Le fils prodigue
De même, je vous le dis, il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui change radicalement.
Il dit encore : Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : « Père, donne–moi la part de fortune qui doit me revenir. » Le père partagea son bien entre eux.
Peu de jours après, le plus jeune fils convertit en argent tout ce qu’il avait et partit pour un pays lointain où il dilapida sa fortune en vivant dans la débauche.
Lorsqu’il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays, et il commença à manquer de tout. Luc 15 : 10 à 14
Le père avait DEUX enfants, même si on parle toujours d'un seul. Le plus jeune a pris son argent pour s'éloigner de son père. Son but, était non seulement d'avoir l'argent, mais surtout de s'éloigner. L'autre est resté près de son père, proche. Mais, en réalité, les deux étaient perdus, et loin de leur père.
Le second était dans les champs, c'est-à-dire dans les œuvres. Il travaillait dur pour honorer son père. Il n'a jamais transgressé ses ordres. Ce fils aîné représente la loi. Le plus jeune représente le peuple du Nouveau Testament : nous nous sommes éloignés de Dieu. Alors que les hébreux eux, étaient là, tout près de la loi. Cependant aucun des deux fils ne connaissaient réellement leur père : Dieu.
Le fils aîné a utilisé un serviteur, un intermédiaire pour parler avec son père. Donc il n'avait pas de relation personnelle avec lui. Le fils plus jeune est parti et il ne voulait pas parler avec son père. De tous les temps ce n'est pas nous qui venons vers Dieu, mais c'est Lui qui vient vers nous. Nous avons toujours l'image du pauvre qui va vers le riche pour demander de l'aide, ou l'employé qui va vers l'employeur pour demander du travail. Mais dans la Bible c'est l'inverse. C'est toujours Dieu, le plus grand, qui vient vers le petit, le riche vers le pauvre. C'est le Père qui va vers le fils exilé. Et même, Il a couru.
De retour des champs, le fils aîné a entendu la musique et les danses. On devrait danser tous les jours et un peu plus chaque jour. Tant qu'il y a mon frère là-bas, je ne veux pas faire la fête. Lui, il voulait se réjouir avec ses amis, non pas avec son père. Il est offensé que son père a offert un veau à son frère, alors qu'il ne lui a jamais rien offert, pas même un chevreau. Mais en fait, il ne pouvait pas lui donner car tout lui appartenait déjà. Tout ce qui appartient à Dieu est pour nous.
GAMAL ABDEL MESSIH pasteur Egyptien