Mon identité est en Jésus ou dans mes œuvres ?
Notre identité est liée à notre relation éternelle avec Jésus-Christ. Nous sommes en Jésus, des saints, et enfants de Dieu totalement acceptés. C’est mon identité qui définit ce que je fais et non pas l’inverse. Si je n’ai pas mon identité en Jésus, c’est ce que je fais qui la définit et je place alors mon identité dans mes actions et mes services. Notre compréhension de nous-mêmes est la base de notre système de pensées et de nos comportements : nous sommes une personne équilibrée avec une vie qui a un sens infini à cause de notre identité, en tant qu’ « Enfant de Dieu ». C’est la clé de l’équilibre.
Nous devons d’abord comprendre l’identité dont nous avons héritée d’Adam à la création. Nous sommes les descendants d’Adam et donc nous avons hérités certaines de ses caractéristiques positives et négatives. Mais comme Adam, notre union avec Dieu a été brisée à la chute.
Nous pouvons être unis à Dieu en Jésus-Christ, et donc être vivant spirituellement.
Adam était vivant non seulement physiquement mais aussi spirituellement. Et nous avons hérité de cette capacité de vivre spirituellement.
Cette union avec Dieu est l’essence même de notre identité, de qui nous sommes.
Le plan éternel de Dieu consiste à rétablir la relation avec l’homme pour restaurer l’union qu’Il connaissait avec Adam après la création. Dieu vivait en communion intime avec Adam : Il recevait sa vie de Dieu par son esprit : il avait de la valeur, sa sécurité et son sentiment d’appartenance.
Nous n’avions pas le choix de naître physiquement, mais c’est nous qui choisissons la vie spirituelle en plaçant notre foi en Jésus.
En acceptant le mensonge de Satan, l'homme – Adam – a choisi librement de vivre indépendamment de la volonté de Dieu, en faisant ses propres choix. La première conséquence a été la séparation de Dieu d’avec Adam et Eve : leur esprit a été séparé de l’Esprit de Dieu. Ils n’ont plus pu vivre de la communion dont ils jouissaient avec Dieu : leur union a été brisée. Ce fut la fin de leur vie spirituelle.
- Etre spirituellement vivant, c'est être en union avec Dieu en étant en Christ.
- Etre spirituellement mort, c’est être séparé de la présence de Dieu, gouverné par le royaume des ténèbres. Comme Adam, nous avons été créés pour être unis à Dieu, et comme Adam, notre union avec Dieu a été brisée par la chute. Nous sommes donc spirituellement morts lorsque nous venons à la vie. La chute a influencé de façon immédiate et radicale chaque membre de l’espèce humaine dans sa vie quotidienne.
L’échec du premier Adam a été suivi par la réussite totale du dernier Adam, Jésus.
Une issue nous est donc offerte.
" En effet, de même que tous les hommes meurent du fait de leur union avec Adam, tous seront ramenés à la vie du fait de leur union avec le Christ.
1Corinthiens. 15 : 22
" Le premier homme, Adam, devint une âme vivante. Le dernier Adam est devenu un esprit vivifiant. Le premier homme, tiré de la terre, est terrestre ; le second homme est du ciel. " 1Corinthiens 15 : 45-47
Si notre identité spirituelle est celle d’un enfant de Dieu, si la perception de nous-mêmes est celle que Dieu a prévu pour nous c'est-à-dire celle d’un fils ou d’une fille de Dieu, et enfin si le but que nous nous sommes fixés dans notre vie est celui de servir Dieu, ces trois éléments détermineront toutes nos actions :
Notre identité spirituelle, la perception de nous-mêmes et le but que nous nous fixons déterminent notre marche chrétienne.
La bonne perception de nous-mêmes est une clé pour nous approprier notre identité.
La perception de nous-mêmes détermine la victoire sur la réalité notre identité : elle apporte une différence qui va transformer notre vie.
Une mauvaise perception de nous-mêmes nous empêchera notre conquête du pays des promesses : nous ne pourrons pas nous approprier notre identité spirituelle d’enfant de Dieu, et nous ne connaitrons ni la maturité promise ni la liberté qui doivent nous revenir grâce à notre héritage en Jésus-Christ. Le fait de ne pas se voir comme nous sommes réellement en Christ, de ne pas voir le changement de ce que Christ a réalisé pour nous à la croix, fait que nous ne pouvons pas nous voir comme Dieu nous voit, c'est-à-dire comme Ses enfants.
Une mauvaise perception de nous-mêmes nous rend incapables de nous voir comme nous sommes réellement en Christ.
Nous ne pourrons pas comprendre le changement radical qui s’est opéré en nous au moment où nous avons placé notre confiance en Lui et dans cette mesure nous continuons à souffrir d’une mauvaise image de nous-mêmes. Il nous sera impossible de saisir notre vraie identité et par cela même, nous nous identifierons au mauvais Adam.
Si nous nous identifions au premier Adam, dont la triste histoire d’échec est racontée dans les trois premiers chapitres de la Bible, nous nous considèrerons bannis du jardin d’Eden, aspirant à y retourner et nous penserons faire partie de leur famille, nous attendant à reproduire la même histoire.
Nous savons qu’ils ont lamentablement échoué, qu’ils ont perdu à jamais le paradis puisqu’ils en ont été exclus. Etant leurs héritiers, nous n’arriverons pas à nous empêcher de répéter leur échec tous les jours de notre vie
Une bonne perception de nous-mêmes nous permettra de nous voir comme Dieu nous voit, comme nous sommes réellement en Christ. Si nous nous identifions au bon Adam nous pourrons nous voir tels que Dieu nous voit.
I. Le dernier Adam apporte une différence qui transforme une vie
Nous avons hérité la vie physique d’Adam, mais si nous sommes chrétiens, c’est là que la ressemblance s’arrête.
Si nous sommes chrétiens, c’est là que s’arrête la ressemblance !
Nous sommes désormais identifiés au dernier Adam, Jésus-Christ. Nous ne sommes pas exclus de la Présence de Dieu, nous sommes assis avec Christ dans les lieux célestes (Ephésiens 2 :6). La différence entre les deux Adam est d’une importance éternellement capitale dans notre vie. Nous devons nous assurer que nous nous identifions avec le bon Adam.
Le meilleur résumé de cette différence capitale se trouve dans 1 Cor. 15 : 22 : « Et comme tous meurent en Adam, de même tous revivront en Christ. »
Nous devons absolument découvrir à quel point nous sommes différents en Jésus-Christ pour comprendre la maturité et la liberté dont nous avons héritées du dernier Adam.
« En effet, ceux que Dieu a connus d'avance, il les a aussi destinés d'avance à devenir conformes à l'image de son Fils, afin que celui-ci soit l'aîné de nombreux frères. » Romains. 8.29
En acceptant Jésus comme notre Sauveur, notre vie en Adam prend fin, et notre nouvelle vie en Christ commence. Notre héritage devient alors celui de Christ et non plus celui d’Adam.
1. Une dépendance éternelle de Dieu.
Le dernier Adam, Jésus, était en dépendance complète vis-à-vis de Dieu son Père. Le premier Adam ne dépendait de Dieu que jusqu’à un certain point. Il est ensuite devenu très indépendant. Alors que Jésus disait : « Moi, je ne peux rien faire par moi-même » (Jn. 5 : 30).
Le résultat de Sa vie en dépendance avec Dieu peut se lire dans la prière qu’il adresse à Son Père : Jean 17 : 7 : « Maintenant, ils ont reconnu que tout ce que tu m’as donné vient de toi ». C’est le modèle d’une vie dépendante de Dieu à cent pour cent.
2. Une vie spirituelle ininterrompue
Après la chute, tous les autres individus nés sur la planète terre étaient spirituellement morts dès la naissance avec une seule exception notable : Jésus-Christ. Comme le premier Adam,
Jésus est né spirituellement vivant dès la naissance, conçu par l’Esprit de Dieu, pour pouvoir remplacer le premier Adam pécheur. Jésus a proclamé qu’Il était le pain de vie (Jean 6:48), la résurrection (Jean 11:25) et la vie, le chemin, la vérité et la vie de Dieu (Jean 14:6). Jean a compris aussi que Jésus était la lumière des hommes (Jean 1:4).
Mais la différence avec le premier Adam est qu’à aucun moment, Jésus n’a été déchu de sa vie spirituelle par le péché.
Il a maintenu Sa vie spirituelle jusqu’à la croix. Juste avant Sa mort, Jésus a remis Son Esprit entre les mains de Son Père : devenu par amour pour nous et par Son propre choix malédiction, et portant ainsi les péchés de tous les hommes, il a donné Sa vie en échange de notre nature de péché pour payer le prix de toute l’humanité déchue (Luc 23:46) ; personne ne la Lui a prise ou ne la Lui a arrachée, c’est Lui qui a décidé de s’offrir pour nous libérer de l’esclavage dans lequel nous nous sommes retrouvés. Le Père a accepté le sang de Son Fils dans le sanctuaire céleste et Il a alors pu envoyer le Saint-Esprit pour aider tous les hommes.
Si la vie physique de Jésus a pris fin à ce moment là, Sa vie spirituelle a été ressuscitée pour qu’un grand nombre puisse être sauvé. Jésus est venu proclamer Son Royaume qui n’aura pas de fin : le Royaume que Son Père Lui a confié et qu’Il nous a remis en gérance.
Le but de Dieu a toujours été de rétablir Son Royaume et Sa justice sur la terre : Il nous a créés pour en être les ambassadeurs.
Aujourd’hui, dans Son corps ressuscité et glorifié, Jésus-Christ vit pour l’éternité à la droite de Son Père : Il siège sur le trône, Son Nom c’est Jésus.
II. Etre « en Christ », c’est recevoir une nouvelle identité
1Corinthiens. 15 : 22 " Et comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront en Christ
C’est une affaire de vie : les croyants sont « en Christ » c'est-à-dire qu’ils héritent la vie éternelle. Etre en Christ est l’élément le plus essentiel de notre identité. Nous trouvons plus de quarante allusions au fait d’être en Christ ou d’avoir Christ en nous dans le livre aux Ephésiens du Nouveau Testament.
Trois vérités fondamentales qui découlent de notre position « en Christ »
1) Une nouvelle vie nécessite une nouvelle naissance.
Nous ne sommes pas nés en Christ ; nous sommes nés dans le péché à cause du premier Adam. Pour entrer dans une vie nouvelle en Christ, nous devons y naître. Comment passons-nous de la vie « en Adam » à la vie « en Christ » ? Jésus l’a révélé dans son dialogue avec Nicodème : « Nous devons naître de nouveau (Jean 3:3).
La naissance physique ne nous donne que la vie physique. Mais la vie spirituelle, la vie éternelle nous est accordée que par une naissance spirituelle (Jean 3 : 36).
Une vie nouvelle et éternelle commence lorsque nous naissons de nouveau en plaçant notre foi en Jésus-Christ.
Lorsque nous avons dit « oui » à Jésus-Christ, notre vieux « moi » a disparu pour toujours !
Notre nouveau moi est vivant et présent pour toujours : nous possédons dès maintenant la vie éternelle parce que nous sommes « en Christ ».
Quelles sont les conséquences d’une vie spirituelle en Christ ?
Dès notre nouvelle naissance, notre âme a été unie à Dieu, tout comme Adam avant la chute.
Nous sommes devenus spirituellement vivants, et nos noms ont été inscrits dans le livre de vie (Apoc. 21 : 27).
Unis à Christ, nous sommes vivants spirituellement pour l’éternité.
2) Une nouvelle vie donne une nouvelle identité
Etre chrétien c’est être quelqu’un, ce n’est pas seulement recevoir quelque chose. Un chrétien n’est pas seulement une personne qui reçoit le pardon, le Saint Esprit, une nouvelle nature.
Le fait d’être né de nouveau, nous a transformés pour faire de nous quelqu’un qui n’existait pas avant.
Ce que nous recevons en tant que chrétien n’est pas le plus important, l’essentiel c’est qui nous sommes : cela détermine ce que nous faisons :
2 Cor.5 :17 Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle création. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles.
Ephésiens.2 :10 : Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus–Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions.
1 Pierre.2 :9-10 : Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière, vous qui autrefois n’étiez pas un peuple, et qui maintenant êtes le peuple de Dieu, vous qui n’aviez pas obtenu miséricorde, et qui maintenant avez obtenu miséricorde.
1 Jean. 3 :1-2 : Voyez quel amour le Père nous a témoigné, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Et nous le sommes. Si le monde ne nous connaît pas, c’est qu’il ne l’a pas connu.
Bien–aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que, lorsqu’il paraîtra, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est.