CINQ PORTES D'ENTRÉE À L'ENNEMI
Août 2016.
« Le serpent était le plus avisé de tous les animaux de la campagne que le Seigneur Dieu avait faits. » (Gen. 3. 1)
Ce verset nous dit que le serpent était le plus avisé et le plus rusé de tous les animaux. La stratégie de l'ennemi est tellement subtile que le diable et ses troupes préfèrent que nous ne réalisions pas qu'ils sont en train de s'infiltrer.
Nous comprenons que si nous nous engageons activement dans le péché, nous nous ouvrons alors aux ténèbres. Si nous pratiquons volontairement le mal, notre ennemi a le droit d'affecter nos vies et de nous influencer négativement. Nous évitons donc de jouer à des jeux occultes, de mentir à notre patron ou de tromper notre conjoint. Cela s'appelle le péché et nous n'y participons pas !
Mais c'est la version du péché de l'Ancienne alliance et Jésus a un autre point de vue à ce sujet.
QU'EST-CE QU'A DIT JÉSUS ?
Dans le Sermon sur la Montagne, Jésus enseigna : « Vous avez entendu qu'il a été dit : 'Tu ne commettras pas d'adultère'. Mais moi, je vous dis : 'Quiconque regarde une femme de façon à la désirer a déjà commis l'adultère avec elle dans son cœur.' » (Matt. 5. 27, 28).
Jésus a aussi dit, « Vous avez entendu qu'il a été dit aux anciens : 'Tu ne commettras pas de meurtre'; celui qui commet un meurtre sera passible du jugement. Mais moi, je vous dis : Quiconque se met en colère contre son frère sera passible du jugement. Celui qui traitera son frère de raka sera passible du sanhédrin. Celui qui le traitera de fou sera passible de la géhenne de feu.' » (Matt. 5. 21, 22).
Jésus voulait que nous comprenions que le comportement extérieur n'était pas le seul en jeu ; qu'Il observait aussi nos attitudes et nos sentiments. Il était venu nous enseigner une autre manière de faire, un autre royaume. Il s'agissait d'un royaume intérieur - le royaume du cœur.
Nous voulons comme Jésus, vivre dans la sainteté, afin que nous puissions être certains que l'ennemi n'a pas de prise, de revendication ou de pouvoir sur nous. « Je ne parlerai plus guère avec vous, car le prince du monde vient. Il n'a rien en moi qui lui appartienne.' » (Jn. 14. 30). Nous vivons des vies saintes à l'extérieur, pourquoi donc luttons-nous ? Nous savons que l'ennemi a été dépouillé de toute autorité, comment alors les forces des ténèbres ont-elles une influence ?
Nous voyons à travers de ces passages des Écritures qu'il existe non seulement des péchés extérieurs évidents qui donnent accès à l'ennemi, mais aussi des péchés cachés au fond de nos cœurs. Par exemple, ce que nous pensons de notre belle-mère et de notre prochain, de notre pasteur et de nos collaborateurs ou les émotions que nous cultivons sur nous-mêmes et notre avenir. Nos pensées sont-elles bonnes et sanctifiées ?
CINQ PORTES D'ENTRÉE À L'ENNEMI
Jacques 4. 7 nous promet que si nous résistons au diable, il fuira loin de nous ! Mais quelle est la première partie de ce verset ? Soumettez-vous à Dieu, résistez au diable et ensuite, il fuira loin de vous. Si nous sommes convaincus de péchés dans nos cœurs et choisissions à dessein de les ignorer, nos prières ne recevront pas de réponse. « Si j'avais conçu le mal dans mon cœur, le Seigneur ne m'aurait pas entendu. » (Ps. 66. 18). De quelle soumission à Dieu sommes-nous donc en train de parler ? De quelle sorte de péché devrions-nous nous méfier et où sont les portes d'entrée ?
1) Héberger la colère
Nous augmentons la puissance de l'ennemi dans nos vies quand nous hébergeons la colère et que nous laissons le soleil se coucher sur notre ressentiment. Dieu dit que de ne pas se débarrasser de la colère donne à l'ennemi un levier dans nos cœurs et dans nos vies. « Si vous vous mettez en colère, ne péchez pas ; que le soleil ne se couche pas sur votre irritation ; ne laissez pas de place au diable. » (Éphésiens 4. 26, 27).
Ceci est encourageant, car nous voyons ici que la colère n'est pas le péché, puisque nous sommes en mesure d'« être en colère et de ne pas pécher. » (Éph. 4. 26). « Héberger » la colère signifie vivre continuellement dans ce sentiment et ne pas le donner à Dieu - c'est-à-dire quand une colère momentanée et bénigne franchit la ligne et devient malsaine, dangereuse et coupable, ce qui permet à l'ennemi de se faire une place dans nos vies.
« Ne te presse pas d'être contrarié dans ton esprit, car c'est sur le sein des gens stupides que repose la contrariété. » (Eccl. 7. 9) Ainsi, alors que nous pouvons éprouver de la colère momentanément, nous ne la laissons pas demeurer confortablement en nous, au fond de nos cœurs.
2) Sombrer dans l'anxiété
L'anxiété est une autre façon de laisser notre vie être influencée par l'ennemi. Nous pouvons ne pas considérer l'anxiété comme un péché, mais si nous nous inquiétons nous ne démontrons pas de foi en Dieu et tout ce qui ne relève pas de la foi est péché (Rom. 14. 23). Jésus lui-même a dit beaucoup de choses au sujet de cette émotion apparemment sans conséquence en Matthieu 6. 25-34:
« C'est pourquoi je vous dis : Ne vous inquiétez pas, pour votre vie, de ce que vous mangerez ou de ce que vous boirez, ni, pour votre corps, de ce dont vous serez vêtus. La vie n'est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? Regardez les oiseaux du ciel : ils ne sèment pas, ils ne moissonnent pas, ils ne recueillent rien dans des granges, et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu'eux ? Qui de vous peut, par ses inquiétudes, rallonger tant soit peu la durée de sa vie ? Et pourquoi vous inquiéter au sujet du vêtement ? Observez comment poussent les lis des champs : ils ne travaillent pas, ils ne filent pas ; 29et pourtant je vous dis que pas même Salomon, dans toute sa gloire, n'a été vêtu comme l'un d'eux. 30Si Dieu habille ainsi l'herbe des champs qui est là aujourd'hui et demain sera jetée au four, ne le fera-t-il pas à bien plus forte raison pour vous, gens de peu de foi ? Ne vous inquiétez donc pas, en disant : « Qu'allons-nous manger ? » Ou bien : « Qu'allons-nous boire ? » Ou bien : « De quoi allons-nous nous vêtir ? » 32- tout cela, c'est ce que les gens de toutes les nations recherchent sans relâche - car votre Père céleste sait que vous en avez besoin. Cherchez d'abord le règne de Dieu et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît. »
Nous voyons ici que l'inquiétude n'est pas aussi inoffensive que l'ennemi voudrait nous amener à le croire. Lorsque nous nous permettons d'avoir des pensées et des sentiments d'anxiété nous disons en réalité à Dieu : « Je ne crois pas que tu puisses subvenir à mes besoins et que tu prends vraiment soin de moi. » En somme, nous ne lui faisons pas confiance. Sans la foi, il est impossible de lui plaire. (Hébreux. 11. 6).
3) Tomber dans la peur
Nous donnons aussi une puissance à l'ennemi sur nos vies au travers de la peur (Héb. 2.15). C'est très important ! Il faut que nous comprenions que la peur est l'inverse de la foi, ou en d'autres termes, la peur c'est la foi en Satan.
Notre foi est incroyablement puissante ! Avec elle, nous transportons des montagnes (Matt. 17. 20). Par conséquent, nous sommes responsables de prêter attention à la façon dont nous nous servons d'une telle arme puissante en examinant attentivement où nous plaçons notre foi. Nous ne devons pas avoir plus de foi dans le pouvoir du diable de nous avoir que nous avons de foi en la puissance de notre Père céleste de nous protéger, nous combler et de prendre soin de nous.
Job a dit, « Ce qui me remplit de frayeur, c'est ce qui m'arrive ; ce qui fait mon effroi, c'est ce qui m'atteint. » (Job 3. 25). Il s'attendait au pire et il lui fut accordé selon sa foi (Matt. 9. 29). L'histoire de Job fut écrite de façon à être un exemple pour nous et nous montrer pourquoi nous ne devons jamais céder à une peur malsaine dans nos cœurs et dans nos pensées.
4) Retenir le pardon
Une des façons les plus dangereuses au travers de laquelle nous donnons par inadvertance de la puissance à l'ennemi dans nos vies est de refuser de pardonner. La Bible dit que nous créons un espace dans nos vies qui invite le diable si au fond de notre cœur, nous refusons de pardonner.
« Mais à qui vous faites grâce, moi aussi je fais grâce ; et, pour ma part, ce dont j'ai fait grâce, - si j'ai fait grâce de quoi que ce soit - c'est à cause de vous, en présence du Christ, pour ne pas laisser au Satan l'avantage sur nous, car nous n'ignorons pas ses desseins. » (2 Cor. 2. 10-11).
Satan est appelé « l'accusateur des frères » et il accuse constamment les autres pour nous (Apo. 12. 10). Il ment, déforme la vérité et tente de nous faire voir les autres à travers d'un prisme déformant, nous poussant à marcher dans l'amertume, le jugement et le ressentiment à leur égard.
Dans le sixième chapitre de Matthieu, nous voyons le Seigneur enseigner à ses disciples comment prier. Jésus fait alors une déclaration très directe et sans équivoque : « Si vous pardonnez aux gens leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera, à vous aussi, mais si vous ne pardonnez pas aux gens, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos fautes. » (Matt. 6. 14, 15).
De toute évidence, le non pardon n'est pas une option. C'est plus qu'une raison suffisante de tout pardonner aux autres et en tout temps ! Cependant, comme pour enfoncer le clou, quelques chapitres plus tard, Jésus souligne ceci quand il partage la parabole du serviteur impitoyable en Matthieu 18.
Dans la parabole, le maître du serviteur fut ému de colère contre cette injustice et fit remettre le serviteur impitoyable aux bourreaux pour être torturé. Jésus enseigna que nous devons étendre la miséricorde et nous pardonner les uns aux autres de tout notre cœur, sinon nous expérimenterons le tourment. « Alors Pierre vint lui demander : 'Seigneur, combien de fois pardonnerai-je à mon frère, lorsqu'il péchera contre moi ? Jusqu'à sept fois ?' Jésus lui dit : Je ne te dis pas jusqu'à sept fois, mais jusqu'à soixante-dix fois sept fois. C'est pourquoi il en va du règne des cieux comme d'un roi qui voulait faire rendre compte à ses esclaves. Quand il commença à le faire, on lui en amena un qui devait dix mille talents. Comme il n'avait pas de quoi payer, son maître ordonna qu'on le vende, lui, sa femme, ses enfants et tout ce qu'il avait, afin de payer sa dette. L'esclave tomba à ses pieds et se prosterna devant lui en disant : 'Prends patience envers moi, et je te paierai tout !' Ému, le maître de cet esclave le laissa aller et lui remit la dette. En sortant, cet esclave trouva un de ses compagnons d'esclavage qui lui devait cent deniers. Il le saisit et se mit à le serrer à la gorge en disant : 'Paie ce que tu dois !' Son compagnon, tombé à ses pieds, le suppliait : 'Prends patience envers moi, et je te paierai !' Mais lui ne voulait pas ; il alla le faire jeter en prison, jusqu'à ce qu'il ait payé ce qu'il devait. En voyant ce qui arrivait, ses compagnons furent profondément attristés ; ils allèrent raconter à leur maître tout ce qui s'était passé. Alors le maître le fit appeler et lui dit : 'Mauvais esclave, je t'avais remis toute ta dette, parce que tu m'en avais supplié ; ne devais-tu pas avoir compassion de ton compagnon comme j'ai eu compassion de toi ?' Et son maître, en colère, le livra aux bourreaux jusqu'à ce qu'il ait payé tout ce qu'il devait. C'est ainsi que mon Père céleste vous traitera si chacun de vous ne pardonne pas à son frère de tout son cœur. » (Matt. 18: 21-35).
Par conséquent, nous voyons comment quand nous n'offrons pas la miséricorde, la compassion et le pardon, nous ouvrons la porte à la souffrance et donnons accès à l'ennemi dans nos vies.
5) Accepter la fausse culpabilité
Enfin, une cinquième façon dont nous laissons accès à l'ennemi dans nos vies est la fausse culpabilité. En fait, la culpabilité consiste à ne pas se pardonner, ceci est donc étroitement lié au non pardon. Cependant, il semble qu'en tant que chrétiens nous pardonnions davantage à notre famille, à nos amis et même à nos ennemis que nous nous pardonnons à nous-mêmes.
La fausse culpabilité se produit quand nous nous sentons toujours coupable à propos de quelque chose que nous avons déjà confessée et pour laquelle nous nous sommes repentis. Une fois que nous nous sommes repentis d'un péché, Dieu ne s'en souvient plus (Héb. 10. 17). « Autant l'orient est éloigné de l'occident, autant il éloigne de nous nos transgressions. »(Ps. 103. 12). Là encore, l'ennemi est l'accusateur des frères qui nous écrase sous la condamnation pour que nous nous sentions coupable de choses que Dieu a choisi d'oublier. Nous devons quelquefois être davantage comme notre Père céleste et tomber dans la sainte amnésie !
L'apôtre Paul nous rappelle qu'il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ (Romains 8. 1.). Par conséquent, il ne faut pas dénigrer la mort sacrificielle de Jésus en présumant que notre péché est plus important que la purification de Son sang.
Tout est accompli, nous pouvons donc nous débarrasser de la fausse culpabilité et être libéré de la condamnation. Alléluia!
Charity Virkler Kayembe
Communion with God Ministries
Email: cwg@cwgministries.org
Website: www.cwgministries.org
Traduction Dominique François
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