En Dieu il y a du feu, il en est la source
Rappelons-nous que nous avons été créés à l’image et à la ressemblance de Dieu. Dieu a mis une part de son feu dans la vie d’Adam et d’Eve. Lors de la chute d’Adam, le feu de Dieu s’est éteint dans sa vie. Il a été remplacé par un autre feu, un feu d’une autre origine : Le feu de la rébellion, le feu de la révolte. Un feu qui peut se nommer feu de l’indépendance, mais qui en réalité se nomme feu de l’esclavage, le feu qui vient de l’ennemi de Dieu : Satan.
Dans le naturel, l’homme ne peut pas vivre sans feu… sinon la mort vient, car le feu provoque la vie, donne le désir de vivre, d’agir. Même l’amour a besoin de feu pour s’exprimer. Ne parle t’on pas de déclarer sa flamme à l’être aimé. Le feu dégage une puissance d’action : fait rougir le fer, cuit les aliments, combat le froid.
C’est également vrai dans le spirituel, c’est ce que nous allons développer. Bien sûr, nous ne voulons pas ignorer le feu éternel préparé par Dieu pour ses ennemis et ceux qui le rejettent : le diable et ses anges ainsi que les impies. Ce n’est pas l’objet de notre message aujourd’hui.
Nous avons besoin de retrouver notre feu d’origine
C’est-à-dire celui de Dieu par le Saint-Esprit. Il y a du feu en Dieu, c’est pourquoi il nous arrive de ressentir une chaleur quand on nous impose les mains ou que des personnes prient pour nous.
- Deutéronome 4 : 24 : Car l’Éternel, ton Dieu est un feu dévorant, un Dieu jaloux.
Psaumes 18-9 : il s’élevait de la fumée dans ses narines, et un feu sortait de sa bouche.
Psaumes 29-7 : la voix de l’Eternel fait jaillir des flammes de feu.
La Bible nous donne l’exemple d’hommes qui ont expérimenté le feu de Dieu dans leur vie : Moïse, Elie ou le peuple Hébreux au mont Sinaï.
Commençons par Moïse qui vient de passer 40 années dans le désert, nous pouvons considérer cela comme un échec humain.
Dieu l’attend à Horeb, ce qui signifie : désert, desséché. Moïse n’a plus de but pour sa vie, tout est desséché ! mort, sans vie. Comme dans la vison donnée par Dieu à Ezéchiel : une vallée d’ossements humain desséché, à qui il va redonner la vie en prophétisant sur l’ordre de Dieu. Certainement que Moïse connaît la culpabilité, mais avec Dieu il y a toujours un nouveau départ. C’est lui qui dirige les pas de l’homme pour que ses plans, à lui, se réalisent.
Moïse connaît bien le désert, à maintes reprises il a vu des buissons, sous l’effet du soleil, s’enflammer et se consumer. L’évènement est courant dans le désert avec certains arbustes dont il ne reste que des cendres. Dieu vient confronter Moïse dans ce qu’il connaît, dans ses habitudes, Dieu attire son regard par un buisson qui brûle mais celui-ci ne se consume pas.
Exode 3 : 2 à 4 : « L’ange de l’Éternel lui apparut dans une flamme de feu, au milieu d’un buisson. Moïse regarda et voici le buisson était tout en feu et le buisson ne se consumait point, Moïse dit : je veux me détourner pour voir qu’elle est cette grande vision et pourquoi le buisson ne se consume point. L’Éternel vit qu’il se détournait pour voir et Dieu l’appela du milieu du buisson et dit : Moïse ! Moïse ! Et il répondit me voici. »
Dieu l’attend dans cette attitude ! « Je veux me détourner »
Au verset suivant nous lisons : « L’Éternel vit qu’il se détournait. »
Se détourner signifie : quitter le chemin, changer de chemin, s’éloigner de … retourner vers … Autrement dit Moïse est entré dans la voie de la repentance. Même si l’action citée ne fait allusion qu’a l’aspect naturel, Dieu invite Moïse à la repentance. Il accepte et toute sa vie va changer.
Moïse avait besoin de passer par la repentance pour retrouver le vrai feu de l’Esprit, et entrer dans l’appel de Dieu pour sa vie. Par la repentance les yeux de Moïse s’ouvre et son cœur aussi. Devant le buisson ardent, Moïse expérimente la puissance du feu de Dieu, le feu de l’Esprit. Ce feu exprime la présence de Dieu, celui qui éclaire, purifie, délivre, consume le péché, la paille ou les œuvres de la chair. Cette rencontre de Moïse avec le feu de Dieu fait de lui un homme nouveau, équipé, transformé pour rentrer dans son appel. Moïse quitte les chemins de la routine, du connu, du religieux, du charnel pour le spirituel.
Avec la lumière du Saint-Esprit examinons toutes les étapes que va franchir, Moïse, dans sa rencontre avec Dieu, et qui marque le début d’une véritable relation avec Dieu.
Par la repentance, les yeux de Moïse s’ouvrent et son cœur aussi. Devant le buisson ardent Moïse expérimente la puissance du feu de Dieu, le feu de l’Esprit. Moïse expérimente la sainteté de Dieu, le verset 5 dit : N’approche pas d’ici, ôte tes souliers de tes pieds, car le lieu sur lequel tu te tiens est une terre sainte.
Moïse reçoit la révélation de qui est Dieu, le verset 6 dit : je suis le Dieu de ton père, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob et au verset 15b : Voilà mon nom pour l’éternité. Voilà mon nom de génération en génération et au verset 14a : « je suis celui qui suis. »
Moïse reçoit la crainte de Dieu. Exode 3 : 6b Après la révélation du vrai Dieu, il est écrit : « Moïse se cacha le visage car il craignait de regarder Dieu » Comme Esaïe son péché lui a été révélé.
Moïse découvre la compassion de Dieu et sa miséricorde. Verset 7 : « j’ai vu la souffrance de mon peuple qui est en Égypte et j’ai entendu les cris qui lui font pousser ses oppresseurs car je connais ses douleurs, verset 9 : Voici les cris d’Israël sont venus jusqu'à moi et j’ai vu l’oppression que leur font souffrir les Égyptiens. »
Moïse découvre qu’il n’est pas rejeté par Dieu, il est choisi, verset 10 : « Maintenant va je t’enverrai auprès de Pharaon et tu feras sortir mon peuple d’Égypte, les enfants d’Israël. »
Moïse reçoit le plan de Dieu pour sortir le peuple Hébreux esclave en Égypte (Exode 3 :15 à 22) « tu parleras aux enfants d’Israël, va rassembler les anciens d’Israël et dit leur : je vous ai vus, et j’ai vu ce qu’on vous fait en Égypte. »
Moïse expérimente la patience de Dieu, Exode 4 : 10 à 17 Moïse refuse sa mission en argumentant avec Dieu, car j’ai la bouche et la langue embarrassées, puis au verset 13 Moïse dit : « Ah seigneur envoie qui tu voudras envoyer. » Devant la colère de Dieu, Moïse accepta sa mission avec son frère Aaron. Moïse repart du buisson ardent complètement changé de l’intérieur, c’est à dire du cœur. Le feu d’en haut ou de l’Esprit transforme Moïse en un véritable homme de Dieu, un véritable libérateur pour le peuple d’Israël capable d’affronter Pharaon, les magiciens d’Égypte, et la puissance des faux dieux de ce pays.
Dieu accompagne toujours sa Parole par le feu, c'est-à-dire le Saint-Esprit, puisque le feu de Dieu en est une manifestation.
Psaume 28_7 : » la voix de l'Eternel fait jaillir des flammes de feu. » Là nous trouvons : la voix, c'est-à-dire la Parole et les flammes de feu, qui sont la manifestation visible du Saint Esprit, et que nous retrouverons le jour de la Pentecôte à Jérusalem.
Maintenant, prenons l'exemple de la première Pentecôte que les Juifs appellent « Shavouot »
Exode 19- 9 à 11 Dieu dit à Moïse : « Voici, je viendrai vers toi dans une épaisse nuée, afin que le peuple entende quand je te parlerai, et qu'il est toujours confiance en toi. Moïse rapporte les paroles du peuple à l'Eternel. Et l'Eternel dit à Moïse : va vers le peuple, sanctifie les aujourd'hui et demain, qu’ils lavent leurs vêtements. Qu’ils soient prêt pour le troisième jour, car le troisième jour, l'Eternel descendra aux yeux de tout le peuple, sur le mont Sinaï »
Quand Moïse descendit de la montagne vers le peuple, il sanctifia le peuple, et ils lavèrent leurs vêtements.
Le troisième jour au matin, il y eut des coups de tonnerre, des éclairs, et une épaisse nuée sur la montagne, le son de la trompette retentit fortement, et tout le peuple qui était dans le camp fut saisi d'épouvante. Moïse fit sortir le peuple du camp, à la rencontre de Dieu, et ils se placèrent au-delà de la montagne. »
Le mont Sinaï était tout en fumée, parce que l'Eternel y était descendu au milieu du feu, cette fumée était comme celle d'une fournaise et toute la montagne tremblait avec violence. Le son de la trompette retentissait de plus en plus fortement. Moïse parlait, et Dieu lui répondait à haute voix. Ainsi l'Eternel descendit sur le mont Sinaï, l'Eternel appela Moïse sur le sommet de la montagne. Et Moïse monta.
Moïse reçu les tables de la loi tout en étant environné du feu de la manifestation visible du Saint-Esprit. Moïse était en quelque sorte baptisé dans le Saint Esprit, il connaissait le feu de Dieu. C’était un intime de Dieu et qui avait expérimenté son feu.
Pendant que Moïse se tenait sur la montagne le peuple prit d'effroi, de peur va passer à côté du feu, des bienfaits de feu, de l'équipement du feu de Dieu.
Exode 20 : 18 : tout le peuple entendait les coups de tonnerre et le son de la trompette. Il voyait les flammes de la montagne fumante. Par ce spectacle, le peuple tremblait, et se tenait dans l'éloignement. Il dire à Moïse : Parle nous toi-même, et nous écouterons, mais que Dieu ne parle pas, de peur que nous ne mourions. »
L'Eternel dit à Moïse : Tu parleras ainsi aux enfants d'Israël : vous avez vu que je vous ai parlé depuis les cieux.
Au mont Sinaï Dieu offrait une relation sans intermédiaire à son peuple, mais il a refusé. Le peuple dit à Moïse : Parle-nous toi-même et nous écouterons, mais que Dieu ne parle pas, de peur que nous mourions. Cette attitude a contribué à ce que le peuple reste dans le désert, et ne voit pas la promesse de Dieu s'accomplir dans leur vie : la rentrée en terre promise.
Dans cet exemple encore nous constatons l'association de la parole (tables de la loi) avec le feu ou la manifestation du Saint Esprit. Relevons également l'incapacité de mettre cette parole en pratique, sans l'œuvre du Saint Esprit dans les vies, bien sur après la nouvelle naissance.
Nous, occidentaux, nous avons tendance à voir dans une loi seulement le coté interdit, le côté légalisme, obligation, les limites qui enfreignent apparemment notre liberté. Ou tout du moins ce que nous croyons être la liberté. Car la vraie liberté consiste à dominer sur le péché et nos mauvais penchants. Le diable sait nous insuffler des pensées qui convergent et essaie de nous enfermer vers ces attitudes : Dieu a-t-il réellement dit : Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ? Il teste notre connaissance de la parole de Dieu, et le résultat peut s’avérer désastreux.
Il a encore une autre attitude négative envers la loi, elle consiste à chercher le moyen de la contourner ou de s’y soustraire.
Les Hébreux adoptent une toute autre attitude en recevant la loi de Dieu, gravée par la main de Dieu sur des tables de pierre : Ils considèrent la loi qu’ils ont reçue sur le mont Sinaï comme un don de Dieu, une marque d'amour, une loi de vie pour demeurer dans la présence de Dieu, dans sa bénédiction dans son alliance et le moyen d'y demeurer. Car Dieu est amour et ses dons sont de la même nature.
Le peuple Hébreux vient de sortir d'Égypte et de connaître quatre siècles d'esclavage, d'humiliation, de corvées.
Israël est-il en mesure de gérer sa sortie d'Égypte ?
Non, il en est incapable. Il a besoin d'un cadre pour évoluer, de repères, apprendre à discerner ce qui est utile et important, et ce qui ne l'est pas, c'est-à-dire tout ce qui peut le détruire. Il a besoin de découvrir la relation avec Dieu, l'obéissance à Dieu qui va lui permettre de demeurer dans son alliance.
Pour Dieu, le don de la loi à Israël, représente la marque de son appel et de l'élection qu'il a pour son peuple : le mettre à part afin qu'il devienne un peuple d'adorateurs du vrai Dieu, et un modèle pour les nations environnantes d'abord, et ensuite toutes les nations de la terre. Exode 19-6 : « Vous serez pour moi un royaume de sacrificateurs, une nation sainte. »
Pour rentrer dans cet appel, le peuple Hébreux avait besoin de faire l'expérience du feu de Dieu, la même que celle expérimentée par Moïse. Le feu qui épure, ébranle ce qui est ébranlable, tranche, donne la crainte de Dieu et non la peur, fortifie, éclaire, ouvre les yeux, permet d'expérimenter la puissance de Dieu, celle qui manifeste sa gloire, celle qu'il donne à ses intimes. Dieu a manifesté également son feu sur le mont Sinaï, pour que les Hébreux gardent leur confiance en Moïse. Le libérateur choisi par Dieu, il symbolise Jésus. Le feu de la Pentecôte nous le confirme, de même que Jésus est bien celui que le Père a choisi pour être notre de libérateur, le Messie promis.
Mais au mont Sinaï, l'œuvre du feu et sa manifestation reste extérieure à la vie du peuple, des personnes et cela ne change pas leur cœur. Le peuple est touché. Mais cela reste momentané. Il faudra attendre l'accomplissement de la prophétie de Joël, et la l’œuvre de Jésus à la croix, pour voir l'œuvre du feu et de la Parole dans le coeur des croyants : Joël 2-28 « Après cela, je répandrai mon esprit sur toute chair, vos fils et vos filles prophétiseront, vos vieillards auront des songes, vos jeunes gens auront des visions. Même sur les serviteurs et les servantes, dans ses jours la je répandrai mon Esprit. »
Mais avant que cela ne se réalise dans la vie des croyants, il leur faudra rentrer dans une nouvelle alliance, et changer de cœur :
Jérémie 31 – 33 et 34 : « Mais voici l'alliance que je ferai avec la maison d'Israël, après ses jours la, dit l'Eternel, je mettrai ma loi au-dedans d’eux, je l’écrirai dans leur cœur et ils seront mon peuple. Celui-ci n'enseignera plus son prochain, ni celui là son frère, en disant : connaissez l'Eternel ! Car tous reconnaîtront depuis le plus petit jusqu'au plus grand que je suis l'Eternel, car je pardonnerai leur iniquité et je ne me souviendrai plus de leur péché.
Ezekiel 36 -- 26 et 27 : « je vous donnerai un cœur nouveau, et je mettrai en vous un Esprit nouveau, j'ôterai de votre corps le cœur de pierre, et je vous donnerai un coeur de chair.Je mettrai mon Esprit en vous et je ferai en sorte que vous suiviez mes ordonnances, et que vous observiez qui et pratiquiez mes lois. »
Cela se précise avec les paroles de Jean Baptiste : Matthieu 3-11 :
« Moi, je vous baptise d’eau, pour vous amener à la repentance, mais après moi vient celui qui vient est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de porter ses souliers. Lui il vous baptisera d’Esprit-Saint et de feu. »
Actes 1 : 4 et 5 Jésus, avant de retourner vers le Père et retrouver la gloire, recommande à ses disciples de ne pas s’éloigner de Jérusalem, mais d’attendre ce que le père a promis, ce que je vous ai annoncé leur dit-il. Car Jean a baptisé d’eau, mais vous dans peu de jours, vous serez baptisés du Saint-Esprit.
Verset 8 : Mais vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem dans toute le Judée, dans la Samarie et jusqu’aux extrémités de la terre. Pierre obéit et attend la promesse avec 120 personnes environ. La promesse s’accompli dans le chapitre 2 des actes au verset 1 à 4. Le jour de la Pentecôte, ils étaient tous assemblés dans le même lieu. Tout à coup vient du ciel un bruit, comme celui d’un vent impétueux et il remplit toute la maison où ils étaient assis. Des langues semblables à des langues de feu, leur apparurent séparées les unes des autres, et se posèrent sur chacun d’eux. Ils furent tous remplis du Saint-Esprit et se mirent à parler d’autres langues.
Tous ceux qui les observaient étaient dans l’étonnement pour deux raisons :
Ce jour là, il y avait à Jérusalem des Juifs de toutes les nations venues célébrer, comme Dieu l'avait ordonné, l'anniversaire de la remise de la loi sur le nom Sinaï. Cette fête se nomme Shaouvot et pour nous : Pentecôte. C'est ce jour là que Dieu a choisi pour faire descendre le Saint Esprit, baptiser dans le Saint Esprit et de feu.
Tous les juifs qui étaient à Jérusalem étaient dans l'étonnement et la surprise, et ils se disaient les uns aux autres Voici, ces gens qui parlent ne sont-t-il pas tous ceux galiléens ?
Et comment les l'et entendons-nous dans notre propre langue à chacun, dans notre langue maternelle ?
Comment les entendons-nous parler dans nos langues, des merveilles de Dieu ?
Ils étaient tous dans l'étonnement, et, ne sachant que penser, ils se disaient les uns aux autres : que veut dire ceci ?
Mais d'autres se moquaient, et disaient : ils sont pleins de vin doux.
Alors Pierre, se présentant avec les 11, éleva la voix, et leur parla en ces termes : Hommes Juifs, et vous tous qui séjournez à Jérusalem, sachez ceci, et prêtez l'oreille à mes paroles ! Ces gens ne sont pas ivres, comme vous le supposez, car c'est la troisième heure du jour. Mais c'est ici ce qui a été dit par le prophète Joël : Dans les derniers temps, dit Dieu, je répandrai de mon Esprit sur toute chair.
Des milliers de personnes accourent vers ce lieu. Nous constatons tout de suite la transformation des disciples et plus particulièrement de Pierre. Devant cette foule Pierre se leva et ne craint pas d’annoncer Jésus mort et ressuscité. Dans cette foule, les paroles de Pierre touchent le cœur de 3000 personnes qui font l’expérience de la repentance pour leurs péchés, acceptent Jésus comme Seigneur de leur vie, et passent par les eaux du baptême. Ils ont certainement, également, été baptisés d’Esprit et de feu. Ils sont retournés dans leur pays avec un cœur nouveau et rempli du Saint-Esprit et de feu. Certainement qu’une grande joie s’est manifestée dans le cœur de Jésus, ce jour là : le feu du Saint-Esprit allait commencer à se répandre sur toute la terre.
Nous voyons là, la réalisation de l’annonce faite par Jean-Baptiste : Matthieu 3 : 11 Moi, je vous baptise d’eau, pour vous amener à la repentance, mais lui (Jésus) il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu.
Jésus sait que nous avons besoin de cette expérience avec le feu de l’Esprit pour répondre à son commandement. Matthieu 28 : 19 Allez faite de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom de père, du fils et du Saint-Esprit.
Les 120 reçurent le courage de devenir des témoins avec la capacité de démontrer la puissance de Dieu : Actes 1 :8 : « Vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous et vous serez mes témoins… jusqu’aux extrémités de la terre ». La puissance du feu qui est alors descendue sur eux va descendre sur tous ceux qui aujourd’hui l’accueilleront ou croiront. Car nous aussi, nous avons besoin de ce feu pour être des témoins… dans nos familles, nos lieux de travail, nos collèges ou lycées, dans notre pays et jusqu’aux extrémités de la terre.
Nous aussi, nous avons besoin de ce feu qui révèle la Parole et qui donne sa puissance, de ce feu qui épure, ébranle ce qui est ébranlable, tranche, donne la crainte de Dieu et non la peur, fortifie, éclaire, ouvre les yeux, permet d'expérimenter la puissance de Dieu, celle qui manifeste sa gloire, celle qu'il donne à ses intimes.
Lors de la pentecôte, nous constatons cette association Parole et Esprit dont nous avons parlé précédemment : les langues de feu et le changement intérieur des 120 qui proclament la Parole que le Saint-Esprit met dans leurs cœurs et qu’ils libèrent avec hardiesse. Ils ne sont plus dans crainte, ni la peur.
Nous sommes émerveillés de voir comment Dieu avait prévu que le Saint-Esprit serait répandu dans les nations. Quinze siècles avant la pentecôte, sur le mont Sinaï Dieu donne sa loi à son peuple, Israël. Ce jour devient Shavouot et l’une des trois fêtes que Dieu demande, à son peuple, de célébrer à Jérusalem, chaque année.
Avant de retourner vers le Père, Jésus ordonne à ses disciples de ne pas commencer leur mission, avant d’avoir reçu ce que le Père avait promis : le Saint-Esprit. Et Dieu choisi le jour de Shavouot, le jour où des juifs de toutes les nations, sont présents à Jérusalem, pour accomplir sa promesse. Tout Jérusalem accourt vers la chambre haute, où le Saint-Esprit s’est manifesté sur les 120 qui sont en prières et dans l’attente. Pierre annonce la bonne nouvelle du salut, ainsi que l’accomplissement de la prophétie de Joël. 3000 personnes se convertissent, elles sont baptisées d’eau et d’Esprit, parmi elles il y a ces juifs de toute nation. Ces juifs retournent dan leur pays, ils y emportent le feu du Saint-Esprit, qu’ils ont reçu. Certainement qu’ils l’ont transmis, propager par la suite.
Le feu doit être entretenu dans nos vies
Quand le feu baisse dans nos vies, la lumière baisse et l’indécision prend place. Les ténèbres reviennent, les motivations nous quittent ainsi que le discernement. Il faut ranimer le feu dans nos vies par le souffle de Dieu, c'est-à-dire le Saint-Esprit, le vent impétueux de la Pentecôte, qui agit comme la forge du forgeron. Il faut enlever les cendres qui se déposent constamment sur l’autel de nos cœurs. Pour cela nous avons besoin de la louange communautaire.
Le feu doit être continuellement entretenu par la prière, la louange, l’adoration communautaire, la mise en pratique des lois du royaume, l’amour, la paix la communion avec le Père, avec Jésus par le Saint-Esprit.