Exemples d'homme et de femme qui ont choisi la voie étroite
Abraham a marché sur la voie étroite
En voici deux exemples
La Bible nous présente Abraham comme un modèle d’homme qui exprime le cœur de Jésus, la pureté, la vérité de Jésus. Lorsque le roi de Sodome, qui représente Satan, s'avance vers lui en lui offrant des richesses ; Abraham lui répond en étant net et tranchant : « je ne prendrai rien de tout ce qui est à toi, pas même un fil ni un cordon de soulier, afin que tu ne dises pas : j'ai enrichi Abraham. Rien pour moi ! »
Le roi de Sodome dit à Abram : Donne-moi les personnes, et prends pour toi les richesses.
Abram répondit au roi de Sodome : Je lève la main vers l’Eternel, le Dieu Très Haut, maître du ciel et de la terre, je ne prendrai rien de tout ce qui est à toi, pas même un fil, ni un cordon de soulier, afin que tu ne dises pas : J’ai enrichi Abram. Rien pour moi ! Genèse 14 - 21 à 23
La préfiguration du sacrifice de Jésus avec Abraham et son fils Isaac
Malgré une promesse de Dieu adressée à Abraham et son épouse, ils n'avaient pas d'enfant. Malgré leur âge avancé, Dieu leur a promis une descendance aussi nombreuse que les sables de la mer.
La promesse de Dieu s’est accomplie quand Abraham a atteint l'âge de 99 ans. Ce fils se nomme Isaac. Quelques années plus tard, Dieu va mettre la foi d'Abraham à rude épreuve. Il va lui demander d'offrir son fils, son unique, celui qu'il aime en sacrifice. Abraham obéit spontanément.
Cette scène de l'offrande d'Isaac en sacrifice nous intéresse sur deux points :
1-la foi d'Abraham est un exemple pour nous aujourd'hui.
2- Cette offrande d'Isaac préfigure le don de Jésus par le Père pour l'expiation de nos péchés.
Dieu dit : Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac ; va–t’en au pays de Morija, et là offre-le en holocauste sur l’une des montagnes que je te dirai.
Genèse 22 :2
La suite du récit nous dit qu'Abraham est parti avec son fils vers le lieu que Dieu lui avait indiqué, avec le bois pour l'holocauste, le couteau et le feu, mais l’agneau pour le sacrifice manquait. Au bout de trois jours de marche, il donne l’ordre à ses serviteurs d'attendre dans ce lieu.
Et Abraham dit à ses serviteurs : Restez ici avec l’âne ; moi et le jeune homme, nous irons jusque–là pour adorer, et nous reviendrons auprès de vous.
Genèse 22- 5
Abraham charge le bois sur le dos d'Isaac. Nous avons là une image de Jésus portant lui-même sa croix. Abraham porte dans sa main le feu et le couteau. Isaac se rend bien compte que quelque chose d'important manque pour offrir l'holocauste.
Voici le feu et le bois, mais où est l'agneau pour l'holocauste ?
Abraham lui répond : mon fils, Dieu se pourvoira lui-même de l'agneau pour l'holocauste.
Quand ils sont arrivés sur le lieu que Dieu lui avait indiqué, Abraham élève un autel et range le bois. Il lie son fils Isaac et le mit par-dessus le bois. Il étendit la main et prend le couteau pour égorger son fils.
L’ange dit : N’avance pas ta main sur l’enfant, et ne lui fais rien ; car je sais maintenant que tu crains Dieu, et que tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique. Abraham leva les yeux, et vit derrière lui un bélier retenu dans un buisson par les cornes ; et Abraham alla prendre le bélier, et l’offrit en holocauste à la place de son fils.
Abraham donna à ce lieu le nom de Yahvé-Jiré. C’est pourquoi l’on dit aujourd’hui : A la montagne de l’Eternel il sera pourvu. Genèse 22 12 à 14
-Isaac préfigure Jésus obéissant jusqu’à la mort.
-Abraham préfigure le Père qui n’a point épargné son propre Fils.
Parce qu’Abraham a accepté de marcher sur la voie étroite, il est devenu notre père dans la foi. Nous sommes au bénéfice des bénédictions promises : Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi. Genèse 12 : 3
Aujourd’hui, Abraham et Sara nous les retrouvons dans la liste des héros de la foi : C’est par la foi qu’Abraham offrit Isaac, lorsqu’il fut mis à l’épreuve, et qu’il offrit son fils unique, lui qui avait reçu les promesses, et à qui il avait été dit : En Isaac sera nommée pour toi une postérité. Il pensait que Dieu est puissant, même pour ressusciter les morts ; aussi, dans une sorte de préfiguration, il retrouva son fils. Hébreux 11 : 17 à 1 9
Jean-Baptiste a marché sur la voie étroite
Sa mission consistait à ouvrir le chemin des cœurs pour accueillir Jésus : Jean est celui qui avait été annoncé par Esaïe, le prophète, lorsqu’il dit : C’est ici la voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, Aplanissez ses sentier. Matthieu 3 : 3
Jean-Baptiste nous parle des montagnes, des vallées, de ce qui est tortueux et raboteux dans nos vies. Comme le demandait Jean-Baptiste : abaisser les montagnes, relever les vallées, redresser ce qui est tortueux, aplanir ce qui est raboteux, s'adressent à nous aujourd'hui.
Les montagnes désignent : l'orgueil, l'égoïsme, la soif du pouvoir ou de posséder, des ambitions dévorantes, la rébellion, la colère, la haine, la destruction, l'orgueil intellectuel c'est-à-dire tout raisonnement qui s'élève au-dessus de la connaissance de Dieu. L'orgueil matériel consiste à vouloir un bien dont nous n'avons pas besoin. Nous le voulons dans le but de montrer, de prouver que nous sommes quelqu’un.
Les vallées représentent : l'ingratitude, le mécontentement, le découragement : qui en soi est une expression de foi dans les paroles de l'ennemi ou des hommes, la mélancolie, le sentiment de rejet, le désespoir, les pensées ou tentatives de suicide, les complexes d'infériorité ou de persécution, la timidité le repli sur soi. Entretenir des pensées négatives pessimistes de mélancolie et de rejets ne nous amènera jamais à la gloire de Dieu, mais nous en éloigne.
Tortueux signifie : le mensonge, la manipulation, la fraude (que ce soit envers les impôts ou à l'égard de Dieu pour les dîmes et les offrandes par exemple) le vol, l'occultisme où l'idolâtrie, la sexualité pervertie, le fait d'être semeur de trouble, de zizanies, rapporteur, tricheur, séducteur.
Raboteux signifie : infidèle inconstant, irresponsable, ne tenant pas nos paroles, nos promesses, irrésolu (avec Dieu, les amis, nos choix et nos engagements) à ce point pensons à toutes nos promesses non tenues. Elles forment, endurcissent et forment un cœur raboteux. Nous pointons facilement du doigt les hommes politiques !
Qu'en est-il de chacun de nous ? Nous pouvons rajouter également des hésitations par calcul de ce qui me rapporte le plus, les recherches d'alliance par motif d'intérêt sont des péchés fréquents et destructeurs dans les relations humaines et dans une assemblée.
La vie de Jean-Baptiste s’est terminée en prison parce qu’il à osé dire la vérité à un roi romain et ennemi d’Israël qui vivait en adultère avec la femme de son frère. Jean-Baptiste est mort décapité.
La tête coupée de Jean-Baptiste : c'est arrêter la proclamation de la parole de Dieu, anéantir la possibilité d'annoncer la parole prophétique, c'est-à-dire fermer la météo de Dieu. C’est mettre la lumière sous le boisseau. La parole prophétique qui sortait de la bouche de Jean-Baptiste dérangeait beaucoup. C'est pourquoi certains préfèrent vivre dans les ténèbres, dans l'ignorance. Alors que Dieu dit mon peuple périt faute de connaissance ou de discernement. Osée 4- 6 : Dieu nous aime trop pour nous laisser dans les ténèbres, car en lui tout est lumière.
Dieu donne ses instructions à ses prophètes : Amos 3-7 :
Couper la tête, répétons le, c'est fermer la proclamation de la parole de Dieu. La bonne nouvelle de l’évangile n’est plus annoncée, ni la vérité, les gens sont maintenus dans les ténèbres, car Jésus nous dit : Si vous connaissez la vérité, elle vous affranchira, c’est à dire vous rendra libre. La tête coupée, cela à pour conséquence d’amener la sécheresse, la famine spirituelle, c'est ramené dans l'ignorance. Couper la tête c'est amené la mort spirituelle par le dessèchement, le dépérissement, la mort, car nous avons besoin d’eau pour vivre, la Parole de Dieu apporte cette eau spirituelle dont nous avons besoin.
Couper la tête c’est retirer l’épée de l’Esprit, c'est-à-dire la Parole de Dieu, de l’amure dont parle Paul. C’est la seule arme offensive de l’armure, toutes les autres sont défensives. La vague des ténèbres n’est plus confrontée. Au centre de ce verbe : confronter, nous trouvons le mot front, et c’est là que se passe le plus grand des combats dans nos vies : Les pensées. Sans la parole nous ne serons plus renouvelés dans notre mentalité, et nous ne pourrons discerner la volonté de Dieu.
En captivité, Esther et Mardochée ont marché sur la voie étroite
Esther est juive, orpheline, son père et sa mère sont morts. Elle est en déportation dans le pays de la Perse (aujourd'hui l'Iran), l'armée ennemie babylonienne l'ayant emmenée en captivité de Jérusalem à Suze en Perse. Cela ne l'empêchera pas de rentrer dans sa destinée, celle que Dieu avait pour elle : devenir reine dans ce pays ennemi et épouser le roi. Dieu l'employa pour empêcher le massacre de son peuple. L'histoire se passe cinq siècles avant la venue de Jésus. Esther ne bénéficie pas de l'aide du consolateur : le Saint-Esprit.
Mais Dieu ne l'a pas laissée seule. Il a mis sur sa route un homme, son cousin, nommé Mardochée. Il devint un père pour Esther. Il l'adopta et veilla sur sa destinée afin qu'elle s'accomplisse.
Mardochée a toujours veillé sur la vie d'Esther, même devenue reine. Dieu a placé sur la route d'Esther un vrai père.
Ni l’un ni l’autre n’avait un désir de vengeance vis-à-vis de leur ennemi, pas de rancune ou d’amertume, ni aucune prise pour l’offense dans leur cœur. Tous les deux ont libéré le pardon à leurs ennemis.
Esther, une esclave, trouvait grâce auprès de tous ceux qui la voyaient. Elle trouva grâce auprès du roi, et c'est elle qu’il choisit pour reine. Même devenue reine, Esther a toujours écouté les conseils de Mardochée.
Il arrive un temps où le peuple juif est voué à la destruction sur demande du premier ministre nommé Haman. C’est une image de Satan qui veut détruire ce peuple. La potence est dressée pour pendre Mardochée qui a toujours refusé de fléchir le genou devant Haman.
Mardochée fit répondre à Esther : Ne t’imagine pas que tu échapperas seule d’entre tous les Juifs, parce que tu es dans la maison du roi ; car, si tu te tais maintenant, le secours et la délivrance surgiront d’autre part pour les Juifs, et toi et la maison de ton père vous périrez. Et qui sait si ce n’est pas pour un temps comme celui–ci que tu es parvenue à la royauté ? Esther 4 : 13-17
Esther envoya dire à Mardochée :
Va, rassemble tous les Juifs qui se trouvent à Suse, et jeûnez pour moi, sans manger ni boire pendant trois jours, ni la nuit ni le jour. Moi aussi, je jeûnerai de même avec mes servantes, puis j’entrerai chez le roi, malgré la loi ; et si je dois périr, je périrai.
Après le jeûne, Esther prend la décision de se présenter devant le roi, au péril de sa vie. Car elle n’est pas invitée et d’après le protocole personne ne peut se présenter devant le roi sans mettre sa vie en péril. Le roi l’accueille et l’écoute favorablement. Haman sera pendu, à la potence qu’il avait fait préparer pour Mardochée. Mardochée, un esclave, devient premier ministre et le peuple juif sera sauvé de la mort. Tout cela est arrivé parce qu’Esther et Mardochée, deux esclaves en déportation dans un pays ennemi, ont choisi de marcher sur la voie étroite.
Jésus a ouvert la voie étroite qui passe par la croix
Par son obéissance à son Père, une obéissance d’amour qui l’a conduit au don de sa vie et une mort atroce, sur une croix. Là, il a affronté toutes les hordes de l’enfer, entre deux brigands et au milieu d’une foule haineuse, moqueuse : De nombreux taureaux sont autour de moi, Des taureaux de Basan m’environnent. Ils ouvrent contre moi leur gueule, Semblables au lion qui déchire et rugit.
Car des chiens m’environnent, Une bande de scélérats rôdent autour de moi, Ils ont percé mes mains et mes pieds. Sauve-moi de la gueule du lion, Délivre-moi des cornes du buffle ! Psaumes 22 : 13- 17- 22
Mais nous savons et croyons que le Père l’a ressuscité trois jours plus tard. Il est devenu le premier né d’entre les morts et les prémices de la nouvelle création. Maintenant il est assis dans les lieux célestes à la droite du Père où il intercède pour nous : Cette espérance, nous la possédons comme une ancre de l’âme, sûre et solide ; elle pénètre au–delà du voile, là où Jésus est entré pour nous comme précurseur, ayant été fait souverain sacrificateur pour toujours, selon l’ordre de Melchisédek. Hébreux 6 : 19 et 20
L’ancre dans le naturel sert à stabiliser les bateaux. L’ancre est constituée par une pièce de métal qui se termine par deux crochets. Elle est reliée au bateau soit par des cordages ou des chaînes. Il existe plusieurs sortes d’ancres : L’une d’elles se nomme l’ancre de miséricorde.
Qu’est ce qu’une ancre de miséricorde ?
Au temps de la marine à voile, cette ancre, appelée aussi ancre de salut ou ancre maîtresse, était l'ancre la plus grande et la plus pesante du bord. Elle était utilisée pour les mouillages de longue durée ou dans des endroits peu sûrs. À cause de son poids, elle était aussi utilisée en dernier recours dans les cas désespérés.
Comme cette ancre est en quelque sorte la dernière planche de salut et qu'en la jetant il n'y a plus qu'à se recommander à Dieu, les marins l'ont appelée ancre de miséricorde.
Sur le plan spirituel, devant Dieu, nous étions dans une situation désespérée comme ces marins : condamnés à la mort éternelle. Jésus notre souverain sacrificateur est devenu notre ancre de miséricorde. Il nous offre un point d’ancrage infaillible dans les lieux célestes et plus précisément dans le lieu très saint, là où se tient le trône du Père. Le moyen qui relie notre âme à ce point d’ancrage se nomme la foi.
Quand Jésus mourut sur la croix, son sacrifice n'était pas seulement destiné au pardon, à la délivrance et à la purification du péché, mais le voile de sa chair fut déchiré pour que nous entrions dans le lieu très saint où Dieu siège sur son trône. La salle du trône de Dieu est le lieu de la plus profonde intimité et adoration offert à tous les croyants.
De même que nous voyons des symboles dans l'Ancien Testament quand nous étudions le temple; à quel point les endroits destinés à l'adoration et aux sacrifices sont une image des cieux. Nous pouvons désormais passer du parvis extérieur au lieu le plus saint du sanctuaire de Dieu : Le lieu très saint, sans exclure le fait que le Saint-Esprit habite en nous dans le lieu le plus saint de nos cœurs.
Nous sommes appelés à l’adoration dans le lieu très saint.
Quand les êtres vivants rendent gloire et honneur et actions de grâces à celui qui est assis sur le trône, à celui qui vit aux siècles des siècles, les vingt-quatre vieillards se prosternent devant celui qui est assis sur le trône et ils adorent celui qui vit aux siècles des siècles, et ils jettent leurs couronnes devant le trône, en disant: Tu es digne, notre Seigneur et notre Dieu, de recevoir la gloire et l'honneur et la puissance; car tu as créé toutes choses, et c'est par ta volonté qu'elles existent et qu'elles ont été créées ».
Apocalypse 4 : 9 à 11
Dieu nous offre un privilège, par grâce. Il nous met au bénéfice du sacrifice de Jésus sur la croix. Maintenant, nous sommes invités à rentrer dans le lieu très saint pour adorer, non une fois par an, ou parce que nous sommes nés dans la famille de Lévi ou dans la tribu de Lévi. Notre privilège trouve sa source dans ces versets : Et de la part de Jésus–Christ, le témoin fidèle, le premier–né des morts, et le prince des rois de la terre ! A celui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang, et qui a fait de nous un royaume, des sacrificateurs pour Dieu son Père, à lui soient la gloire et la puissance, aux siècles des siècles ! Amen ! Apocalypse 1 : 5 et 6