Pourquoi Jésus devait mourir crucifié et non lapidé?

Publié le par Fils d'Abraham en Jésus mon sauveur

La genèse de ce message commence en Egypte  avec  ces versets adressés par l’Eternel au peuple Hébreux qui vit en esclavage: Parlez à toute l’assemblée d’Israël, et dites : Le dixième jour de ce mois, on prendra un agneau pour chaque famille, un agneau pour chaque maison. Ce sera un agneau sans défaut, mâle, âgé d’un an ; vous pourrez prendre un agneau ou un chevreau. On prendra de son sang, et on en mettra sur les deux poteaux et sur le linteau de la porte des maisons où on le mangera.                                                                          Exode 12 : 3 : 5 et 7

Cet agneau préfigure Jésus : L’Agneau qui a été immolé dès la fondation du monde.

                                                                                                                            Apocalypse 13 :8b

D’autres traductions nous disent : l’Agneau qui a été immolé avant la fondation du monde.

Maintenant cet agneau devait être immolé sur terre puisque le péché a été commis sur terre et par un homme, la réparation devait s’effectuer également sur terre. C’est la raison pour laquelle jésus s’est fait homme et  sans défaut.

Le lendemain, il voit Jésus venir à lui et dit : Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde.                                                                                                                              Jean 1 : 29

Tout les ans et en souvenir du premier agneau sacrifié en Egypte, les chefs de famille, en Israël sacrifiaient un agneau  pour leur famille. Lors de dernière Pâque que Jésus a mangé avec ses disciples, quelques heures avant sa crucifixion, le Père nous a offert son Agneau. Pour cette dernière Pâque, le  Père, comme tous les chefs de famille, nous offre son propre Agneau pascal, en sacrifice, le seul qu’il possédait et qu’il aimait infiniment. Celui qu’il avait préparé, réservé, dans sa préscience, de toute éternité.

Celui qui était déjà immolé depuis la fondation du monde. Maintenant, son Agneau, devait être immolé, dans le naturel, dans le temps qu’il avait choisi, lors de la célébration de la Pâque.

 

 

Lorsque que le Père, avec l’accord  de Jésus, a décidé que c’était le temps ou le kairos de la venue de son Fils sur la terre, deux modes de mise à mort des condamnés se pratiquaient en Israël : la lapidation par le peuple Hébreux et la crucifixion par les Romains.

A plusieurs reprises les israélites ont cherché à tendre un piège à Jésus afin de le saisir et de le lapider : Là–dessus, ils prirent des pierres pour les jeter contre lui ; mais Jésus se cacha, et il sortit du temple.                                                                              Jean 8 : 59

Personne n’a pu se saisir de Jésus avant l’heure choisie par le Père : Le Père m’aime, parce que je donne ma vie, afin de la reprendre. Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi–même ; j’ai le pouvoir de la donner, et j’ai le pouvoir de la reprendre : tel est l’ordre que j’ai reçu de mon Père.                                                                       Jean 10 : 17 et 1

Jésus nous parle de son arrestation, de sa mise à mort et de sa résurection.

 

Si Jésus avait  été lapidé cela signifierait  qu’il aurait expié, payé pour les péchés du peuple d’Israël seulement et ce peuple vivrait toujours dans sa nature pécheresse. Puisque, seule la crucifixion pouvait la mettre à mort par l’offrande volontaire du corps de Jésus. La mise à mort par lapidation n’avait pas sa place, dans le plan de Dieu pour l’Agneau immolé dès avant la fondation du monde.

L’inverse est également vrai, si Jésus avait été mis à mort, crucifié par les Romains, sans la complicité des chefs religieux du peuple Hébreux, seuls les Romains et les nations seraient au bénéfice de son expiation. Le peuple Hébreux serait toujours dans son péché, sans espérance de pardon et de la puissance de la grâce. Il serait toujours au temps de la loi donnée à Moïse et chercherait à accomplir des œuvres afin d’essayer d’être agréable à l’Eternel.

La complicité des chefs religieux Hébreux et les Romains trouve sa racine dans la royauté de Jésus. Les premiers ne veulent pas que Jésus règnent sur eux, les seconds voient en Jésus un dangereux « concurrent ».

Les Hébreux : Ils se levèrent tous, et ils conduisirent Jésus devant Pilate. Ils se mirent à l’accuser, disant : Ils se mirent à l’accuser disant : Nous avons trouvé cet homme excitant notre nation à la révolte, empêchant de payer le tribut à César, et se disant lui–même Christ, roi. Pilate l’interrogea, en ces termes : Luc 23 : 1 et 2 Mais ses concitoyens le haïssaient, et ils envoyèrent une ambassade après lui, pour dire : Nous ne voulons pas que cet homme règne sur nous. Luc 19 : 14

A cette époque Israël est sous occupation romaine. Les Hébreux détestent les Romains, malgré quelques collaborateurs, malgré cela ils déclarent à Pilate : Mais ils s’écrièrent : Ote, ôte, crucifie-le ! Pilate leur dit : Crucifierai-je votre roi ? Les principaux sacrificateurs répondirent : Nous n’avons de roi que César.                                                                                          Jean 19 : 15

Jésus devant les Romains : Jésus comparut devant le gouverneur. Le gouverneur l’interrogea, en ces termes : Es-tu le roi des Juifs ? Jésus lui répondit : Tu le dis. Car il (Pilate) savait que c’était par envie qu’ils avaient livré Jésus. Pour indiquer le sujet de sa condamnation, on écrivit au–dessus de sa tête : Celui–ci est Jésus, le roi des Juifs. Matthieu 27 : 11 :18 et 37
 

 

Pourquoi Jésus est mort crucifié et non lapidé ?

 

Il a fallu qu'il subisse l'ignominie, les moqueries, les humiliations, les coups, la flagellation, la couronne d'épine, la foule haineuse et déchaînée qui crie : crucifie-le, crucifie-le, l’abandon et même la trahison de ses disciples, finalement la honte de la crucifixion, la malédiction d’être pendu au bois entre deux criminels. C’était le supplice habituellement réservé aux pires malfaiteurs. Nous comprenons les paroles des prophètes qui parlent d'ignominie, d'humiliation, d'abaissement, d'un visage défiguré, de malédiction, la souffrance terrible, physique et morale de la croix, que les romains utilisaient pour supplicier les malfaiteurs, les esclaves et ceux qu'ils considéraient comme opposés à leur régime.

 

Le sang devait couler pour notre justification, non pas le sang des taureaux et des boucs, mais le sang d'un juste.

 Et sans effusion de sang, il n'y a pas de pardon des péchés.                         Hébreux 9 - 22

 Christ a souffert une fois pour les péchés, lui le juste, pour des injustes, afin de nous amener à Dieu, il a été mis à mort quant à la chair, et rendu vivant  quand à l’Esprit.

                                                                                                                                              Pierre 3-18

 

Jésus a accepté d'être crucifié dans son corps, afin que la nature adamique  meure et que nous soyons délivrés de toutes ses œuvres. Jésus, tout en vivant dans un corps comme le nôtre qu’il a reçu de Marie, n'a jamais connu le péché, tout en vivant dans un corps de péché, « le diable n'a rien en moi » dit-il.

 Cela signifie que dans ses actes et dans sa nature, reçue du Saint-Esprit qui a couvert Marie de son ombre. Il est venu détruire les œuvres du diable. Il l’a dépouillé afin de lui reprendre les clés et la domination exercée sur Adam Satan.  Jésus est le nouvel Adam, celui qui vient d’en haut.

 Jésus n’a pas expié seulement pour les fruits du péché, c’est à dire la partie visible du péché ou le fruit, par exemple le mensonge. Jésus a expié pour que l’auteur ou le père du mensonge soit désarmé. Il a été crucifié dans sa chair pour que l’arbre ou la source du péché en nous, la nature pécheresse meure également.

Voilà une partie de la réponse, à cette question :

 Pourquoi Jésus devait-il mourir crucifier et non d’une autre manière ?

Ainsi, il a désactivé ou enlevé la puissance du péché. Enfin, il a désarmé ou dépouillé l’auteur du péché. Il est très important de bien comprendre cela : il a effacé l’acte dont les ordonnances nous condamnaient et qui subsistait contre nous, et il l’a éliminé en le clouant à la croix ; il a dépouillé les dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d’elles par la croix.      Colossiens 2 : 14 et 15

 Car si nous croyons que Jésus est mort pour les fruits du péché ou la partie visible, nous obtiendrons le pardon de nos péchés bien sûr. Mais nous continuerons à vivre avec notre nature pécheresse et nous deviendrons des pécheurs graciés et le resterons, alors que nous sommes appelés juste dans la bible. Un pécheur gracié continuera de produire des péchés selon sa nature.

Sur la croix, Jésus, en étant élevé de terre va se placer entre nous et Dieu et va subir le châtiment de Dieu, à notre place. Sur la croix, il a porté les péchés de chacun d’entre nous. La conséquence  de nos péchés est venue sur sa vie. Il en est mort puisque la conséquence ou le salaire du péché c’est la mort éternelle.

 Jésus s’est livré par amour pour nous et pour chacun d’entre nous. Nous devions connaître la colère et le châtiment de Dieu. Mais Dieu l’a fait devenir péché à notre place, ainsi, Jésus a subi la colère et le châtiment de Dieu à notre place.

Car celui qui n’a point connu le péché (Jésus) Dieu l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions justice de Dieu en Jésus.                                               2 Corinthiens 5 : 21

Vous savez que ce n’est pas par des choses périssables, par de l’argent ou de l’or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères,

 mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache ;

prédestiné avant la fondation du monde, il fut manifesté à la fin des temps, à cause de vous.                                                                                                                   Colossiens 1 : 18 à 20

Les coups de marteau qui enfonçaient les clous dans les mains et les pieds de Jésus, le Père les recevait dans son cœur. Un père, digne de ce nom, peut- il assister à l’exécution de son fils bien -aimé, en restant insensible ? Non bien sûr.

Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui–même en n’imputant point aux hommes leurs offenses.                                                                                  2 Corinthiens 5 : 19a

C’est ainsi que Dieu voulut se réconcilier avec nous et nous pardonner, car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même par Christ.

Le jour du baptême, le ciel s’est ouvert. Au contraire, quand Jésus était sur la croix, le ciel s'est fermé. Jésus a été coupé du Père, c'est pourquoi il s'est écrié :

Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?

Jésus s’adressait à Dieu, à notre place, et non plus à son Père.

Pendant trois heures, il y eut des ténèbres sur toute la terre. A ce moment-là, Jésus a connu la condamnation qui nous était destinée, être séparé de Dieu éternellement.

En Jésus, le ciel est ouvert pour nous aussi maintenant depuis deux mille ans. Pour cela, il nous faut abandonner, renoncer à la nature dans laquelle nous naissons : La nature de ténèbres ou de rébellion et naître de nouveau. Pouvons-nous recevoir une nouvelle nature, non seulement la recevoir, mais y vivre en y demeurant ? Oui, comme Jésus l'a déclaré à Nicodème.

 Mais il vint d'entre les pharisiens, un homme nommé Nicodème, un chef des Juifs, qui  vint vers Jésus, de nuit, et lui dit : Rabbi, nous savons que tu es un docteur venu de Dieu. Car personne ne peut faire les miracles que tu fais, si Dieu n'est avec lui.

Jésus lui répondit : En vérité, en vérité je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu.

Nicodème : comment un homme peut-il naître quand il est vieux ?   Peut-il rentrer dans le sein de sa mère et naître ?

Jésus lui répondit : En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d’eau et d'Esprit, il ne peut rentrer dans le royaume de Dieu.

Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l'Esprit est Esprit. Ne t’étonne pas de ce que je te dis : il faut que vous naissiez de nouveau.                                     Jean 3 : 1 à 7

 

Par notre première naissance, nous avons reçu une nature terrestre, charnelle, d'en-bas.

Maintenant, par le sacrifice de Jésus, le Père nous offre sa nature, la nature de l'Esprit, celle d'en- haut, là d’ou vient notre origine et notre destinée. Autrement dit, Jésus nous a acquis la possibilité, par cette nouvelle naissance de repartir à zéro. L'ardoise de notre dette est effacée, nos péchés sont pardonnés. Le pardon de nos péchés. À cause du sacrifice de Jésus, nous sommes déclarés justes. Le Père change notre compte débiteur en un compte créditeur. Par la nouvelle naissance, nous acceptons de faire mourir notre nature pécheresse et nous devenons participants de la nature divine :

 Celles–ci nous assurent de sa part les plus grandes et les plus précieuses promesses, afin que par elles vous deveniez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui existe dans le monde par la convoitise.                                                                     2 Pierre 1 : 4

 

 La nouvelle naissance ou naissance de l'Esprit nous donne une nouvelle nature. La nature de Jésus ressuscité. Cette nouvelle nature nous donne une nouvelle identité : fils ou fille de Dieu.

 Cette nouvelle identité nous donne un nouveau nom : juste ou saint, justifié, bien sûr en Jésus et par grâce. Cette nouvelle identité passe par la mort de notre nature charnelle ou adamique.

Ici, Jésus ne nous parle pas de la réincarnation, car il appartient à l’homme de mourir une seule fois. Jésus parle de la naissance spirituelle qui nous donne et nous fait rentrer dans la vie éternelle.

Dans la réponse de Jésus à Nicodème, nous retenons deux principes importants pour nos vies, deux principes du royaume de Dieu.

Sans la nouvelle naissance spirituelle, personne ne peut voir le royaume de Dieu.

Sans la nouvelle naissance, personne ne peut rentrer dans le royaume de Dieu.

 

Dieu possède la solution efficace : faire mourir notre nature déchue, pécheresse, rebelle et nous redonner sa nature, celle qu’il avait donné à Adam et Eve.

 Dieu a un autre plan : Le salut par grâce ou la délivrance de la loi et la mise à mort de la nature pécheresse.

Cependant pour mener à bien son projet, Dieu avait besoin de trouver un homme sans péché, de même nature que nous, qui accomplirait toute la loi parfaitement. Cette homme ayant un corps de péché comme le nôtre mais qui serait sans péché, accepterait volontairement de payer notre dette envers Dieu (car le salaire du péché c’est la mort : Romains 6-23). Il accepterait d'être crucifié afin que notre nature charnelle déchue soit mise à mort, crucifiée avec Christ. Il serait  mis au tombeau, tout en ayant foi que Dieu le ressusciterait avec une nouvelle nature. En sachant que la mort n'aurait pas d'emprise sur lui, puisqu'il resterait sans péché, c'est-à-dire sans aucune emprise de Satan.

 

Dieu a cherché ce juste

 

Il n'y a pas de juste pas même un seul, nul n'est intelligent, nul ne cherche Dieu. Tous sont égarés, tous sont pervertis. Il n'en est aucun qu'il fasse le bien, pas même un seul.

                                                                                                                            Romains 3 : 10 à 12

Pourtant la Bible nous présente quelques personnes comme étant des justes tel que Noé : L’Eternel dit à Noé : Entre dans l’arche, toi et toute ta maison ; car je t’ai vu juste devant moi parmi cette génération.                                                                   Genèse 7-1

 Zacharie et Elisabeth, parents de Jean-Baptiste, tous deux étaient justes devant Dieu.

Tous deux étaient justes devant Dieu, observant d’une manière irréprochable tous les commandements et toutes les ordonnances du Seigneur.                                             Luc 1-6

 

 Ces personnes étaient justes dans leurs actes par l’obéissance et la crainte de Dieu mais elles n’étaient pas justes dans leur nature. La nature adamique ou la nature du péché les habitait, c’est pourquoi la Bible dit qu’il n’a trouvé aucun juste. Leur nature était corrompue.

Le péché est rentré par un seul homme : Adam. Le pardon et la réconciliation vont intervenir par un seul homme Jésus-Christ, Fils de Dieu, le nouvel Adam : Ainsi donc, comme par une seule offense la condamnation a atteint tous les hommes, de même par un seul acte de justice la justification qui donne la vie s’étend à tous les hommes.                                            Romains 5- 18

Nous l’avons  déjà cité ; le salaire ou le fruit du péché, c’est la mort éternelle. Cependant Dieu nous aime et en lui, il y a la source du pardon mais sa justice devait être satisfaite.

La Bible nous apprend que le pardon des péchés ne peut s’obtenir que par le sang d’un juste, dans son obéissance et sa nature, qui paie, expie, prend librement notre place de condamné. Il se substitut à nous, à chacun d’entre nous. Car la vie est dans le sang, la loi de Dieu dit : vie pour vie et sang pour sang : Car la vie de la chair est dans le sang. Je vous l’ai donné sur l’autel, afin qu’il serve d’expiation pour vos âmes, car c’est par la vie que le sang fait l’expiation.                                                                 Lévitique 17 : 11

 

Ce verset est très important, il nous apprend et contient beaucoup de points précieux.

1 la vie se situe dans le sang, c’est le siège de la vie.

2 Pour l’expiation et le rachat, le sang exprime sa fonction à condition : ‘’qu’il coule sur un autel ‘’, c'est-à-dire qu’il soit offert en sacrifice.

3 Dieu nous dit lui-même : je vous l’ai donné sur l’autel.

Alors ne cherchons pas la possibilité d’utiliser un autre sang que celui que Dieu nous offre gratuitement.

La valeur du sang répandu sur l’autel dépend de la valeur du donneur, autrement dit, la valeur du sang de Jésus, don de Dieu, est plus importante que la valeur du sang de tous les animaux.

Le sang de l’animal n’équivaut pas au sang que nous répandons par le péché.

 Il est d’un rang inférieur, sa vie est d’un rang inférieur également, il n’est pas créé à l’image et à la ressemblance de Dieu. Il n’a pas reçu l’Esprit de Dieu. D’autre part, l’animal ne manifeste aucun sentiment d’amour, de compassion, de miséricorde en faveur de la personne pour qui  son sang coule. Il n’éprouve aucun désir de nous voir restauré, pardonné, guéri et rétabli dans notre relation avec Dieu.

Il n’a aucune conscience de l’existence de Dieu donc il ne connaît pas la communion avec Dieu, et ne cherche pas  à faire sa volonté. Dieu n’est pas en lui, avec lui comme il l’est avec Jésus. Voici les raisons pour lesquelles son sang ne pouvait que couvrir le péché et non l’effacer. Son sang n’était pas suffisant pour satisfaire la justice de Dieu et  répondre à la loi « sang pour sang, vie pour vie ».

 

 C’est pourquoi jésus dit à son Père 

 

C’est pourquoi Christ, entrant dans le monde, dit : Tu n’as voulu ni sacrifice ni offrande, Mais tu m’as formé un corps ; tu n’as agréé ni holocaustes ni sacrifices pour le péché. Alors j’ai dit : Voici, je viens (Dans le rouleau du livre il est question de moi) Pour faire, ô Dieu, ta volonté.

Après avoir dit d’abord : Tu n’as voulu et tu n’as agréé ni sacrifices ni offrandes, Ni holocaustes ni sacrifices pour le péché (ce qu’on offre selon la loi), il dit ensuite : Voici, je viens Pour faire ta volonté. Il supprime ainsi la première chose pour établir la seconde. C’est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l’offrande du corps de Jésus–Christ, une fois pour toutes.                                                                  Hébreux 10 : 5 à 10

 

Par ses paroles Jésus soumet sa volonté au Père.

 

Quel est le chef d'œuvre de Jésus ?

 Il est né en tant qu'homme pour accomplir parfaitement la volonté de Dieu. Il est le seul homme dans l'histoire de l'humanité à avoir été obéissant au Père de sa naissance à sa mort. Il est le Parfait, le Juste, le Saint, le Véritable. Sa vie est un chef d'œuvre, sa mort est un chef d'œuvre et sa résurrection en est le couronnement.

 

La vie de Jésus était prédestinée à se terminer par une mort cruelle et injuste afin de payer notre dette, à nous injustes. Si Jésus avait échappé à cette mort, son œuvre aurait été un échec.

 C’est la raison pour laquelle il a refusé la boisson mêlée de fiel pour anesthésier la douleur; de même il n’a pas essayé d'échapper à la condamnation de Pilate en se déclarant innocent, sinon il aurait alors échoué dans sa mission.

Toutes les prophéties de l’Ancien-Testament concernant la venue de Jésus sont accomplies par lui. Nous en citerons une et son accomplissement à titre d’exemple : Ils se partagent mes vêtements, Ils tirent au sort ma tunique.                        Psaumes 22 : 18

Cette prophétie a été donnée 10 siècles avant la venue de Jésus sur la terre, en voici l’accomplissement : Les soldats, après avoir crucifié Jésus, prirent ses vêtements, et ils en firent quatre parts, une part pour chaque soldat. Ils prirent aussi sa tunique, qui était sans couture, d’un seul tissu depuis le haut jusqu’en bas. Et ils dirent entre eux :

24  Ne la déchirons pas, mais tirons au sort à qui elle sera. Cela arriva afin que s’accomplisse cette parole de l’Ecriture : Ils se sont partagé mes vêtements, Et ils ont tiré au sort ma tunique. Voilà ce que firent les soldats.                                      Jean 19 : 23 et 24

 

 

 

 

Publié dans Le coeur du Père

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