Découvrons le secret de notre croissance et maturité spirituelle

Publié le par Fils d'Abraham en Jésus mon sauveur

Le manque de connaissance du Père, vole notre croissance et maturité spirituelle. Nous allons le voir plus loin, cela peut nous amener dans la famine ou la sécheresse spirituelle.  Posons-nous cette question : Connaissons-nous le Père intimement ?

Jésus, notre modèle a toujours privilégié son intimité avec le Père, ainsi du Père il recevait son témoignage :

Jésus sait que le Père le justifie et qu'Il lui rend témoignage

 Je ne puis rien faire de moi–même : d’après ce que j’entends, je juge ; et mon jugement est juste, parce que je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé.  Si c’est moi qui rends témoignage de moi–même, mon témoignage n’est pas vrai.  Il y en a un autre qui rend témoignage de moi, et je sais que le témoignage qu’il rend de moi est vrai. Moi, j’ai un témoignage plus grand que celui de Jean ; car les œuvres que le Père m’a donné d’accomplir, ces œuvres mêmes que je fais, témoignent de moi que c’est le Père qui m’a envoyé.

Et le Père qui m’a envoyé a rendu lui–même témoignage de moi. Vous n’avez jamais entendu sa voix, vous n’avez point vu sa face. Jean 5 : 30 et 31- 36 et 37

 

Jésus savait d'où il venait et où il allait

 Je suis venu au nom de mon Père et vous ne me recevez pas, si un autre vient en son propre nom vous le recevez.                                                             Jean 5 : 43

 

Jésus n'a jamais recherché sa propre gloire mais celle de celui qui l'a envoyé: son Père.

Jésus reprit la parole, et leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, il ne fait que ce qu'il voit faire au Père, et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement car le Père aime le Fils, et lui montre tout ce qu’il fait, et il lui montrera des œuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l'étonnement. Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, ainsi le Fils donne la vie à qui il veut. Le Père ne juge personne, mais il a remis tout jugement au Fils. Afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui n'honore pas le Fils n'honore pas le Père qui l'a envoyé.                                                                                           Jean 5 : 19 à 24

 

Jésus dit à Philippe qui lui demande de lui montrer le Père : Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. Et dès maintenant vous le connaissez, et vous l’avez vu.

Philippe dit : Seigneur, montre-nous le Père et cela nous suffit. Jésus lui dit: Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu, Philippe ! Celui qui m'a vu a vu le Père, comment dis- tu : montre nous le Père ?

Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même, et le Père qui demeure en moi, c'est lui qui fait les œuvres. Croyez-moi, je suis dans le Père, et le Père est en moi, sinon, croyez du moins à cause de ses œuvres.                        Jean 14 :7 à 12

 

Jésus a reçu le témoignage de son Père lors de son baptême dans le Jourdain

 Dès que Jésus eut été baptisé il sortit de l'eau. Et voici, les cieux s'ouvrirent, et il vit l'Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. Et voici, une voix fit entendre des cieux ces paroles : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon affection.                                                Matthieu 3 : 16 et 17

 

Également lors de la transfiguration

 Une nuée les couvrit, et de la nuée sortit une voix : Celui-ci est mon Fils bien-aimé : Ecoutez le !                                                                                           Marc 9 : 11

 

Un fils sage fait la joie d'un père, et un fils insensé le chagrin de sa mère.

                                                                                                              Proverbe 10 : 1 : 11

 

Jésus donnait beaucoup de joie et de bonheur à son Père. Jésus écoutait l'instruction de son Père.

 

 Un fils sage écoute l'instruction de son père, mais le moqueur n'écoute pas la réprimande.                                                                                              Proverbes 13 :1

Jésus est vraiment un fils dans sa relation avec le Père, il attend que le Père lui montre. Le Père lui montre, lui apprend, et lui montrera des œuvres encore plus grandes. Bien sûr Jésus écoute, obéit avec le Saint Esprit.

 

Voici le secret de Jésus

  J’ai gardé les commandements de mon Père et je demeure dans son amour.

                                                                                                                             Jean 15 :10

 Son secret en qualité de fils : demeurer dans les commandements et l’amour de son Père. Par cette prière de Jésus, adressée à son Père, Jésus nous montre et nous apprend que sa relation avec le Père n’est pas exclusive. Il prie pour que nous rentrions dans ce cœur à cœur avec lui-même et son Père. 

 

 Ce n'est pas pour eux seulement que je prie, mais encore pour ceux qui croiront en moi par leurs paroles. Afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi je suis en toi, afin qu’eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m'as envoyé. Je leur ai donné la gloire que tu m'as donnée, afin qu'ils soient un comme nous sommes un.

Moi en eux, toi en moi, afin qu'ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m'as envoyé et que tu les as aimés comme tu m’as aimé. Père, je veux que là où je suis ceux que tu m'as donnés soient aussi avec moi, afin qu'ils voient la gloire, la gloire que tu m'as donnée, parce que tu m'as aimé avant la fondation du monde.

Père juste, le monde ne t’a point connu, mais moi je t'ai connu, et ceux-ci ont connu que tu m'as envoyé. Je leur ai fait connaître ton nom, et je le leur ferai encore connaître, afin que l'amour dont il m'a aimé soit en eux, et que je sois en eux.                                                                                                      Jean 17 : 20 à 26

 

 Jésus ne s'est jamais senti dévalué en obéissant à son Père, en attendant que le Père lui montre les œuvres à accomplir ou lui donne les paroles à prononcer. Sa joie et sa nourriture, c'était d'obéir aux commandements de son Père et de réaliser ce que son Père lui apprenait.

 

Jésus nous a donné une véritable image du Père, sans la déformer. Résumons : le Père c'est celui qui donne, il apprend, il communique  tout ce qu'il a. Il nous a donné Jésus, sa sainteté, son amour, sa compassion, etc. et il désire que ses enfants soient avec lui, non pour lui, mais pour leur montrer, leur apprendre, les corriger ; il ne craint pas que ses fils ou ses filles prennent sa place, ou qu’ils aillent plus loin que lui. Nous ne retrouvons en lui aucune trace de défiance ou de jalousie. Il attend que ses fils et ses filles, à leur tour, donnent tout ce qu'ils ont reçu. C'est ce que Jésus a accompli avec ses 12 disciples. Il a été pour eux comme un père : On l’appellera père éternel                                                                                                                Esaïe 9 : 5b

 

Jésus porte l’empreinte du Père dans sa vie

 

Maintenant, dans cette période finale de l’histoire où nous vivons, il nous a parlé par son Fils, celui dont il a fait son héritier universel, le propriétaire de la création toute entière. Par lui aussi, il avait créé l’univers.

 Ce Fils reflète sa gloire d’une manière éclatante et constitue l’empreinte exacte de son être, l’expression parfaite de sa nature. Par sa parole revêtue de l’autorité suprême, il continue à soutenir l’univers et à maintenir toutes les créatures en existence. Il a lui–même accompli l’œuvre de réconciliation entre Dieu et l’homme en nous purifiant de nos péchés. Ensuite il a pris sa place à la droite du Dieu suprême dans les lieux célestes, où il règne maintenant avec lui.                             Parole Vivante                                                                                    Hébreux 1 : 2 et 3

 

Aujourd’hui encore, le Père marque de son empreinte ceux et celles qu’il reconnait pour ses fils ou ses filles. Désirons l’empreinte du Père, demandons lui son empreinte sur nos vies, à l’exemple de Jésus.

 

Connaitre en hébreu vient du mot « yada » qui signifie connaître d’une manière intime comme un époux connait son épouse, dans le cadre du mariage. Cette connaissance est précédée d’une alliance ou le sang coule. Il n’y a pas de véritable connaissance sans alliance. Nous ne parlons pas d’une connaissance intellectuelle ou érotique d’un moment. Mais d’une connaissance intime ou les époux se donnent ou se livrent esprit, âme et corps. Ils décident de vivre ensemble en le manifestant publiquement devant les hommes et devant Dieu. Toutefois cette alliance ne sera effective que lorsque  le sang aura coulé, nous parlons de la rupture de l’hymen.

 

 Il en est de même avec notre Dieu qui est un Dieu d’alliance. Il nous offre de rentrer dans l’alliance scellée par le sang de Jésus. C’est seulement dans le cadre de cette alliance que notre connaissance du Père sera effective et s’approfondira continuellement dans une relation d’amour. Nous ne connaitrons jamais le Père si nous négligeons ou ignorons cette alliance, la nouvelle alliance scellée par le sang de Jésus :

 

Matthieu 26-28 : car ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui est répandu pour beaucoup, pour le pardon des péchés. Par la nouvelle alliance, avec le pardon des péchés, jésus nous ouvre l’accès au trône de la grâce.

 

Hébreux : 9- 14 : 16 et 17 : combien plus le sang de Christ, qui, par l’Esprit éternel, s’est offert lui–même sans tache à Dieu, purifiera–t–il votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant ! Et c’est pour cela qu’il est le médiateur d’une nouvelle alliance, afin que, la mort étant intervenue pour le rachat des transgressions commises sous la première alliance, ceux qui ont été appelés reçoivent l’héritage éternel qui leur a été promis.

 Car là où il y a un testament, il est nécessaire que la mort du testateur soit constatée. Un testament, en effet, n’est valable qu’en cas de mort, puisqu’il n’a aucune force tant que le testateur vit.

 

Par la mort et la résurrection de jésus nous devenons héritier et cohéritiers : Romains 8-17 : Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d’être glorifiés avec lui. Dans notre héritage nous y trouvons la connaissance du Père.

 

Maintenant posons nous une autre question : Est-ce que je cherche à connaître Dieu pour mon confort ou pour son bon plaisir et lui obéir ?

 

Le fait que Dieu prend plaisir en nous ne signifie pas pour autant qu’il néglige les endroits où nous avons besoin de transformation. Le plaisir que Dieu éprouve pour un croyant ne veut pas dire qu’il approuve tout ce qu’il fait.

 

Il corrige les domaines qu’il désapprouve pour qu’il puisse enlever tout ce qui empêche l’amour, masque sa lumière, voile sa parole. Dieu nous corrige pour notre véritable intérêt, afin de nous faire participer à sa sainteté : Hébreux. 12 : 10 : Nos pères nous châtiaient pour peu de jours, comme ils le trouvaient bon ; mais Dieu nous châtie pour notre bien, afin que nous participions à sa sainteté.

 

Dieu est rempli d’une tendre patience pour les croyants qui ne se repentent pas. Ils ne doivent, cependant pas confondre sa patience avec son approbation. Jésus a donné à Jézabel et à ses disciples du temps pour se repentir (à Thyatire) : Apocalypse 2 : 21-22  

 

Je lui ai donné du temps pour se repentir, mais elle ne veut pas se repentir de son inconduite. Voici que je la jette sur un lit... ainsi que ceux qui commettent adultère avec elle, à moins qu’ils ne se repentent…. Gardons nous de négliger les temps ou les occasions de repentance que Dieu nous offre : Soit par les messages entendus, les témoignages, les livres que nous lisons, ou tout simplement par les pensées que le Saint-Esprit nous donne. Ici nous remarquons deux attitudes face à la repentance. Ces deux attitudes dénotent deux types de personnes :

 

1-   Les personnes qui rentrent rapidement dans la repentance, sont enseignables et progressent.

 

2-   Au contraire les personnes qui tardent, c’est à dire qui laissent passer des semaines, des mois, voir des années, avant de se repentir dans un domaine de leur vie, elles ne sont pas enseignables. Leur vie spirituelle stagne, et leur relation avec leur entourage est difficile. 

 

A la suite de Jésus, demandons au Père que chacune de nos vies porte son témoignage.                         

Publié dans Le bénéfice du sang

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