Jésus n’éteint pas le lumignon qui brûle encore…
Cette citation est tirée de la Bible où elle apparait deux fois : Esaïe 42 : et Matthieu 12 : 20
La tiédeur, la trahison détruisent l'alliance avec Jésus. Elles brisent les alliances, alors que nous avons été créés à l'image et à la ressemblance de Dieu, c'est-à-dire pour vivre dans une relation d'alliance.
. Maintenant, nous allons découvrir l’importance des repas dans la vie de Jésus et découvrir pourquoi Jésus rétablit Pierre dans une relation d'alliance, au cours d'un repas ou à la fin d'un repas plus exactement. Tout comme il désire souper avec l’Eglise de Laodicée ou avec chacun d’entre nous : Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi. Apocalypse 3 : 20
À nouveau, après sa résurrection Jésus souhaite partager un repas avec ses disciples. Jésus le prépare lui-même.
La scène de ce repas se situe après la résurrection. Jésus attend ses disciples autour d’un feu et sur le bord du lac de Galilée. Il avait donné rendez-vous à ses disciples en Galilée avant sa mort. Ces derniers semblent l’avoir oublié. Alors c’est Jésus qui les rejoint dans leur situation, comme souvent il nous rejoint également dans les nôtres.
Les disciples rentrent d’une pêche infructueuse ; alors qu’ils approchent du rivage, Jésus les interpelle.
Jésus leur dit : Venez, mangez. Et aucun des disciples n’osait lui demander : Qui es-tu ? Sachant que c’était le Seigneur. Jean 21 :12
Auparavant Jésus leur demande : Jésus leur dit : Enfants, n’avez vous rien à manger ? Ils lui répondirent : Non. Jean 21- 5
A qui Jésus adresse-t-il cette appellation ? A ses disciples qui viennent de l’abandonner, de le renier, et qui sont retournés à la pêche, leur ancien métier, c'est-à-dire dans le monde, à cause du découragement. Leur attitude ressemble à celle des Hébreux, dans le désert, qui voulaient se donner un chef pour retourner en Egypte.
Jésus les interpelle par ces termes plutôt affectueux : Enfants. En grec ce mot enfant correspond à : « paidon » ce qui signifie : petit garçon, ou bébé mâle, ou comme un enfant du point vue de l’intellect.
En voici quelques exemples : Ils entrèrent dans la maison, virent le petit enfant (paidon) avec Marie, sa mère, se prosternèrent et l’adorèrent ; ils ouvrirent ensuite leurs trésors, et lui offrirent en présent de l’or, de l’encens et de la myrrhe. Matthieu 2 :11
Et maintenant, petits enfants (paidon), demeurez en lui, afin que, lorsqu’il paraîtra, nous ayons de l’assurance, et qu’à son avènement nous n’ayons pas la honte d’être éloignés de lui. 1 Jean 2 : 28
Voilà le terme que Jésus emploie pour interpeller et accueillir ses disciples. Jésus leur manifeste toute son affection, mais en même temps il leur dit dans quelle situation ils se retrouvent ou comment ils se comportent.
Pourtant il leur avait donné une promesse, un lieu de rendez-vous : Mais, après que je serai ressuscité, je vous précèderai en Galilée. Matthieu 26-32
Nous retrouvons cette même promesse formulée, avec insistance et sous la forme d’un ordre, par les anges, aux femmes qui se rendent au tombeau après la résurrection.
Et allez promptement dire à ses disciples qu’il est ressuscité des morts. Et voici, il vous précède en Galilée : c’est là que vous le verrez. Voici, je vous l’ai dit. Matthieu 28- 7
Pourtant Jésus était apparu tout spécialement à Pierre ou Simon.
Le Seigneur est réellement ressuscité, et il est apparu à Simon. Luc 24- 34
« Je vous précéderai. » Cela signifie : Avant vous je me rendrai en Galilée pour vous y accueillir. Les disciples semblent avoir oublié cette promesse ou ne pas y avoir cru. Nous retrouvons bien Pierre et d’autres disciples en Galilée. Mais pas dans l’espérance ou l’attente de retrouver Jésus vivant : Simon Pierre, Thomas, appelé Didyme, Nathanaël, de Cana en Galilée, les fils de Zébédée, et deux autres disciples de Jésus, étaient ensemble. Simon Pierre leur dit : Je vais pêcher. Ils lui dirent, Nous allons aussi avec toi. Ils sortirent et montèrent dans une barque, et cette nuit-là ils ne prirent rien. Jean 21 : 2 et 3
Jésus attache de l'importance au repas, à la convivialité qui se manifeste au cours d'un repas. Jésus n'hésitait pas à partager les repas des pharisiens qui l'invitaient. Là, il guérissait, enseignait, reprenait ou corrigeait, etc. c'est au cours d'un repas qu’une femme, dite de mauvaise vie, selon les pharisiens, a osé franchir des interdits pour casser son vase de parfum d'un très grand prix : un parfum de nard, qui symbolise son adoration pour Jésus. Jésus lui-même dit que son geste préfigure son corps embaumé. Cette femme pleure son péché aux pieds de Jésus, ses larmes trempent les pieds de Jésus, qu'elle essuie avec ses cheveux. Toutefois ce jour là, elle a été la seule à bénéficier de la grâce du pardon, sous les regards désapprobateurs des pharisiens.
Nous avons déjà cité ce verset de l’Apocalypse : 3-20 « je souperai avec lui et lui avec moi.» Il est possible de paraphraser les paroles de Jésus ainsi : « Au cours de ce repas je me révélerai à lui, je le connaîtrai et il me connaîtra, ainsi il connaîtra la vérité en lui. Car j'ai une nourriture que vous ne connaissez pas. » Cette nourriture pour Jésus consiste à accomplir la volonté du Père et « qu'ils te connaissent ».
Jésus va partager ce repas avec les disciples présents, ceux qui avaient suivi Pierre dans sa déroute, c'était sans doute le premier avec eux après sa résurrection. Revenons au dernier repas de Jésus avec ses disciples avant la crucifixion : Pendant qu’ils mangeaient, Jésus prit du pain ; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le donna aux disciples, en disant : Prenez, mangez, ceci est mon corps.
Il prit ensuite une coupe ; et, après avoir rendu grâces, il la leur donna, en disant : Buvez en tous ; car ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui est répandu pour beaucoup, pour le pardon des péchés. Matthieu 26 : 26 à 28
Que s'est-il passé au cours de ce repas ou plutôt à la fin de ce repas ?
Jésus établit la nouvelle alliance sur terre, mais qui existe déjà dans les lieux célestes, entre lui et le Père. Les disciples qui assistent à ce repas sont les premiers à rentrer dans cette nouvelle alliance. Même s'ils n'en ont pas compris toute la révélation, la profondeur, ils ont bu à la coupe offerte par Jésus. En acceptant de boire, ils ont dit oui à cette alliance.
« Jésus prit une coupe de vin, …buvez-en tous. »
Apparemment tous les disciples présents ont bu la coupe de la nouvelle alliance. Sur le plan naturel, en acceptant de boire cette coupe, ils acceptent aussi de rentrer dans les profondeurs de cette alliance sur le plan spirituel. Ils sont devenus membres et bénéficiaires de cette alliance. En contrepartie ils en deviennent les défenseurs. Ils s'engagent à vivre selon les principes de cette alliance. Dans une alliance il y a toujours un engagement mutuel. Malgré cela quelques heures plus tard, Pierre va rompre, bafouer cette alliance par son reniement.
Peu après, ceux qui étaient là, s’étant approchés, dirent à Pierre : Certainement tu es aussi de ces gens là, car ton langage te fait reconnaître. Alors il se mit à faire des imprécations et à jurer : Je ne connais pas cet homme. Aussitôt le coq chanta.
Matthieu 26 : 73 et 74
Par ces paroles Pierre renie celui avec qui il vient d'accepter de rentrer en alliance. Répétons-le : Cette alliance scellée entre le Père et Jésus, Pierre vient d’y rentrer, de l’accepter. Maintenant Pierre, devant les difficultés, sort de cette alliance, la met aux oubliettes.
Jésus, lui, reste fidèle à son engagement dans cette nouvelle alliance éternelle. C'est une des raisons pour laquelle il invite ses disciples à partager un repas.
La Bible nous donne beaucoup d'exemples d'alliances qui sont suivies d'un repas ou qui sont conclues au cours de repas. En voici quelques uns :
Jacob et Laban son beau père, au moment de se séparer : Viens, faisons alliance, moi et toi, et que cela serve de témoignage entre moi et toi. Jacob offrit un sacrifice sur la montagne, et il invita ses frères à manger ; ils mangèrent donc, et passèrent la nuit sur la montagne. Genèse 26 : 44 et 54
Ce sont des modèles bibliques divins ou des principes du royaume de Dieu. Jésus les respecte, il les applique, pour établir une alliance, autour d'un repas également.
Ouvrons nos yeux, et soyons réellement conscients de la scène que nous présente la Bible : Jésus va rétablir dans son alliance une personne qui vient de le trahir. Humainement c'est impensable. Jésus accomplit vraiment ces versets du livre d'Esaïe.
Il ne brisera point le roseau cassé, Et il n’éteindra point la mèche qui brûle encore ; Il annoncera la justice selon la vérité. Il ne se découragera point et ne se relâchera point, Jusqu’à ce qu’il ait établi la justice sur la terre, Et que les îles espèrent en sa loi.
Esaïe 42 : 3 et 4
Jésus voit le lumignon dans le cœur de Pierre, ou la mèche qui brûle encore. Pierre et les disciples ont perdu le feu de Dieu. Jésus les accueille dans la présence d'un feu, dans l'ambiance d'un feu, le sien, puisque c'est lui-même qui l’a allumé. Ce feu nous rappelle celui du buisson ardent, allumé pour inviter Moïse à sortir de son désert. Entre les deux hommes nous relevons des similitudes.
Moïse décide de délivrer le peuple hébreu par ses propres forces charnelles, en tuant un Egyptien. Pierre décide de sauver Jésus de la mort. Il n’a pas tué pour défendre Jésus, ce n’est pas de sa faute. Pourtant dans son zèle charnel, il a élevé l’épée et frappé un homme. Mais à cause d’une erreur de trajectoire de son épée, il n’a coupé qu’une oreille. Tous les deux jouent le rôle de faux sauveur, et sont animés par un feu charnel, un faux feu qui les amène à manifester un zèle charnel.
Comment aurions-nous réagi, face à Pierre, à la place de Jésus ?
Jésus n’adresse aucun reproche à Pierre. Il frappe à la porte de son cœur. Jésus n'est plus dans le cœur de Pierre, tellement de choses y ont pris la première place. Jésus frappe à la porte du cœur de Pierre, comme il frappe à la porte de l'Eglise de Laodicée tombée dans la tiédeur.
Le désir ardent de Jésus, en faveur de Pierre, c'est qu'il retrouve le chemin de l'alliance après avoir retrouvé les clés. Pierre vit dans son âme et non pas dans son esprit. C'est ce qu'il exprime dans sa réponse donnée à Jésus : Je t'aime d'un amour philéo, c'est-à-dire je t'aime avec mon âme seulement, mais pas dans mon cœur d'une manière durable. C'est trop pour moi, et cela m'engage trop vis-à-vis de toi Seigneur. Je ne suis pas sûr de tenir dans l'amour agapè.
Pierre a sûrement raison, car l'amour agapè vient du cœur du Père qui nous est donné dans notre cœur par le Saint-Esprit. Le Saint-Esprit viendra, mais il faut attendre le jour de la Pentecôte.
Sans le Saint-Esprit, Pierre et chacun d'entre nous resteront dans des élans d'amour manifestés avec beaucoup d'effort et beaucoup d'énergie. Dans ces élans d'amour charnel nous ne trouvons pas la durabilité. Les épreuves de la vie viennent émousser cet amour philéo ou de l'âme, par exemple dès qu'une personne me déçoit, ou nous déçoit.
Avec chacune de ces trois questions « Pierre m'aimes-tu ? » Jésus cherche à ranimer la flamme du véritable amour dans la vie de Pierre. Jésus désire le voir sortir de son blocage, le voir revenir dans son appel, vers lui, afin que s’accomplisse la parole qu’il lui a donnée, avant le reniement.
Le Seigneur dit : Simon, Simon, Satan vous a réclamés, pour vous cribler comme le froment. Mais j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille point ; et toi, quand tu seras revenu, affermis tes frères. Luc 22 : 32
D’autres versions disent : Et toi quand tu seras revenu à moi fortifie tes frères.
Ou : Et toi quand tu seras revenu sur le bon chemin, sois le soutien de tes frères et fortifie-les dans la foi.
Ou : Quand tu reviendras à moi, rends tes frères plus forts.
« Quand tu reviendras. » Jésus annonce à Pierre qu’il va s’éloigner de lui. Mais il reviendra et à ce moment là, sa mission consistera à entourer ses frères, les fortifier, les ramener à la foi, sur le bon chemin.
C’est certainement la raison pour laquelle Jésus le reçoit autour d’un feu, pour lui communiquer le feu dont il a besoin. Pierre doit retrouver le feu, le zèle de l’esprit pour rentrer dans les œuvres préparées d’avance. D’autre part, Pierre ne peut accomplir cette mission, confiée par Jésus, que si à nouveau il rentre dans l’alliance avec Jésus.
Le Père a préparé des œuvres pour chacun d’entre nous. La première condition pour y rentrer consiste à nous tenir en alliance avec Jésus. Sans la nouvelle alliance gravée dans nos cœurs, nous ne serons jamais agréables au Père. Nous nous tiendrons devant une porte fermée, dont la clé se nomme : Nouvelle alliance.
Voilà pourquoi Jésus relève Pierre, afin de le confirmer et lui donner toutes les conditions nécessaires pour qu’il retrouve la voie de son appel. Le retour à la foi des autres disciples passe par lui, dépend de lui, c’est-à-dire la continuité de la mission-même de Jésus.
Nous discernons une faiblesse dans l'amour philéo, c’est normal. Il lui manque une dimension supérieure, l'amour agapè, qui nous l'avons dit, vient du cœur du Père. L’amour agapè va purifier l'amour philéo dans nos vies, dans nos âmes. Dans l'amour agapè nous trouvons l'intensité du feu de Dieu, de son amour, dont Dieu est rempli puisque de sa bouche sortent des flammes de feu. Le feu du Père est animé, vif, incandescent, éternel. Son amour est rempli de ce feu.
Le feu, les flammes de feu, les éclairs, les coups de tonnerre qui se manifestent autour du trône, dans le lieu très saint, ne résultent pas d'un choix de Dieu, pour établir le décor dans lequel le Père se tient. Non, tout cela émane de sa personne même, pour se projeter vers l'extérieur. Tout ceci manifeste sa nature.
Du trône sortent des éclairs, des voix et des coups de tonnerre. Devant le trône brûlent sept lampes ardentes, qui sont les sept esprits de Dieu. Apocalypse 4 :5
Si nous comprenons bien, ou recevons la révélation de ce qui se passe autour du trône, nous aurons un désir ardent de recevoir le feu de Dieu dans nos vies, d'être une habitation du feu de Dieu. Nous aspirerons à ce que le feu de son amour consume toutes nos imperfections et guérisse toutes nos blessures. Son amour est rempli de son feu.
Avant de descendre sur terre, Jésus brûlait de ce feu. Il s'en est dépouillé pour nous rejoindre. Sinon aucun homme, aucune femme n'aurait tenu, survécu dans sa présence.
Adam et Eve brûlaient de ce feu. Nous comprenons combien Jésus désire retrouver ce feu et qu'il se répande sur toute la terre pour l’embraser.
Même le feu destructeur de la fournaise ardente, chauffé sept fois plus qu'à l'ordinaire, n'est qu'un pâle reflet du feu éternel de Dieu. Le feu de la fournaise s'épuisera.
D'ailleurs celui-ci n'a pu que brûler des liens mis par les hommes, sans toucher à la vie des amis de Daniel, remplis du feu de Dieu. Nous avons besoin de la puissance du feu de Dieu par le Saint-Esprit pour être transformés, façonnés afin de retrouver en nous l’image et la ressemblance de Dieu.
Afin de mieux comprendre cette nécessité du feu, prenons l'exemple de la forge d'un forgeron. Il met dans le feu le morceau de fer à transformer afin qu’il devienne un objet d’art, par exemple. Il y laisse le fer jusqu'à ce qu'il devienne rouge incandescent. C'est à ce moment seul que le fer va se laisser travailler, façonner, sur l'enclume, par le marteau du forgeron. Sinon, à froid le fer se briserait, deviendrait inutile.
Quand le forgeron renouvelle les fers d’un cheval, il commence par enlever toute trace des anciens. Il taille la corne du pied du cheval, car, comme nos ongles, elle pousse constamment. Ensuite le forgeron applique le fer rouge sur la corne. Le fer rouge brûle toutes les inégalités, les aspérités, afin que la corne du pied du cheval et le fer deviennent parfaitement unis, parfaitement ajustés.
De la même manière nous avons besoin du feu du Saint-Esprit pour nous ajuster aux principes du royaume, à la parole de Dieu, nous laisser transformer avec succès.
Avec le feu, tout ce qui est dur dans nos vies sera amené à des conditions favorables pour être modelé par la parole et le Saint-Esprit.
Ma parole n’est–elle pas comme un feu, dit l’Eternel, Et comme un marteau qui brise le roc ? Jérémie 23 : 29
Le forgeron utilise un grand soufflet pour activer le feu qui perd de son intensité et retombe rapidement. Ce soufflet symbolise le Saint-Esprit, ou plutôt l'une de ses manifestations : le vent impétueux. Nous avons besoin de ce soufflet pour activer le feu dans nos vies.
Ne vous enivrez pas de vin, c’est de la débauche. Soyez, au contraire, remplis de l’Esprit.
Ephésiens 5 : 18
Le vin provoque et libère, lors de l'ivresse, le faux feu ; souvenons-nous des fils d'Aaron. Le Saint-Esprit libère le feu, le feu de Dieu, avec toute la lumière, la révélation qui nous est indispensable pour vivre notre vie de fils et de filles du Père.
Toutefois, certains trouveront cela difficile et risqueront de se décourager, et de se culpabiliser. Dans ce cas souvenons-nous du regard de Jésus sur la vie de Pierre, après le reniement, ce regard a suffi pour le sauver de la mort ou de la pendaison comme Judas.
Le Seigneur, s’étant retourné, regarda Pierre. Et Pierre se souvint de la parole que le Seigneur lui avait dite : Avant que le coq chante aujourd’hui, tu me renieras trois fois. Et étant sorti, il pleura amèrement. Luc 22 : 61 et 62
Dans le regard de Jésus se manifeste l'amour, la miséricorde, la compassion, la vie. Son regard sur nos vies nous sauve de la mort.
Cela devient possible avec Jésus, si nous acceptons de rentrer dans la nouvelle alliance, établie par le Père et Jésus, par son sang. Voilà l'expérience que vient de vivre Pierre avec Jésus à la fin de ce repas et autour de ce feu. Maintenant il va rentrer dans son appel de pêcheur d’hommes, et bien sûr fortifier « la foi de ses frères »
Après les avoir invités à retourner dans les voies du passé.
Le jour de la Pentecôte, lors de sa première « pêche » avec le feu du Saint-Esprit, trois mille âmes acceptent Jésus comme Seigneur et Sauveur.