Ce mystère c’est que les païens sont cohéritiers...

Publié le par Fils d'Abraham en Jésus mon sauveur

Ephésiens 3: 3 à 4 et 6 : C’est par révélation que j’ai eu connaissance du mystère sur lequel je viens d’écrire en peu de mots. En les lisant, vous pouvez vous représenter l’intelligence que j’ai du mystère de Christ. Ce mystère, c’est que les païens sont cohéritiers, forment un même corps, et participent à la même promesse en Jésus–Christ par l’Evangile.

Nous sommes cohéritiers avec qui ?

De quoi sommes-nous cohéritiers ? C’est ce que nous allons développer, afin de répondre à ces questions.

 

Qu’est-ce qu’un mystère ?

Le dictionnaire  Petit Larousse illustré 2012 nous dit : vérité de foi inaccessible à la seule raison humaine et qui ne peut-être connu que par révélation divine.

 

Mystère vient d'un mot grec (mustérion) qui signifie choses cachées, secrètes. Ce mot désigne généralement les secrets d'une religion ou des religions grecques confiée seulement aux initiés et non au commun des mortels.

 

Qu’est-ce qu'un mystère dans la Bible ?

 

Un mystère désigne les conseils secrets qui conduisent Dieu à agir avec justice, des choses qui sont cachées aux impies, aux méchants mais sont claires pour ceux qui marchent intimement avec Dieu.

 

Ce mot désigne encore des vérités cachées, des réalités, des plans de Dieu qui sont cachés, voilés et que Dieu se destine de révéler quand il le voudra, tout ou en partie, dans le temps  qu’il choisira, aux personnes de son choix. Ces mystères de la Bible nous sont révélés maintenant et non aux prophètes des temps anciens, par le Saint-Esprit aux saint apôtres et prophètes de Jésus-Christ. Certaines versions bibliques  utilisent le terme secret à la place de mystère. En voici quelques exemples :

Il n’a pas été manifesté aux fils des hommes dans les autres générations, comme il a été révélé maintenant par l’Esprit aux saints apôtres et prophètes de Christ.  

                                                                                                                           Ephésiens 3 : 5 

Dieu m’a accordé une révélation pour me faire connaître son plan secret. J’ai écrit plus haut quelques mots à ce sujet.                             Bible BFC Ephésiens 3 : 3

 

Jésus commence  à dévoiler les mystères du royaume à ses apôtres.

Les disciples s’approchèrent, et lui dirent : Pourquoi leur parles-tu en paraboles ? Jésus leur répondit : Parce qu’il vous a été donné de connaître les mystères du royaume des cieux, et que cela ne leur a pas été donné. : (à ceux qui lui appartiennent)                                                                                                                                          Matthieu 13:10 et 11 

Aujourd'hui les mystères révélés sont destinés à être enseignés, annoncés. C'est pourquoi nous avons une fonction d'ambassadeur qui nous est donnée afin que les mystères cachés ne soient plus tenus secrets.

 

Les principaux mystères sont

-les mystères du royaume de Dieu

- le mystère du salut en Jésus-Christ

-le mystère de Dieu et Christ en nous l'espérance de la gloire

-le mystère de l'Eglise, corps du Christ composé de juifs et de païens et l'Epouse de l'Agneau

-le mystère de l'enlèvement

-le mystère des païens cohéritiers et participant à la même promesse que les juifs, en Jésus-Christ par l'évangile

Ce mystère fait l'objet de notre message d’aujourd'hui et comme nous l'avons vu dans le verset : 3 :6 d’Ephésiens (Ce mystère, c’est que les païens sont cohéritiers, forment un même corps, et participent à la même promesse en Jésus–Christ par l’Evangile)  ce mystère était caché en Dieu et c'était son intention de faire des juifs et des non juifs une entité nouvelle : l'Eglise ou l’Epouse de Christ et constituant son corps.

Nous avons tous, en effet, été baptisés dans un seul Esprit, pour former un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres, et nous avons tous été abreuvés d’un seul esprit. Ainsi le corps n’est pas un seul membre, mais il est formé de plusieurs membres.                                                                                                                       1 Corinthiens 12:12 et 13

 

Le baptême dans le Saint-Esprit efface toutes les distinctions entre les juifs et les non-juifs : Car il est notre paix, lui qui des deux n’en a fait qu’un, et qui a renversé le mur de séparation, l’inimitié, ayant anéanti par sa chair la loi des ordonnances dans ses prescriptions ; il a voulu créer en lui–même avec les deux un seul homme nouveau, en établissant la paix, et les réconcilier avec Dieu l’un et l’autre en un seul corps, par la croix, en détruisant par elle l’inimitié.

                                                                                                               Ephésiens 2 : 14 et 15

Toutefois nous signalons que le salut des païens n’était pas un mystère : selon qu’il le dit dans Osée : J’appellerai mon peuple celui qui n’était pas mon peuple, et bien–aimée celle qui n’était pas la bien–aimée ; et là où on leur disait : Vous n’êtes pas mon peuple ! ils seront appelés fils du Dieu vivant.                                                                                                       Romains 9 : 25 et 26

Que signifie cohéritier ?

Désigne une personne qui obtient un héritage qui lui est destiné avec  d'autres héritiers que désigne la loi ou hérité avec…Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d’être glorifiés avec lui.                                                                                                                                Romains 8 : 17

Pour cela il est indispensable d'être de la descendance d'Abraham : En effet, ce n’est pas par la loi que l’héritage du monde a été promis à Abraham ou à sa postérité, c’est par la justice de la foi.                                                                                                                        Romains 4 : 13

Et si vous êtes à Christ, vous êtes donc la descendance d’Abraham, héritiers selon la promesse.                                                                                                       Galates 3 : 29

Bien sûr, à condition d’avoir accepté Jésus comme Sauveur et Seigneur de notre vie.

 

De qui sommes-nous héritiers ?

 

1 dans le naturel : de nos parents à condition qu'ils soient propriétaires de biens meubles :( mobilier ou des avoirs financiers) ou des biens immobiliers

2 dans le spirituel : de Jésus ou par Jésus, plusieurs versets de la Bible nous l'attestent.

  En lui nous sommes aussi devenus héritiers, ayant été prédestinés suivant le plan  de celui qui opère toutes choses d’après le conseil de sa volonté.

                                                                                                                            Ephésiens 1:11

Ce mystère, c’est que les païens sont cohéritiers, forment un même corps, et participent à la même promesse en Jésus–Christ par l’Evangile.                                              Ephésiens 3: 6

 

Jésus est-il propriétaire de biens meubles ou immobiliers ? Il a beaucoup plus que cela. L'héritage qu’il nous a acquis n'a rien de périssable comme les biens que nous laissent nos parents. L'héritage de Jésus est impérissable et de nature spirituelle, il s'agit du royaume dont lui-même a été établi héritier par Dieu le Père. Dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils ; il l’a établi héritier de toutes choses ; par lui il a aussi créé l’univers.                   Hébreux 1 : 2

  C’est pourquoi Dieu, voulant montrer avec plus d’évidence aux héritiers de la promesse l’immuabilité de sa résolution, intervint par un serment.                                          Hébreux 6 : 17

 

La parole de Dieu nous apprend que nous sommes héritiers par la grâce ou par le bénéfice de la grâce : Ainsi tu n’es plus esclave, mais fils ; et si tu es fils, tu es aussi héritier par la grâce de Dieu.                                                                                                                   Galates : 4 : 7

Afin que, justifiés par sa grâce, nous devenions héritiers dans l’espérance de la vie éternelle.                                                                                                                                             Tite 3 : 7

Quand héritons-nous de nos parents ? Après leur mort.

Il en est de même dans le spirituel, Jésus devait connaître la mort avant que nous puissions devenir héritiers. Toutefois, notons que Jésus ne peut pas mourir dans sa nature divine, mais seulement dans sa nature humaine c'est-à-dire la nôtre, celle qui était devenue hostile à Dieu et faisait de nous des fils et des filles de la rébellion. Par sa mort, dans sa nature humaine, Jésus a mis à mort notre vieille nature comme le dit la Bible.

Par sa résurrection Jésus nous offre une nouvelle nature, la sienne, celle qui nous rend agréables aux yeux du Père. Celle qui nous donne son ADN et l’esprit d’adoption De ce fait nous devenons semblables au Fils, il nous donne la nature d’héritier avec l’esprit d’adoption. Nous devenons membres de la famille de Dieu puisque Jésus n'a pas craint de devenir notre frère et de nous présenter comme ses frères au Père.

Lorsqu’il dit : J’annoncerai ton nom à mes frères, Je te célébrerai au milieu de l’assemblée. Et encore : Je me confierai en toi. Et encore : Me voici, moi et les enfants que Dieu m’a donnés.                                                                                                                       Hébreux  2 : 12 et 13

 

Nous sommes héritiers par la foi

 

Avoir la foi c’est bien, toutefois la Bible ne mentionne qu’un rémunérateur de notre foi : Jésus, Or, sans la foi, il est impossible de lui être agréable ; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent.                                                                                                                   Hébreux 11 : 6

 

Voici une histoire écrite par un écrivain américain qui illustre la foi : Jack London raconte l'histoire d'une petite jeune fille qui patinait sur la glace. La couche de glace était mince et elle s'est rompue et la jeune fille a sombré dans l'eau glacée. Quelques personnes ont essayé de ramper sur la glace pour lui venir en aide, mais en arrivant près d'elle, la glace se craquelait et elles avaient peur, c'est ainsi que personne n'osait s'approcher pour la secourir. Mais il y avait là un homme qui vivait dans cet endroit depuis longtemps, il a fait le tour de l'autre côté et s'est approché sur la glace près de l'endroit où la fille se trouvait. En rampant, il réussit à l'attraper et à la sauver. Évidemment, pour tous il était un héros. Quelqu'un lui dit : Mon ami vous devez avoir beaucoup de foi !" Mais il a répondu : "voyez-vous, ce n'est pas la foi qui m'a soutenue, c'est la glace qui m'a soutenue ! Seulement je savais où la glace était la plus épaisse."
Nous avons là une bonne illustration de notre foi en Jésus Christ. Ce n'est pas notre foi qui nous sauve ou qui nous soutient, c'est Jésus qui nous sauve ou qui nous soutient ! par notre notre foi en lui.

 

Nous avons besoin du Saint-Esprit afin de connaître notre identité

 

L’Esprit lui–même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu.  Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d’être glorifiés avec lui.                                                                                                   Romains 8 :16 et 17

En effet  Jésus a souffert l’épreuve de la croix avant de recevoir les nations en héritage ou tous les royaumes de la terre. Lors de la troisième épreuve de la tentation, Satan lui a offert un raccourci afin de lui éviter la croix. Heureusement pour nous, Jésus a su déjouer ce piège, sinon nous serions toujours dans nos péchés et la mort éternelle : Le diable, l’ayant élevé, lui montra en un instant tous les royaumes de la terre, et lui dit : Je te donnerai toute cette puissance, et la gloire de ces royaumes ; car elle m’a été donnée, et je la donne à qui je veux.  Si donc tu m’adores, elle sera toute à toi. Jésus lui répondit : Il est écrit : Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul.

                                                                                                                                  Luc 4 :5 à 8

Ainsi, Jésus nous montre qu’il a renoncé au monde et à tous ses attraits. Nous aussi nous aurons a renoncé au monde avant de devenir héritier du royaume. Jésus nous dit : prenez courage, j’ai vaincu le monde.                                                                                                       Jean 16 : 33b

 

« Si toutefois nous souffrons avec lui »

J’ai été crucifié avec Christ ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi ; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui–même pour moi.                                                                                                   Galates 2 : 20

Nous sommes cohéritiers avec le peuple juif

Nous sommes héritiers ou plus exactement cohéritiers avec le peuple juif dont Jésus a abattu le mur d’inimitié qui nous séparait : souvenez-vous que vous étiez en ce temps-là sans Christ, privés du droit de cité en Israël, étrangers aux alliances de la promesse, sans espérance et sans Dieu dans le monde. Mais maintenant, en Jésus–Christ, vous qui étiez jadis éloignés, vous avez été rapprochés par le sang de Christ. Car il est notre paix, lui qui des deux n’en a fait qu’un, et qui a renversé le mur de séparation, l’inimitié.                                                     Ephésiens 2 : 12 à 14

 

Retenons bien ceci : mais maintenant en Jésus-Christ, vous qui étiez jadis  éloignés vous avez été rapprochés par le sang de Christ. C’est nous païens qui avons été rapprochés du peuple juif. Après l'abolition du mur de séparation nous sommes invités  à rejoindre les juifs et non l'inverse. Ou ? Sur l'olivier franc en nous y laissant greffer afin de recevoir la sève de la racine nourricière.

Afin de nous aider à comprendre l’importance de ce mur dressé entre les juifs et les païens nous allons prendre un exemple dans le naturel. Pendant de longues années, après la guerre de 1939 à 1945, l’Allemagne a été séparée en deux par le mur de Berlin.

Ce mur qui séparait avec les juifs était de nature spirituel. Il avait été établi par Dieu lui-même. De ce fait, seul Dieu avait la capacité de le détruire par le sang de Jésus. Nous païens nous étions  sans Dieu, sans alliances, privés du droit de cité à Jérusalem, sans la Parole.

 

-Les obligations face à un héritage

 

Dans le naturel, il nous échoie la responsabilité de l'entretenir, de le faire fructifier.

-Dans le spirituel

Nous héritons du royaume de Dieu, non pas simplement dans le but d’y rentrer, ceci résulte de notre salut, de notre repentance et de la nouvelle naissance. Ensuite le Père nous a transportés dans le royaume de son Fils bien-aimé :                                                                                                                                 Colossiens 1 : 13

Nous devenons ambassadeur du royaume et  cette fonction nous amène à prendre position en sa faveur, à le défendre et de travailler à son extension dans la sphère d'autorité qui nous est donnée. Non pas isolément, mais en harmonie, en communion avec tous les membres de la famille de Dieu, en étant soumis à Jésus Christ puisque le Père lui a donné tout pouvoir : Jésus, s’étant approché, leur parla ainsi : Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre.                                                                                                               Matthieu 28 :18

Jésus nous donne l’ordre et le pouvoir d’annoncer le royaume à toutes les nations de la terre et d’en faire des disciples: Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint–Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde.                      Matthieu 28 : 19 et 20

Jésus nous enseigne ceci dans l'évangile de Jean : Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis et institués pour que, vous, vous alliez, que vous portiez du fruit et que votre fruit demeure ; afin que le Père vous donne tout ce que vous lui demanderez en mon nom.                                                                                                                         Jean 15:16  

Sans oublier ceci : vous ne pouvez rien faire sans moi : Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire.                                                                                                              Jean 15 : 5b

Dans Ephésiens 2 : 10 nous lisons : Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus–Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions.

Le Père nous a préparé des œuvres d'avance afin que nous les pratiquions.

 Il y a-t-il concurrence entre les œuvres du Père je et celles que Jésus attend de nous ?

Non, même si c’est Jésus qui nous choisit afin que nous accomplissions les œuvres du Père. En même temps Jésus se présente comme notre modèle : Si vous portez beaucoup de fruit, c’est ainsi que mon Père sera glorifié, et que vous serez mes disciples. Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai appris de mon Père.               Jean : 15 : 8 et 15

Un jour nous aurons soit des récompenses ou des comptes à rendre  sur la manière dont nous aurons entretenu, travailler à l'extension du royaume de lumière et participé au recul du royaume des ténèbres.

 

Nous, chrétien d'origine païenne nous avons à découvrir et à respecter l’appel irrévocable de Dieu pour son premier né, le peuple juif. Pendant des siècles, par le peuple juifs, les circoncis, nous étions nommés les incirconcis, ou le peuple impur, le peuple sans Dieu.

La première église était d'origine juive et l'arrivée des païens, après l'annonce de la bonne nouvelle de l'évangile, a soulevé bien des remous même au sein de la communauté juive.

Nous allons en citer un exemple avec l’apôtre Pierre à qui Dieu demande de se rendre chez un païen, d’origine romaine, afin de lui annoncer la bonne nouvelle de l’évangile. A trois reprises, Dieu lui présente une vision avec des animaux purs et impurs et lui dit : tue et mange.  Pierre répond non Seigneur je n’ai jamais rien mangé d’impur. Par cette vision, le Saint-Esprit lui apprend qu’il doit se rendre chez Corneille, un centenier romain. Lors de la prédication de Pierre, qui annonce la mort et la résurrection de Jésus, toute la famille de Corneille, rassemblée dans sa maison accepte jésus comme sauveur et Seigneur. Toute ces personnes ce mettent à parler en langues et reçoivent le baptême d’eau.

Lorsque que Pierre est rentré à Jérusalem, les fidèles circoncis lui adressèrent des reproches : Et lorsque Pierre fut monté à Jérusalem, les fidèles circoncis lui adressèrent des reproches, en disant : Tu es entré chez des incirconcis, et tu as mangé avec eux. Pierre se mit à leur exposer d’une manière suivie ce qui s’était passé. Or, puisque Dieu leur a accordé le même don qu’à nous qui avons cru au Seigneur Jésus–Christ, pouvais-je, moi, m’opposer à Dieu ? Après avoir entendu cela, ils se calmèrent, et ils glorifièrent Dieu, en disant : Dieu a donc accordé la repentance aussi aux païens, afin qu’ils aient la vie.                                                        Actes 11 : 2 à 4 et17 et 18

 

Tous les païens nouveaux convertis étaient bénéficiaires du salut par grâce sans être obligé de se faire circoncis de la circoncision de la chair. Aussi un certain nombre de juifs voulait leur imposer la circoncision : Quelques hommes, venus de Judée, enseignaient les frères, en disant : Si vous n’êtes circoncis selon le rite de Moïse, vous ne pouvez être sauvés.                                                                                                                                          Actes 15: 1

À la suite de ce premier « concile » qui s'est tenu à Jérusalem avec les apôtres et les anciens : Les apôtres et les anciens se réunirent pour examiner cette affaire. Une grande discussion s’étant engagée, Pierre se leva, et leur dit : Hommes frères, vous savez que dès longtemps Dieu a fait un choix parmi vous, afin que, par ma bouche, les païens entendent la parole de l’Evangile et qu’ils croient. Et Dieu, qui connaît les cœurs, leur a rendu témoignage, en leur donnant le Saint–Esprit comme à nous ; il n’a fait aucune différence entre nous et eux, ayant purifié leurs cœurs par la foi.  Maintenant donc, pourquoi tentez-vous Dieu, en mettant sur le cou des disciples un joug que ni nos pères ni nous n’avons pu porter ? Mais c’est par la grâce du Seigneur Jésus que nous croyons être sauvés, de la même manière qu’eux.                                                Actes  15 :6 à 11

Avec le Saint Esprit, les responsables prennent cette décision qui est toujours valable pour nous : Lorsqu’ils eurent cessé de parler, Jacques prit la parole, et dit : Hommes frères, écoutez-moi ! Simon a raconté comment Dieu a d’abord jeté les regards sur les nations pour choisir du milieu d’elles un peuple qui porte son nom. C’est pourquoi je suis d’avis qu’on ne crée pas des difficultés à ceux des païens qui se convertissent à Dieu, mais qu’on leur écrive de s’abstenir des souillures des idoles, de la débauche, des animaux étouffés et du sang.  

                                                                                                 Actes 15 : 13 et 14:19 et 20 B

Ces recommandations sont toujours valables pour nous chrétiens du 21ième siècle.

Nous le trouvons également dans les versets suivants : Car il a paru bon au Saint–Esprit et à nous de ne vous imposer d’autre charge que ce qui est nécessaire, savoir, de vous abstenir des viandes sacrifiées aux idoles, du sang, des animaux étouffés, et de la débauche, choses contre lesquelles vous vous trouverez bien de vous tenir en garde. Adieu.                                                                                                             Actes 15 : 28 et 29

 

 

 

 

 

 

 

Publié dans Le bénéfice du sang

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