L'importance de l’eau dans le jardin préféré où Jésus aime se reposer de son œuvre
Nous rappelons notre verset de base : A cause du travail de son âme, il rassasiera ses regards. Esaie 53-11a
Dans un message précédent intitulé : « tu es un jardin clos » nous avons développé qui est ce genre de jardin. Aujourd'hui nous désirons attirer l'attention sur l'importance de l'eau dans ce jardin clos. Nous devenons ce jardin clos quand nous acceptons Jésus comme notre Seigneur et le sauveur de notre vie.
Dans le jardin d'Éden l’eau coulait en abondance. La Bible nous le confirme par le nom des quatre fleuves suivants : Genèse 2 : 9-14 L’Eternel Dieu fit pousser du sol des arbres de toutes espèces agréable à voir et bon à manger, et l’arbre de la vie au milieu du jardin, et l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Un fleuve sortait d’Eden pour arroser le jardin, et de là se divisait en quatre bras.
- Le nom du premier est pischon c'est-à-dire augmentation,
- Le nom du deuxième est guihon (c’est l’ancien nom du tigre) c'est-à-dire qui éclate, source jaillissante,
- Le nom du troisième est hiddekel c'est-à-dire rapide,
- Le nom du quatrième est euphrate c'est-à-dire fertilité.
Tous ces noms de fleuve dénotent une abondance, une vie luxuriante, une intense vie qui se multiplie abondamment et rapidement. C’est la vie qui jaillit. Nous découvrons une grande puissance à la source de cette activité, celle du créateur. Ce jardin n’est pas appelé à connaitre une vie de dessèchement, c’est l’antidote du désert. Les attributs de ces fleuves nous les retrouvons dans la vie d’Adam et d’Eve.
Dans ce jardin il n’y a aucune ombre de la mort mais la vie en plénitude. Il n’y avait pas de clôture ou de mur autour de ce jardin. Il était sous la garde et la responsabilité d’Adam et Eve. La gloire de Dieu l’entourait, tout comme elle revêtait Adam et Eve.
Ces torrents se sont tous asséchés après la désobéissance Adam et de Eve. L’augmentation, la vie qui éclate en source jaillissante, la rapidité et la fertilité se sont retirés, non seulement du jardin, mais aussi de nos vies. Le jardin d'Éden est devenu comme un désert, la vie s'est retirée. Il en a est de même pour l’être humain qui tourne le dos à Dieu. La mort naturelle et éternelle s'installe et prend la place qui revenait au créateur. Elle n’a pas seulement frappé les hommes et les femmes, mais aussi la nature : Car la création a été soumise à la vanité, non de son gré, mais à cause de celui qui l’y a soumise, avec l’espérance qu’elle aussi sera affranchie de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté de la gloire des enfants de Dieu. Or, nous savons que, jusqu’à ce jour, la création tout entière soupire et souffre les douleurs de l’enfantement. Romains 8 : 20 et 21
Cette situation s'est aggravée au cours des siècles, jusqu’à une date prévue par Dieu : la venue de Jésus sur la terre qui allait se terminer par sa mort et sa résurrection. C'est lui qui a exercé son droit de rachat sur nos vies en se faisant notre plus proche parent. La Bible nous en donne un exemple avec Ruth et Boaz. Il a expié pour nos péchés, notre rébellion, notre désobéissance à Dieu.
Nous devons retenir un détail dans le livre du cantique des cantiques qui peut sembler anodins aux yeux de certains : Tes jets forment un jardin, où sont des grenadiers, Avec les fruits les plus excellents, les troënes avec le nard.
Cantiques des cantiques 4 : 13
Dans ce verset ne trouveront plusieurs sortes d’arbres, nous en retiendrons un plus particulièrement : troène en hébreu "kopher" qui signifie : rançon, rachat, le prix d'une vie, expiation. D'où la nécessité de naître de nouveau selon ce que Jésus cherche à expliquer à Nicodème qui vient le consulter la nuit en cachette : Mais il y eut un homme d’entre les pharisiens, nommé Nicodème, un chef des Juifs, qui vint, lui, auprès de Jésus, de nuit, et lui dit : Rabbi, nous savons que tu es un docteur venu de Dieu ; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n’est avec lui.
Jésus lui répondit : En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. Nicodème lui dit : Comment un homme peut-il naître quand il est vieux ? Peut-il rentrer dans le sein de sa mère et naître ? Jésus répondit : En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’Esprit est Esprit. Jean 3 : 1 à 6
Jésus nous dit, comme à Nicodème : sans la nouvelle naissance personne ne peut voir le royaume de Dieu et deuxièmement : personne ne peut rentrer dans le royaume de Dieu.
Enfin Jésus insiste sur l’importance de l’eau dans nos vies. Dans le naturel notre poids est constitué par soixante pour cent d’eau. Il en est de même dans le spirituel : si un homme ne naît d’eau et d’Esprit. Nous parlerons de la nature de cette eau plus loin.
Sans la nouvelle naissance nous ne pourrons jamais devenir ce jardin de repos pour Jésus, sa récompense éternelle : nous avons été créé à son image et à sa ressemblance c'est-à-dire avec sa nature divine. Nous l’avons perdue. Jésus nous offre de la retrouver. Nous sommes devenus ténèbres alors que lui est lumière. La communion est devenue impossible entre nos deux natures hostiles.
C’est pourquoi la Bible nous dit : Garde ton cœur plus que tout autre chose car de lui viennent les sources de la vie. Proverbes 4 : 23
Le moment de nous poser cette question est venu : Quelle est l’origine de la source qui coule dans mon cœur ? Il a deux possibilités. La première vient de Jésus, l’arbre de vie.
1- mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura jamais soif, et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle. Jean 4 : 14
2- La deuxième source vient de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Cette source ne peut produire que la mort dans nos vies et dans la vie de tous ceux qui boivent nos paroles ou que nous abreuvons. Toutefois l’inverse est également vrai.
Il dit encore : Ce qui sort de l’homme, c’est ce qui souille l’homme. Car c’est du dedans, c’est du cœur des hommes, que sortent les mauvaises pensées, les adultères, les débauches, les meurtres, les vols, les cupidités, les méchancetés, la fraude, le dérèglement, le regard envieux, la calomnie, l’orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans, et souillent l’homme. Marc 7 : 20 à 23
Souvenons-nous encore de ce verset seul les cœurs purs verront Dieu : heureux ceux qui ont le codeur pur, car ils verront Dieu ! Matthieu 5 : 8
Dans certaines circonstances il arrive que les deux sources coulent dans nos vies.
La vraie vie est celle qui est au-dedans de nous ; ce ne sont pas nos circonstances, comme le lieu où nous habitons, le métier que nous exerçons où les personnes que nous fréquentons… La paix et la joie véritables viennent de l'Esprit de Dieu en nous, et non de ce qui est autour de nous. Et quand le cœur est en règle avec Dieu, c'est incroyable comme l'on peut être paisible, satisfait et même heureux au milieu des situations difficiles et de l'agitation.
La Bible nous annonce une promesse prophétique : Le désert et le pays aride se réjouiront ; La solitude s’égaiera, et fleurira comme un narcisse ; elle se couvrira de fleurs, et tressaillira de joie, Avec chants d’allégresse et cris de triomphe ; la gloire du Liban lui sera donnée, la magnificence du Carmel et de Saron. Ils verront la gloire de l’Eternel, la magnificence de notre Dieu. Fortifiez les mains languissantes, et affermissez les genoux qui chancellent ;
Dites à ceux qui ont le cœur troublé : Prenez courage, ne craignez point ; Voici votre Dieu, la vengeance viendra, la rétribution de Dieu ; Il viendra lui–même, et vous sauvera. Alors s’ouvriront les yeux des aveugles, s’ouvriront les oreilles des sourds ; alors le boiteux sautera comme un cerf, et la langue du muet éclatera de joie. Car des eaux jailliront dans le désert, et des ruisseaux dans la solitude ; le mirage se changera en étang et la terre desséchée en sources d’eaux ; dans le repaire qui servait de gîte aux chacals, croîtront des roseaux et des joncs.
Esaie 35 : 1 à 7
Ces versets nous parlent de notre situation après notre désobéissance et notre sortie du jardin d’Eden, duquel nous avons été chassés par l’Eternel lui-même. Chacun d’entre nous étions devenus un désert où seul subsistait les mirages promis par Satan : Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez point ; mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et que vous serez comme Dieu, connaissant le bien et le mal. Genèse 3 : 4 et 5
Les fleuves de l’abondance ont disparus de notre univers. Cette prophétie annonce qu’à nouveau : Car des eaux jailliront dans le désert, et des ruisseaux dans la solitude ; le mirage se changera en étang et la terre desséchée en sources d’eaux ; dans le repaire qui servait de gîte aux chacals, croîtront des roseaux et des joncs.
Le mirage est provoqué par un phénomène optique dans un désert ou dans une terre desséchée, brulée par le soleil et donne l’apparence d’une nappe d’eau s’étendant à l’horizon. Ce sont des illusions, des apparences séductrices et trompeuses.
Toutefois, cette prophétie se réalisera que des siècles plus tard avec la venue de Jésus et qu’il accomplisse son œuvre rédemptrice, expiatoire sur la croix du mont Golgotha.
La vie est dans le fleuve de Dieu
Nous en trouvons des exemples dans le psaume un où nous sommes comparés à des arbres plantés sur le bord d’un courant d’eau ainsi que dans Jérémie 17 : 7 et 8 : Il est comme un arbre planté près d’un courant d’eau, Qui donne son fruit en sa saison, Et dont le feuillage ne se flétrit point : Tout ce qu’il fait lui réussit.
Béni soit l’homme qui se confie dans l’Eternel, Et dont l’Eternel est l’espérance !
Il est comme un arbre planté près des eaux, Et qui étend ses racines vers le courant ; Il n’aperçoit point la chaleur quand elle vient, Et son feuillage reste vert ; Dans l’année de la sécheresse, il n’a point de crainte, Et il ne cesse de porter du fruit.
Plantés près des eaux c'est ce que Dieu veut : que mon feuillage reste vert, ne se flétrisse pas et que je porte du fruit, que tout ce que je fais réussisse quand mes racines sont dans l'eau. Avons-nous les pieds dans l'eau ? Si oui, dans quelle eau ?
Nous en trouvons un autre exemple dans le livre d’Ezéchiel
Il me ramena vers la porte de la maison. Et voici, de l’eau sortait sous le seuil de la maison, à l’orient, car la face de la maison était à l’orient ; l’eau descendait sous le côté droit de la maison, au midi de l’autel. Il me conduisit par le chemin de la porte septentrionale, et il me fit faire le tour par dehors jusqu’à l’extérieur de la porte orientale. Et voici, l’eau coulait du côté droit.
Quand il m’eut ramené, voici, il y avait sur le bord du torrent beaucoup d’arbres de chaque côté. Il me dit : Cette eau coulera vers le district oriental, descendra dans la plaine, et entrera dans la mer ; lorsqu’elle se sera jetée dans la mer, les eaux de la mer deviendront saines. Tout être vivant qui se meut vivra partout où le torrent coulera, et il y aura une grande quantité de poissons ; car là où cette eau arrivera, les eaux deviendront saines, et tout vivra partout où parviendra le torrent. Des pêcheurs se tiendront sur ses bords ; depuis En–Guédi jusqu’à En–Eglaïm, on étendra les filets ; il y aura des poissons de diverses espèces, comme les poissons de la grande mer, et ils seront très nombreux. Ses marais et ses fosses ne seront point assainis, ils seront abandonnés au sel. Sur le torrent, sur ses bords de chaque côté, croîtront toutes sortes d’arbres fruitiers. Leur feuillage ne se flétrira point, et leurs fruits n’auront point de fin, ils mûriront tous les mois, parce que les eaux sortiront du sanctuaire. Leurs fruits serviront de nourriture, et leurs feuilles de remède. Ezéchiel 47 : 1 et 2- 7 à 12
Nous pouvons connaître et vivre ces quatre niveaux d’eau dans l'Eglise et dans nos vies. Nous allons commenter quelques uns de ces versets
Certains seront satisfaits de vivre le premier niveau, d'autres n'accepteront pas d'aller plus loin que le 2ème ou 3ème niveau. D'autres enfin, chercheront et accepteront de vivre le 4ème niveau.
La grande quantité de poissons : symbolise la pêche ou la moisson d’âmes, même dans une région où règne la mort comme c’est le cas avec la mer morte.
Verset 11 : ses marais, ses fosses ne seront pas assainies, ils seront abandonnés au sel. Ici, le sel n'a rien à voir avec le "sel de la terre" qui donne de la saveur, du goût, qui donne soif des choses de Dieu.
Ici, il y en a trop et quand il y en a trop, c'est la mort, exemple de la mer morte qui reçoit mais ne donne pas. La terre trop salée est infertile, elle ne peut produire de récolte ou du fruit. Etre abandonné au sel, c'est être abandonné à la mort.
L'incrédulité est un esprit de mort, qui fait couler un fleuve de mort, ou qui conduit à la mort spirituelle. Il nous fait critiquer l'œuvre du Saint Esprit : quand Dieu fait quelque chose de nouveau, nous avons à discerner si cela vient de Dieu ou pas, mais pas à nous élever, à critiquer : discerner le vin nouveau du vin vieux.
Dans nos vies, il peut y avoir des marais et des fosses. Le fleuve de Dieu ne coule pas dans ces parties de nos vies qui ne sont pas assainies, ni sous le contrôle du St Esprit.
Les marais sont des lieux où l'eau tombe mais elle ne coule pas, elle stagne et dépérit, souvent le sol est argileux c'est-à-dire imperméable. Ensuite cet endroit est desséché par le soleil. Le Saint Esprit coule dans nos vies seulement dans les lieux où nous le laissons passer et accomplir son œuvre. Le marais dans nos vies ce peut être un cœur dur, un mauvais caractère, quelqu'un qui prend appui sur l'homme…
Les fosses sont des citernes creusées par les hommes pour contenir de l'eau, mais l'eau n'y est pas renouvelée : elle prend de mauvaises odeurs, dépérit et devient impropre à toute consommation humaine ou animale. Les fosses dans nos vies ce peut être de mauvaises fondations sur lesquelles sont établies les fondations de notre vie spirituelle, de mauvais enseignements que nous avons reçus, des doctrines auxquelles nous nous accrochons.
Les marais et les fosses ce sont tout ce que nous construisons, établissons sans Dieu. Ce sont tous les compromis que nous acceptons dans nos vies : compromis avec la Parole de Dieu : un pas avec Dieu, un pas avec Baal. Ces œuvres de la chair, un péché "mignon" auquel nous éprouvons encore du plaisir à le pratiquer. Dans toutes ces situations, le fleuve de Dieu ne peut couler, ni donner la vie. Tout cela est abandonné au sel, c'est-à-dire à la mort.
Le fleuve de Dieu ne franchit pas non plus les montagnes d'orgueil. Avant il faut les abattre avec le bulldozer de Dieu : la repentance.
Mathieu 3.3. Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez ses sentiers.
Tout doit être aplani pour que le fleuve de Dieu coule dans nos vies et que nous recevions l'eau de la vie. Elle ne doit rencontrer aucun obstacle, sinon elle le contourne et cette partie est abandonnée au sel.
Romains 12.1 Nous dit d'offrir nos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de notre part un culte raisonnable. Comment le faire : c'est un acte de notre volonté.
Nos oreilles : arrêter l'écoute des commérages et de tout ce qui rabaisse les autres. Là, le fleuve de Dieu ne coule pas.
Nos yeux : évitons ce qui produit la jalousie, la convoitise, ce qui nous conduit au péché : là non plus, le fleuve ne coule pas.
Nos bouches : par la langue, si nous détruisons, trompons, maudissons, rapportons, nous nous vantons : là non plus le fleuve de Dieu ne coule pas.
Notre sexualité : Dieu a voulu la sexualité et nous dit comment la vivre dans le plus grand épanouissement. Si nous ne vivons pas la sexualité comme Dieu le veut : là non plus le fleuve de Dieu ne coule pas.
Certains sont prisonniers de la pornographie ou des messageries roses : ni dans l'un, ni dans l'autre le fleuve de Dieu ne coule.
Marais et marécages, sel, peuvent exister dans les églises
Les principaux obstacles sont : les esprits religieux, les traditions, les doctrines nous empêchent de porter du bon fruit, on reconnaît l'arbre à son fruit.
Jésus nous veut comme cet arbre de 47.12 : Sur le torrent, et sur ses bords de chaque côté, croîtront toutes sortes d’arbres fruitiers. Leur feuillage ne se flétrira point, et leurs fruits n’auront point de fin, ils mûriront tous les mois, parce que les eaux sortiront du sanctuaire. Leurs fruits serviront de nourriture, et leurs feuilles de remède.
Le fleuve doit couler partout dans nos vies sans obstacles. Sinon, il n'y a pas de fruits dans ces endroits. Demandons au Seigneur de venir dans ces endroits.
Apocalypse 22.17. L'Esprit et l'Epouse disent "viens". Et que celui qui entend dise "viens". Et que celui qui a soif vienne, que celui qui veut prenne de l'eau de la vie, gratuitement.
Chacun de nous portons le fleuve de Dieu
Attention à l'esprit de mort. Dieu est l'Esprit de vie. Des fleuves d'eaux vives coulent de notre ventre.
Psaume 1.Heureux l’homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants… mais qui trouve son bon plaisir dans la loi de l’Eternel et qui la médite jour et nuit. Il est comme un arbre planté près des eaux.
Mes pieds sont-ils dans l'eau ? Dieu veut que je sois planté près des eaux, établis pour porter du fruit en chaque saison. Jésus nous choisi, nous plante dans le courant d'eau du Saint-Esprit pour que notre fruit demeure. Le fleuve c'est ce que le Saint-Esprit représente.
Jean 4.13. Jésus révèle qu'il y a une autre eau que l'eau naturelle, l'eau du Saint-Esprit. Une source qui jaillit. Une puissance, une poussée derrière. Le Saint-Esprit est symbolisé par l'eau, le vent, le feu etc. Rien ne limite le fleuve de Dieu, sauf nous-mêmes par ignorance, par rébellion, incrédulité etc.
Dans un fleuve nous constatons qu’il y a plus de puissance que dans une rivière. Un fleuve se jette dans la mer (monde), une rivière dans une autre rivière. Ce fleuve sort du trône de Dieu, limpide. L’arbre de vie produit 12 récoltes chaque année. Dans le fleuve où coule l'eau vive, il y a la guérison. Jésus veut nous apprendre à nager dans son fleuve de vie.
Ezéchiel 47.5. C’est le stade auquel Dieu veut nous amener. Nous rencontrons de la résistance quand il n'y pas assez d'eau pour nager. Nous rencontrons de la résistance pour grandir. Souvent nous voulons grandir sans difficultés. C'est le bébé qui a le plus de liberté. Plus on grandit plus il faut obéir. Nous avons besoin de l’huile du Saint-Esprit pour élargir l’espace de nos tentes et nous rendre malléable. Une rivière d'eau fraîche coule dans le monde.
Nous avons besoin de rester dans la rivière pour ne pas nous dessécher. Dieu désire que nous soyons complètement immergés. Notre marche doit toujours s’orienter vers Dieu. Ne craignons pas de franchir les étapes. Tout vivra là où le fleuve se répandra dans vos vies et par nos vies. La vie est dans le fleuve qui coule.
Signification des marais et des fosses : symbolise l’eau non courante, la mort. Le fleuve doit couler partout dans nos vies. L'eau coule en descendant, elle ne remonte jamais la montagne. Cela signifie que l’humilité, la simplicité, le partage doivent se trouver dans nos vies. Là où il y a l'esprit de service l’au coule. L'eau ne peut couler sur les montagnes de l'orgueil.
Dans les marais, l'eau qui tombe se flétrit.
Les marais sont souvent des lieux fermés, le soleil les dessèche. Que tout ce qui est élevé doit être abaissé. L'eau a besoin de couler pour être renouvelée.
Apocalypse 22.17. L'Esprit et l'Epouse disent "viens". Demandons au Seigneur de passer dans les endroits où il n'y a pas de fruit dans nos vies.
La rivière doit passer à travers moi sans résistance. Les endroits durs, l'eau est obligée de les contourner.
Maintenant regardons la grande promesse donnée par Jésus lui-même
Le dernier jour, le grand jour de la fête, Jésus, se tenant debout, s’écria : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Ecriture. Il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui ; car l’Esprit n’était pas encore, parce que Jésus n’avait pas encore été glorifié. Des gens de la foule, ayant entendu ces paroles, disaient : Celui–ci est vraiment le prophète. Jean 7 : 37 à 37
Vive signifie : être vivant, avoir la vie, revenir à la vie, conserver la vie, être parmi les vivants et les morts, avoir un pouvoir vital en soi, être béni, être destiné au royaume de Dieu.
Il est bien écrit : des fleuves d’eau vive couleront du sein de tous ceux et toutes celles qui croiront en Jésus. Cette promesse se réalisera par la venue du Saint-Esprit selon ce qui est écrit : Puis un rameau sortira du tronc d’Isaï, Et un rejeton naîtra de ses racines. L’Esprit de l’Eternel reposera sur lui : Esprit de sagesse et d’intelligence, Esprit de conseil et de force, Esprit de connaissance et de crainte de l’Eternel. Il respirera la crainte de l’Eternel ; Il ne jugera point sur l’apparence, Il ne prononcera point sur un ouï–dire. Esaie 11 : 1 à 3
Citons encore cette promesse : Voici, Dieu est ma délivrance, Je serai plein de confiance, et je ne craindrai rien ; Car l’Eternel, l’Eternel est ma force et le sujet de mes louanges ; C’est lui qui m’a sauvé. Vous puiserez de l’eau avec joie aux sources du salut, et vous direz en ce jour-là : Louez l’Eternel, invoquez son nom, Publiez ses œuvres parmi les peuples, rappelez la grandeur de son nom !
Esaie 12 : 1 à 3
Dans le jardin du Cantique des cantiques nous vivons dans une situation intermédiaire avec : Une fontaine des jardins, Une source d’eaux vives, Des ruisseaux du Liban. Cantiques des cantiques 4 : 15
Des ruisseaux du Liban. Dans la Bible le Liban symbolise la gloire de Dieu. Dans le naturel, Israël est alimenté, en grande partie, en eau potable par la fonte des neiges du mont Hermon et des sources d’eau potables qui coulent de cette région vers le lac ou la mer de Galilée. Ce lac représente la principale réserve d’eau pour Israël.
Enfin la promesse du dernier jardin, le jardin final de la Bible
Et il me montra un fleuve d’eau de la vie, limpide comme du cristal, qui sortait du trône de Dieu et de l’Agneau. Au milieu de la place de la ville et sur les deux bords du fleuve, il y avait un arbre de vie, produisant douze fois des fruits, rendant son fruit chaque mois, et dont les feuilles servaient à la guérison des nations. Il n’y aura plus d’anathème. Le trône de Dieu et de l’Agneau sera dans la ville ; ses serviteurs le serviront et verront sa face, et son nom sera sur leur front. Il n’y aura plus de nuit ; et ils n’auront besoin ni de lampe ni de lumière, parce que le Seigneur Dieu les éclairera. Et ils régneront aux siècles des siècles.
Apocalypse 22 : 1 à 5
Ce n'est plus l'eau naturelle qui coule mais l'eau de la vie dont parlait Jésus à la Samaritaine. Elle est spirituelle, limpide. Elle a sa source au trône de Dieu et de l'Agneau, cette eau est sainte comme Dieu, comme le Saint-Esprit. Si nous faisons référence aux personnes qui ont visité le ciel et se sont baignées, l'eau passait à travers eux et les régénéraient : plus de fatigue, plus de maladies ou de souffrances. D'autre part, cette eau ne les mouillait pas, ils n'avaient pas besoin de se sécher, ni de savoir nager : c'est l'eau de la vie éternelle.
Dans le jardin d'Eden, il y avait aussi l'arbre de vie dont Adam et Eve avaient la liberté de se nourrir de ses fruits. La Bible commence avec l'arbre de vie et se termine de même : l'arbre de vie, nous savons qu'il s'agit de Jésus avec la guérison et les fruits chaque mois. Toutefois il nous appartient de nous mettre à part afin de trouver la place qui attend, car Jésus nous dit : Voici, je viens bientôt, et ma rétribution est avec moi, pour rendre à chacun selon son œuvre.
Je suis l’alpha et l’oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin.
Heureux ceux qui lavent leurs robes, afin d’avoir droit à l’arbre de vie, et d’entrer par les portes dans la ville ! Dehors les chiens, les magiciens, les débauchés, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge !
Apocalypse 22 : 12 à 15
Comme David disons : sonde-moi, ô Dieu, et connais mon cœur ! Eprouve-moi, et connais mes pensées ! Regarde si je suis sur une mauvaise voie, Et conduis-moi sur la voie de l’éternité ! Psaumes 139 : 23 et 24
Mais avant nous aurons à veiller sur un autre fleuve qui cherche à nous engloutir: et, de sa gueule, le serpent lança de l’eau comme un fleuve derrière la femme, afin de l’entraîner par le fleuve. Mais la terre secourut la femme, elle ouvrit sa bouche et engloutit le fleuve que le dragon avait lancé de sa gueule. Et le dragon fut irrité contre la femme, et il s’en alla faire la guerre au reste de sa postérité, à ceux qui gardent les commandements de Dieu et qui retiennent le témoignage de Jésus. Apocalypse 12 : 15 à 17