Roland : Ex-communiste athée témoin d’un miracle
« Ce n’est pas Dieu qui est silencieux, c’est nous qui sommes sourds. »
« Croyez-moi, je suis dans le Père, et le Père est en moi; croyez du moins à cause de ces oeuvres.» Jésus dans l’Évangile de Jean chapitre 14.11
Ébranlé par la guérison miraculeuse de son frère, Roland, communiste athée va plier les genoux dans sa chambre. Il fera une merveilleuse rencontre avec Dieu.
Je suis l’aîné de quatre frères et nous étions une famille ouvrière pauvre. J’aurais aimé devenir docteur car nous avions un vieux médecin qui venait soigner ma mère sans jamais la faire payer. L’exemple de cet homme m’a touché. C’est pourquoi, j’aurais voulu continuer après mon certificat d’étude, mais nous étions pauvres et les études étaient pour les riches. De plus, mon père buvait et ma mère était malade. Alors, j’ai dû travailler très jeune pour aider ma famille à vivre un peu mieux. J’ai commencé à travailler très jeune dix heures par jour. Autour de moi j’entendais les propos de mes aînés qui me parlaient de lendemains qui chantent et d’un monde meilleur où il n’y en aurait pas seulement pour les riches. Alors, petit à petit ces discours ont fait leur chemin en moi et je suis devenu marxiste. J’y croyais, les ouvriers deviendraient les patrons et je disais à ma mère, si les communistes prenaient le pouvoir, tu irais en vacances. Mais ma mère, qui était très pieuse, me répondait: Ah ! mon pauvre gars !
Je lisais les oeuvres de Karl Marx qui disait que la religion c’était l’opium du peuple, surtout que je voyais ma mère très malheureuse avec sa religion. Et puis, j’avais remarqué que dans les églises, les riches avaient leurs bancs avec leurs noms et je voyais que les pauvres là aussi se faisaient encore avoir. Je suis rapidement devenu un révolutionnaire, surtout que les communistes me disaient que Jésus était un fils d’ouvrier et charpentier et que c’étaient les religieux qui l’avaient crucifié, ce qui était un peu vrai d’ailleurs. C’est ainsi que je me suis retrouvé embrigadé dans les jeunesses révolutionnaires de l’époque. J’ai cru avec les autres que dans ce paradis terrestre, l’ouvrier serait roi un jour prochain. Ma mère me disait: Ah mon pauv’gars ! Là où je travaillais, il y avait des ouvriers chrétiens qui nous parlaient de Dieu, malgré nos moqueries .
Un jour mon beau père, qui était encore jeune, était parti chercher des pommes. Comme il ne revenait pas, ma mère demande à mon frère Claude d’aller le chercher. Mon frère découvre alors qu’il vient de mourir foudroyé par une embolie. Fou de douleur, il prend le corps dans une couverture en hurlant et le jette par dessus la balustrade devant la famille consternée. Par suite de la mort de mon père, mon frère avait été traumatisé et il avait contracté une maladie grave.
A l’usine les 2 chrétiens continuent de nous parler. Cette fois, je ne me moque plus, j’écoute. L’un d’eux s’approche de moi en disant: ça ne va pas Roland ! Non, ça ne va pas, mon frère est malade, il a eu une lésion à l’aorte, il est condamné ! Alors ce chrétien me répond: Roland, je connais un spécialiste qui peut guérir ton frère, il peut guérir ton frère gratuitement ! Gratuitement ! Donne-moi son adresse ! Cet homme me répond: c’est Jésus de Nazareth ! J’étais en colère ! Pourquoi profiter de la détresse des gens pour leur parler de cela ! Mon ami me quitta en me lançant: Roland, je t’apporte une solution, si ton frère meurt, ça ne sera pas de ma faute !
Le soir, à la maison, mon frère fut pris d’un malaise. Ma mère me dit: va chercher l’infirmière. Je prends ma veste, j’allais partir, quand une voix à l’intérieur de moi me dit: Jésus peut guérir ton frère ! J’hésitais, ma mère voyant mon indécision me dit: alors qu’est-ce que tu attends ? De nouveau la voix se fit entendre : dis le lui que je veux le guérir ! En moi, c’était un combat terrible: le gars qui vendait l’Humanité le dimanche matin et cette voix à l’intérieur de moi qui résonnait dans ma conscience! Ma mère de nouveau me secoua: dépêche-toi d’y aller ! Oui, oui j’y vais. J’ai couru à travers le jardin et là, devant la barrière, la voix se fait plus forte: ton frère va mourir, va lui dire que je veux le guérir ! On a beau avoir ses idées, mais la voix du sang est la plus forte. J’aimais mon frère, je ne voulais pas qu’il meure.
Je suis retourné sur mes pas et j’ai dit à ma mère: ne me pose pas de questions, j’ai quelque chose à demander à mon frère. Sa crise avait empiré, je me suis approché de lui, il était affalé sur la table, les yeux révulsés, la moue aux lèvres et je lui ai dit: Claude, veux tu qu’on prie pour toi ? Dans un hoquet, mon frère me répondit: au point ou j’en suis, n’importe quoi. Je suis allé chercher le pasteur avec mon collègue chrétien. Ils sont arrivés en moto et ce pasteur a parlé de l’amour de Dieu à ma mère et déclara : Jésus est ici et il guérit votre fils, remerciez le maintenant. Je dormais avec mon frère, et cette nuit-là il n’a plus eu aucune crise.
Les médecins ont fait des analyses et ils ont constaté sa guérison totale. Mon frère a pu reprendre son travail comme avant. Dieu l’avait totalement guéri. J’ai voulu aller à l’église évangélique, j’ai écouté l’évangile, c’était l’histoire du fils prodigue, c’était mon histoire. Je me suis avancé à la fin pour la prière et le pasteur a dit: ce jeune homme n’est pas malade, il a besoin d’une délivrance et je suis tombé à la renverse sous la puissance de Dieu. Je suis rentré chez moi et dans ma chambre, à côté des œuvres de Karl Marx , je me suis mis à parler à ce Dieu. J’avais vu la guérison de mon frère, j’avais été confronté à la puissance de Dieu, toutes mes convictions communistes étaient ébranlées.
Al o r s j ‘ a i prié, et je me suis rendu compte de tout le mal que j’avais fait, toutes ces fois où je rentrais saoul à la maison, et ma mère qui avait voulu se suicider tellement je lui en faisais voir ! Je lui ai dit : Oh ! Dieu si tu existes, révèle toi à moi, je veux que ma mère sois heureuse, aide moi à changer de vie, à sortir de cette misère, de l’alcool, du tabac ! Tout un coup la présence de Dieu a envahi ma chambre. J’ai su qu’il était là ! Tellement cette rencontre était puissante j’ai pensé mourir. C’était incroyable ! Ma mère peu après me dit: Roland qu’est ce qui t’arrive ? Ton visage a changé ! Depuis ce jour ma vie a totalement changée. Ce jour là j’ai rencontré Dieu. Cela fait maintenant bien des années que je le sers et j’ai vu bien des miracles avec lui et beaucoup de vies transformées. La politique peut changer un gouvernement, mais c’est seulement Jésus qui peut changer un cœur !
Pourquoi toi aussi tu ne lui ferais pas confiance ?