Lève toi, mon amie, ma belle, et viens !
Mon bien–aimé parle et me dit : Lève toi, mon amie, ma belle, et viens ! Car voici, l’hiver est passé ; La pluie a cessé, elle s’en est allée. Les fleurs paraissent sur la terre, Le temps de chanter est arrivé, et la voix de la tourterelle se fait entendre dans nos campagnes. Le figuier embaume par ses premiers fruits, Et les vignes en fleur exhalent leur parfum. Lève toi, mon amie, ma belle, et viens ! Ma colombe, qui te tiens dans les fentes du rocher, Qui te caches dans les parois escarpées, Fais moi voir ta figure, Fais moi entendre ta voix ; Car ta voix est douce, et ta figure est agréable. Cantique des cantiques 2 : 10 à 14
A quatre reprises, l’Epouse entend la voix qui l’invite à répondre, mais à chaque fois elle fait la sourde oreille :
Lève toi, mon amie, ma belle, et viens !
Lève toi, mon amie, ma belle, et viens !
Fais-moi voir ta figure, car ta figure est agréable
Fais-moi entendre ta voix, car ta voix est douce
Jésus s’adresse à elle et à chacun d’entre nous, d’une manière pleine de tendresse : mon amie ou mon ami, ma belle ou mon beau, ta figure est agréable et ta voix est douce. Malgré cela dans notre immaturité et manque de connaissance de notre identité, ou manque de zèle à cause de la tiédeur, nous résistons à son appel, à son invitation de venir avec lui pour rentrer dans notre destinée.
Ici, ce ne sont plus les blessures des frères qui nous empêchent de répondre, mais bien nos compromis avec des amis ou des modes de vies qui nous éloignent de Dieu. Notre tiédeur, notre mauvais caractère, notre esprit d’indépendance, la remise au lendemain de nous repentir de nos mauvaises attitudes, de nos mauvais choix, ou des problèmes de la chair qui ne sont pas réglés, sont autant de freins à notre croissance, à notre réponse.
A chaque fois que nous résistons à l’appel de Jésus, à son invitation à le suivre, nous endurcissons nos cœurs, nous bafouons notre conscience. Nous retardons son œuvre dans nos vies pour une saison ou plus. Nous attristons le Saint-Esprit, celui qui nous est donné pour nous conduire dans toute la vérité.
Les renards sont des animaux rusés qui détruiront un vignoble durant la pénombre de la nuit. Ils ne sont pas courageux comme des lions pour attaquer durant la journée. Ils sont petits, rapides, astucieux, rusés et difficiles à attraper.
Les « petits renards » des vignes de notre cœur nous parlent de tous ces petits compromis qui peuvent être : la peur, les mauvaises pensées, les mauvaises attitudes, les paroles et le gaspillage de temps et d’argent, se faire tirer l’oreille pour obéir, le mensonge, l’agressivité, les murmures, regarder des émissions à caractère douteux. Certains acceptent des compromis, petits à leurs yeux, mais répétitifs, cela nous prouvent qu’ils en sont captifs. Toutes ces choses sont des obstacles à la communion avec Jésus. Elles viennent comme des voiles, ou des nuages pour endormir, voler la lumière ou même essayer de l’éteindre dans nos vies, faire échouer les projets de Dieu.
Compromis : c'est un acte par lequel nous accommodons notre conscience, où nous soumettons notre conscience d’une manière qui nous fait déplacer les bornes de notre conscience.
Un compromis, c’est accepter de vivre dans une situation qui nuit à notre réputation en acceptant des propositions malhonnêtes, qui nous éloignent d'une vie de droiture, d'honnêteté, morale, spirituelle, pour avoir la paix, ou une faveur. Vivre dans le compromis équivaut à manquer de personnalité ou à laisser s’étouffer notre personnalité.
Un compromis, c'est aussi accorder des concessions tacites, par le silence, ce qui équivaut à donner un consentement.
Les compromis nous abîment, ouvrent une brèche dans nos vies, mettent notre foi en péril, nous éclaboussent, nous portent préjudice.
Entraîner quelqu'un dans un ou des compromis, c’est le mettre dans une situation difficile, sur le plan physique, morale et spirituelle. Nous l'impliquons pour servir nos propres intérêts, et risquons de lui de lui faire perdre sa réputation.
D’autres, pour se justifier de leur compromis, appellent cela de la tolérance ou « fermer les yeux ». Nous ne devons avoir aucune tolérance vis-à-vis du péché, vis-à-vis de ceux qui s'élèvent contre la parole de Dieu ou qui cherchent à combattre, éteindre notre vie spirituelle, notre vie de foi, notre relation avec le Père, avec Jésus, avec les membres du corps de Christ. Le mot tolérance n’existe pas dans la bible.
Notre vigne représente notre relation avec Dieu. Les fleurs de la vigne parlent de notre immaturité dans la vie, mais c’est une étape importante avant la formation des fruits. Maintenant, elle prend soin de sa vigne, contrastant avec ses premières paroles. Les renards détruisent le produit de ses labeurs. Maintenant, elle répond favorablement à l’invitation de Jésus. Elle accepte de se lever et de le rejoindre sur les montagnes. Jusqu’à maintenant elle refusait de lui obéir, à cause de la peur produite par son immaturité.
Elle reconnaît les zones sombres de son cœur, les domaines de son cœur qui n’étaient pas complètement dans la lumière. La brise du jour annonce la lumière d’un jour nouveau. C’est le moment où les ombres sombres et les zones grises de son cœur seront effacées.
Maintenant c’est l’Epouse qui prend des initiatives et sollicite Jésus :
Viens, mon bien–aimé, sortons dans les champs, Demeurons dans les villages !
Dès le matin nous irons aux vignes, Nous verrons si la vigne pousse, si la fleur s’ouvre, Si les grenadiers fleurissent. Là je te donnerai mon amour. Les mandragores répandent leur parfum, Et nous avons à nos portes tous les meilleurs fruits, Nouveaux et anciens : Mon bien–aimé, je les ai gardés pour toi. Cantique des cantiques 7 : 12 à 13
Nous avons été créés pour vivre dans les endroits élevés avec Jésus, en partenariat avec lui, l’aimant de tout notre cœur.
Elle comprend que son compromis amènera la destruction du fruit de son vignoble et de son intimité avec Dieu. Jésus part et se retire pour une saison. Jésus respecte notre décision de nous retirer. Notre relation avec Jésus est basée sur un amour volontaire.
Nous désirons davantage vivre proche de notre Dieu, en communion avec lui, plutôt que simplement éviter de tomber dans des péchés scandaleux. Nous voulons que notre vignoble soit rempli de fruits matures. Lorsque nous ne maîtrisons pas notre langue, lorsque nous entretenons des pensées impures, lorsque nous résistons au service et à l’humilité, nous devons comprendre que ce sont ces petits renards qui détruisent notre intimité avec le Seigneur. Jésus nous appelle à quitter nos sécurités, et attraper les renards qui détruisent nos vignes.
Elle prie : « Saisissez pour nous, les petits renards. » En d’autres mots, nous avons besoin d’aide pour les attraper. Elle reconnaît la présence de petits renards (ses compromis) dans sa vie et elle demande continuellement de l’aide au travers de la prière. Le Seigneur désire nous aider.
Nous soupirons après une relation plus profonde avec Dieu. Nous crions pour que Dieu nous soutienne et nous rafraîchisse. Ce sont ces petits domaines qui nous empêchent de marcher dans l’Esprit. Nous comprenons qu’ils sont un obstacle pour entrer dans une communion plus profonde avec Dieu.
Dans nos difficultés, déclarons notre identité spirituelle. Continuons d’être des amoureux de Dieu. Lorsque nous sommes dans un temps de luttes, restons néanmoins un amoureux de Dieu dans notre combat contre le compromis, Dieu ne cesse pas de nous aimer. Notre visage ne cesse pas d’être beau pour Dieu et notre voix ne l’offense pas lorsque nous l’adorons.
Le psaume 101 nous parle de notre maison, c'est-à-dire de notre vigne, et nous donne des conseils et des choix à opérer pour lutter contre les petits renards : Je prendrai garde à la voie droite. Quand viendras-tu à moi ? Je marcherai dans l’intégrité de mon cœur, Au milieu de ma maison.
Je ne mettrai rien de mauvais devant mes yeux ; Je hais la conduite des pécheurs ; Elle ne s’attachera point à moi. Le cœur pervers s’éloignera de moi ; Je ne veux pas connaître le méchant. Celui qui calomnie en secret son prochain, je le réduirai au silence ; Celui qui a des regards hautains et un cœur enflé, je ne le supporterai pas. J’aurai les yeux sur les fidèles du pays, Pour qu’ils demeurent auprès de moi ; Celui qui marche dans une voie intègre sera mon serviteur. Celui qui se livre à la fraude n’habitera pas dans ma maison ; Celui qui dit des mensonges ne subsistera pas en ma présence. Chaque matin je réduirai au silence tous les méchants du pays, Afin d’exterminer de la ville de l’Eternel Tous ceux qui commettent l’iniquité. Psaume 101 : 1 à 8
Résumons les conseils que nous donne le Saint-Esprit dans ce passage du Psaume :
-- prendre la voie droite, c’est marcher dans la droiture, dans la justice, la vérité, et l'amour de la vérité.
-- je marcherai dans l'intégrité de ma maison, mais également je veillerai à ce que je laisse rentrer dans ma maison, qui est la maison de Dieu.
-- je ne mettrai rien de mauvais devant mes yeux : cela veut dire que je choisirai mes lectures, les films que je regarde, les émissions de télé que j'écoute ; les jeux Internet, je veillerai à ma page Facebook. Dans une enquête récente aux États-Unis, concernant Facebook, il a été reconnu que Facebook est à l’origine de 20 % des divorces.
Au cours de l'été de 2009 une personne de notre connaissance avait ouvert une page Facebook. Pendant les vacances de cet été là, je suis allé visiter la page de cette personne. Apparemment, cette page semblait correcte, pourtant j'ai reçu, venant du Saint Esprit, le mot flirt. J'ai partagé cela avec cette personne. Elle s'est repentie d'avoir ouvert la porte au flirt dans sa vie. Elle a obtenu la délivrance, bien sûr en fermant sa page, mais également en passant par une prière de délivrance.
Toutes ces activités de ma vie seront alignées sur la parole de Dieu.
Cela veut dire que je dois discerner, ceux qui, dans mon entourage, s'élèvent contre Dieu, parlent contre Dieu ou agissent contre Dieu et ses oints. A plusieurs reprises Dieu dit : vous ne toucherez pas à mes oints, c'est-à-dire à ceux qui lui appartiennent.
« Leur conduite ne s'attachera pas à moi » autrement dit je dois m’éloigner d’eux de manière à ne pas être influencé par leur conduite, divisé dans mon cœur, dans ma relation ou ma communion avec Dieu, ou ralenti dans ma progression spirituelle. Je dois veiller sur mes relations : Dis- moi qui tu fréquentes, je te dirai qui tu es. Les mauvaises compagnies nous influencent, de manière insidieuse.
S'attacher signifie : adhérer, se livrer ou se vendre, suivre étroitement, s'embrasser c'est-à-dire accepter intimement leur influence, leur hostilité contre Dieu ou contre les chrétiens. Être joint ensemble, se tenir ensemble.
« Le cœur pervers s’éloignera de moi » je dois m'éloigner des cœurs pervers, c'est-à-dire tortueux qui cherchent à pourrir, qui déforment ou détournent la vérité, prononcent des propos équivoques. Le mot pervers désigne encore une personne corrompue, dépravée, vicieuse, diabolique, une personne qui vit dans le fétichisme, le masochisme, la nécrophilie, le sadisme ; celui qui marche dans des voies tortueuses.
Celui qui marche dans l’intégrité trouve le salut, Mais celui qui suit deux voies tortueuses tombe dans l’une d’elles. Proverbes 28 : 18
Le méchant nous parle de celui qui vit sans Dieu, se moque de Dieu : Ils laissent courir leurs enfants comme des brebis, Et les enfants prennent leurs ébats. Ils chantent au son du tambourin et de la harpe, Ils se réjouissent au son du chalumeau. Ils passent leurs jours dans le bonheur, Et ils descendent en un instant au séjour des morts. Ils disaient pourtant à Dieu : Retire-toi de nous ; Nous ne voulons pas connaître tes voies. Qu’est ce que le Tout–Puissant, pour que nous le servions ? Que gagnerions-nous à lui adresser nos prières ?
Job 21 : 11 à 15
Celui qui calomnie ou dit des faussetés sur son prochain, même secrètement, je le réduirai au silence, non seulement je ne l’écouterai pas, mais je m’opposerai ouvertement, activement, avec sagesse, à son attitude.
-- celui qui a des regards hautains ou méprisant, orgueilleux, avec un cœur enflé, je ne le supporterais pas, c'est-à-dire je ne serais pas son supporter. L’amour ne s'enfle pas d'orgueil.
-- par contre je décide de m’entourer et d’avoir mon regard sur les fidèles du pays, c'est-à-dire ceux qui vivent dans la foi en Jésus et sa parole.
-- la fraude n’aura pas de place dans ma vie, ni les menteurs qui ne subsisteront pas dans ma présence, donc que je réfuterai, je m'opposerai en proclamant la vérité.
Voilà les conseils de Dieu pour fermer la porte aux petits renards qui voudraient venir dévaster notre vigne en fleurs.
Enfin pour terminer, voici ce que nous dit Jésus : Tu es un jardin fermé, ma sœur, ma fiancée, une source fermée, une fontaine scellée.
Cantique des cantiques 4 : 12
Cette source fermée ou scellée appartient à Jésus, les petits renards ne doivent pas venir la polluer, ni s’y s’abreuver.
Lorsque Jésus entre dans notre vie, il désire visiter chaque chambre ou pièce de notre cœur. De par notre nature, nous sommes tentés de lui cacher certaines chambres de notre vie, notamment celles qui sont sombres ou ont besoin de rangement. Cependant, il nous demande de faire le ménage dans chaque partie de notre cœur, et pas seulement dans le salon ou la pièce principale pour donner l'impression d'une vie bien rangée. Non, il désire visiter chaque pièce de notre cœur quel que soit l'état de son rangement, ou de son désordre. Dans sa grâce, Jésus veut nous aider à mettre de l'ordre dans notre existence.
Bien-aimé lecteur ou lectrice, cachez-vous des pièces de votre vie à Jésus?
Si tel est votre cas, alors demandez pardon et sollicitez son aide pour vous aider à mettre de l'ordre. Il n'est pas un simple invité. Depuis que nous lui avons donné notre vie, nous lui appartenons. Toute notre vie doit être placé sous sa Seigneurie et nous ne pouvons rien lui cacher, il sait tout. Il connaît parfaitement toutes les pièces de notre vie.
Seigneur Jésus, je t'invite à venir dans chaque pièce dans ma vie : dans ma chambre à coucher, dans le salon de mes finances, dans la salle à manger, dans mon bureau, dans ma cuisine, dans la pièce de mes loisirs, dans mon atelier de travail. Et si tu vois un endroit qui n'est pas à ta gloire, dans ta grâce infinie, aide-moi à tout mettre en ordre afin que je demeure dans le premier amour pour toi. Je te remercie Seigneur Jésus.