je suis le premier et le dernier, et le vivant. J’étais mort ; et voici, je suis vivant aux siècles des siècles. Je tiens les clés de la mort et du séjour des morts.
Apocalypse 1 : 18