Apprenons à résoudre un conflit familial

Publié le par Fils d'Abraham en Jésus mon sauveur

 Apprenons résoudre un conflit familial

Nous avons posé la question suivante au groupe dont nous avons déjà parlé :

 A votre avis sur quel sujet la plupart des couples se disputent il ?

1-l'argent : la mauvaise gestion  du ménage,

  • dépenses excessives,

  • les jeux,

  • les prêts excessifs,

  • les achats égoïstes.

    2-les enfants :

  • absence de vision commune sur l'éducation,

  • la préférence d’un enfant par l'un des conjoints,

  • se décharger sur l'autre de l’éducation des enfants,

  • s'approprier la réussite d'un enfant et reporter l'échec de l'enfant sur le conjoint,

  • mettre l'enfant avant le conjoint,

  • l'enfant roi,

  • transfert sur un enfant de ce que l'on n'a pas pu réaliser dans notre jeunesse,

  • disputent des parents du au manque de discipline,

  • un seul des parents est converti

          -     manque de répartition des tâches familiales, la famille, le sexe

    3-la belle-famille qui s'immisce dans la vie du couple et des enfants,

           - les grands-parents qui ont des préférences pour un ou certains des                                                                          enfants,

            -   la comparaison entre la cuisine de l'épouse et celle de la mère de l'époux,

            -        le conjoint qui n'est pas accepté par les beaux-parents. Etc.

    Il existe des précautions toutes à appliquer dans notre langage, notamment lors de conflit : éliminer les «  avec toi c’est toujours comme çà » ou bien tu n’es jamais là ou tu ne m’écoutes jamais. Les jamais et les toujours alourdissent l’atmosphère déjà tendu lors d’un conflit. Ce sont plutôt des portes sanctions fermées à la continuité du dialogue  Il arrive effectivement que nous n’écoutons, occasionnellement le conjoint, il en est de même avec le toujours…

    La première attitude à adopter dans un conflit consiste à continuer de se parler en abandonnant pour un temps l’objet du conflit. Evitons de se refermer comme un hérisson. En cas de danger le hérisson se met en boule et devient une boule de piquant pour tous ceux qui s’en approche. Rien ne l’intéresse plus de se qui se passe à l’extérieur. Il s’isole dans sa peur, sa crainte du danger, il n’existe plus que pour lui en attendant dues jours meilleurs.

    D’autres adopteront l’attitude de l’éléphant en furie balayant tout sur son passage avec sa trompe et écrasant avec ses pattes.

    Maintenant écoutons ce que nous dit l’Eternel

    En tous les cas, subitement dans un accès de colère notre conjoint ne doit jamais devenir un adversaire. Il doit rester notre partenaire d’alliance privilégié. Notre Dieu nous demande de prier pour nos ennemis, de les bénir. Combien ce doit-être plus une réalité envers notre conjoint.

    Car ainsi a parlé le Seigneur, l’Eternel, le Saint d’Israël : C’est dans la tranquillité et le repos que sera votre salut, C’est dans le calme et la confiance que sera votre force. Mais vous ne l’avez pas voulu !                                                              Esaie 30:15

     

    Voilà la réponse que l’Eternel donne à son peuple : trouver la tranquillité  et le repos, en lui bien sûr, avant de résoudre un conflit. Toute la colère, l’irritation ou les éclats de voix doivent cesser. Il faut attendre le moment favorable et prier en l’attendant. Ensuite posons-nous la question :

    Voulons-nous vraiment la fin des hostilités ?

    Sinon l’Eternel nous adressera ce reproche comme il le dit à son peuple : Mais vous ne l’avez pas voulu.

    Maintenant regardons comment se termine  un conflit ou une guerre entre  deux nations ?

    Souvent elles acceptent une trêve de combat à l’initiative d’une ou plusieurs nations qui tiennent un rôle de conciliateur.

     1-Ensuite les belligérants seront invités à déposer les armes. Dans le cadre du mariage ce la signifie : cesser et même abandonner tous nos arguments de défense ou offensif ou d’offensé.

    2- Dans un deuxième temps les deus nations belligérantes sont invitées signer un armistice, qui doit être suivie d’une alliance de paix, sinon l’état de guerre subsiste

    3-signer une alliance de paix, sans paiement d'indemnités ou autres choses semblables, pas de condamnation, pas d’accusation.

    Mais souvent nous en restons à l'étape de l'armistice, donc nous sommes toujours en état de guerre, les hostilités peuvent resurgir à tout moment. Pourquoi ? Parce qu'il y a un vainqueur et un vaincu. Parfois les deux pays en guerre, avant de signer l'armistice proclame une trêve. Tout comme la trêve des confiseurs elle tient jamais bien longtemps. Elle est rarement respectée, en tout cas elle ne résout jamais le problème.

     Lors de la signature de l'armistice les belligérants s'assoient autour d'une table… C'est-à-dire face-à-face, en adversaires et l’objet de leur litige se trouve devant leurs yeux et le voit chacun à sa manière.

     Dans un couple il ne doit jamais y avoir d’adversaires mais deux alliés qui pour un temps vivent un différent. C’est le moment de mettre en exécution ces versets : L’amour est patient, l’amour est bon, il n’a pas de passion jalouse ; l’amour ne se vante pas, il ne se gonfle pas d’orgueil, il ne fait rien d’inconvenant, il ne cherche pas son propre intérêt, il ne s’irrite pas, il ne tient pas compte du mal ; il ne se réjouit pas de l’injustice, mais il se réjouit avec la vérité ; il pardonne tout, il croit tout, il espère tout, il endure tout.                                                                                1 Corinthiens 13 : 4 à 7

     

    Enfin, comme l’exemple des deux nations, les deux conjoints ne doivent jamais s'asseoir autour d'une table, face-à-face, avec l'objet de leur conflit sur la table entre eux. Il va continuer de les diviser. A la fin l’un des deux conjoints va se considérer perdant, humilié. Dans ce cas soit il s’enfermera dans le rejet ou soit  dans le désir de reprendre, ce qu’il pense être son droit un jour. Un couple ne peut retrouver la croissance, l’épanouissement ou même vivre dans uns relation d’amour dans ces circonstances, ni se tenir dans une relation vraie avec Dieu. Il est important qu’un couple sorte d’un conflit sans vainqueur ni vaincu. Sinon des conjoints va se retrouver fragiliser.

     Son âme risque de devenir comme les terrains minés depuis la guerre de 1914 à 1918. Des mines anti-personnel ou des obus non éclatées sont cachées dans le sol de la région de Verdun où de rudes combats se sont livrés. Ces terrains sont restés incultes et aujourd’hui encore. Un siècle après il suffit de marcher malencontreusement sur une de ces mines pour quelles explosent, blessent, amputent les imprudents. L’âme d’un conjoint qui sort  « vaincu » d’un conflit risque de se retrouver miner de la même manière et exploser dés qu’il se sent bousculer.

    Alors comment opérer dans cette circonstance ?

    Il vaux mieux que les deux conjoints s'asseoir sur un canapé à deux places avec la cause du litige devant, afin que les deux conjoints le voient et cherchent la solution ensemble. Le risque du canapé à trois places consiste à ce que chacun des conjoints s’installe à une extrémité et l'objet de conflit s’installe entre les deux, dans cette position il restera un objet de division.

     

    Considère le chemin par où tu passes, Et que toutes tes voies soient bien réglées ; ne te détourne ni à droite ni à gauche, Et écarte ton pied du mal. Mon fils, sois attentif à ma sagesse, Prête l’oreille à mon intelligence,  afin que tu conserves la réflexion, Et que tes lèvres gardent la connaissance.

                                                                                        Proverbes 4 : 26 et 27 et 5 : 1 et 2

    Attention aux trains train-train quotidien qui va bientôt dérailler, vaut mieux le quitter avant.

    Je réfléchis à mes voies, Et je dirige mes pieds vers tes préceptes. Je me hâte, je ne diffère point d’observer tes commandements.

                                                                                                             Psaume 119:59 et 60

    Je suis resté muet, dans le silence ; Je me suis tu, quoique malheureux ; Et ma douleur n’était pas moins vive.

    Mon cœur brûlait au–dedans de moi, Un feu intérieur me consumait, Et la parole est venue sur ma langue.

                                                                                                                  Psaume 39 :2 et 3

    Comment reprendre la communication après un conflit ?

    Il toujours bon d’en parler à Dieu d’abord. Demandons au Saint Esprit de nous aider à discerner notre part de responsabilité dans ce conflit, avant de regarder au conjoint. Posons-nous certaines questions, par exemple : est-ce que j'ai pratiqué une écoute intelligente, sans critique ? Souvent nous écoutons avec des filtres qui viennent de notre éducation, de notre culture, de notre disposition du moment.

    Ai-je bien pris en considération les sentiments exprimés par mon conjoint ? Ai-je bien entendu ce qu'il a voulu exprimer derrière les mots employés ?

     

    Demandons pardon à Dieu pour tout ce qui n'a pas été pur dans notre écoute, la  part de responsabilité que je porte dans ce conflit. Lui demander, également comment reprendre la communication, certes il faudra choisir le bon moment en s'appuyant sur la parole de Dieu, notamment : Comme des pommes d’or sur des ciselures d’argent, Ainsi est une parole dite à propos.             Proverbes  25:11

    Ou selon la version Parole de vie : Une parole dite au bon moment est aussi précieuse que des objets en or décorés d’argent.

    Il est important de garder une parole pour la donner au bon moment, c'est une preuve de sagesse, d'amour. Ce sera quand le conjoint ne sera pas trop fatigué ou soucieux et que nous aurons du temps pour en discuter. Souvenons-nous que la communication a toujours pour but de servir l'autre et non de nous servir de l'autre.

    Si nous sommes l’auteur de ce conflit, cela arrive aussi, il nous revient de nous humilier devant Dieu et demander pardon à notre conjoint le plutôt possible. Nous avons peut-être un caractère difficile ou de l’orgueil ? Demandons au Saint-Esprit de nous aider à changer et n’hésitons à demander la prière à notre conjoint, autant que cela sera possible.

    Nous allons prendre une image pour illustrer ce que nous venons de dire : un château fort avec son pont-levis et son donjon.

    Le pont-levis et le donjon

    Le donjon : ce qui signifie la tour du seigneur, c’est la tour principale qui domine un château fort, elle constitue le dernier retranchement.

    Pont-levis signifie : pont mobile qui se lève ou s’abaisse à volonté au-dessus d’un grand fossé, nommé douve, rempli d’eau et entourant un bâtiment fortifié.

    Retenons bien que mon pont-levis se lève ou se ferme quant je veux.

    Nous avons tous une personnalité différente, nous l'avons déjà dit, à cause de notre éducation, de notre culture, du milieu familial dans lequel nous sommes nés. Nous avons des goûts différents ainsi que de dons personnels. Si tout ceci est bien compris et géré cela constitue la richesse d'un couple. Sinon nous devenons comme un château fort, notre pont levis relevé et  nous nous retrouvons enfermés dans notre donjon. Notre conjoint risque de se retrouver dans la même situation.

    Alors comment ouvrir la communication quand chacun des conjoints est enfermé dans son donjon ?

    Chacun d'entre nous, nous comme un donjon avec le pont-levis ouvert ou fermé. Ainsi que la porte ouverte ou fermée. Personne ne peut connaître nos pensées, nos motivations dans cette situation. Communiquer consiste à baisser son pont-levis et à ouvrir sa porte dans le but d'accueillir notre interlocuteur c'est-à-dire notre conjoint qui vient soit pour partager, demander du secours, un conseil etc.

    Il n'y aura pas de communication tant que mon conjoint n'a pas lui-même baissé son pont-levis et ouvert sa porte. C’est également vrai pour nous-mêmes. Ensuite il nous faut sortir de notre donjon. La communication ne s'effectuera pas au milieu du pont-levis, même si chacun effectue 50 % du chemin. La communication doit être intime, soit chez la ou chez l'autre, mais jamais d’un donjon à l'autre même si les portes sont ouvertes ou encore moins à travers la porte les portes.

    Nous allons citer un exemple d'abus que certains emplois pour obliger le conjoint à baisser son pont-levis et à ouvrir sa porte : la séduction, la manipulation, le contrôle etc. par la mise en action des émotions.

    La Bible nous en donne un exemple avec le serpent Satan avec Eve : Eve avaient abaissé son pont-levis et ouvert sa porte pour écouter Satan. Elle le laisse rentrer chez elle sans l’avoir invité. Il rentre par effraction.

    Cet exemple nous montre de ne jamais chercher à rentrer chez le conjoint sans son invitation ou sans son acceptation. Le monde nous en donne un autre exemple avec la fable du corbeau et du renard. Le renard rusé use de séduction auprès du corbeau pour obtenir ce qu'il désirait. Le corbeau s'est retrouvé dépouiller volé, humilié, il est devenu la risée de tous.

     Nous sommes seuls responsables d’ouvrir la porte et de sortir de notre donjon et décider de baisser notre pont-levis. Nous devront attendre que notre conjoint ouvre sa porte, sorte lui-même de son donjon, baisse son pont-levis. Ainsi la communication pourra s'établir à nouveau. S’établira-t-elle sur les ponts-levis baissés ? Non la communication reprendra dans l'intimité quand les cœurs seront disposés, ouvert, à l'écoute du conjoint. Comme Jésus sachons attendre que la porte s'ouvre : Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi.                                                                                                             Apocalypse 3 : 20

    Là nous retrouvons la position assise, dans une ambiance d’amour, de détente, de confiance autour d'un repas.

    Un jour, avec mon épouse, nous avons reçu un couple en difficulté. Nous les avons invités à s'asseoir, seul le mari a accepté de se mettre dans cette situation. L'épouse est restée debout à coté de son siège, visiblement elle était enfermée dans son donjon de souffrance, de problèmes personnels non réglés avant leur mariage. La suite va nous le prouver. Levant son bras et pointant son mari du doigt, elle se mit à lui reprocher d'aggraver des souffrances provoquées par un homme de nombreuses années avant son mariage. Visiblement elle avait besoin de pardonner à cet homme et à son mari avant que l'on puisse prier en sa faveur.

    Nous sommes au temps du jetable

    La vie chrétienne se vit à contre sens de l’esprit du monde, il en est de même dans un  mariage. Nous vivons dans une société de consommation, du jetable. Souvent, aujourd’hui il est moins onéreux de changer un ustensile que de le faire réparer. La publicité nous incite à désirer ce que nous n’avons pas. Elle incite même à une jouissance immédiate. « Faites vous plaisir maintenant et payez dans trois mois » Ce style de vie crée une mentalité du jetable ; et cette mentalité donne des mariages jetables. Souvent dans notre éducation, il nous a été inculqué le mythe romantique, cendrillon qui rencontre le prince charmant. L’histoire sous entend qu’ils vivront heureux. Aussi dès qu’il y a une incompréhension ou une difficulté, la réaction néfaste, consiste à penser  « je me suis trompé, je n’ai pas épousé la bonne personne ». Souvenons-nous que l’amour dans un couple tel que Dieu le veut, n’est pas l’amour qui change au changement de mode ou selon l’évolution ou plutôt la dégradation des mœurs. Notre Dieu nous aime d’un amour sans condition, l’amour agapè. Il ne change pas sous l’influence des sentiments qui nous font dire à la suite d’un conflit : je n’ai plus de sentiment pour mon conjoint. C’est normal les sentiments réagissent au moindre courant d’air, chaud ou glacial comme un thermomètre.

    Souvenons nous aussi que l’amour ce n’est pas quelque chose qui nous tombe dessus et échappe à notre contrôle, nous quitte dès qu’une contrariété pointe le nez. Ne mélangeons pas sentiments et amour.

    Les problèmes doivent se régler maintenant et non plus tard

    Sachons prendre du temps ensemble, un couple privé de temps passé ensemble est comme une personne privée d’air ou une plante privée d’eau. Certaines plantes survivent plus longtemps, mais finalement toutes se dessèchent et meurent. Le pire des pièges c’est de se trouver des excuses de ne pas avoir de temps pour construire, entretenir notre couple. Certains se  persuadent qu’un jour tous les problèmes seront résolus (quand les travaux de la maison seront terminés, quand les enfants seront plus grands, quand j’aurais un autre emploi, etc.) Ce sont des illusions, car il est très difficile de déprogrammer un style de vie pratiqué pendant dix ans ou plus. Il vaudrait mieux que nous nous rendions compte que si nous ne prenons pas la décision au départ, cela sera difficile plus tard. Même peut-être que cela ne viendra jamais, et ne sera qu’une illusion. Dans le mariage, il faut savoir se donner du temps pour vivre ce que nous choisissions : Construire un couple. Le mariage n’est pas une association de deux personnes de sexes différents parce quelles ont signé un contrat de mariage devant un notaire. Mais de deux personnes qui s’engagent devant Dieu et les hommes à devenir une seule chair selon les principes divins. Souvenons-nous de la Parole sortie de la bouche de notre Dieu : Ils deviendront une seule chair, le verbe deviendront est un futur, donc c’est à accomplir.

    Prévoir des mi-temps

    En sport, prenons le cas du football, il est planifié des mi-temps. Les joueurs peuvent reprendre leur souffle recevoir des soins en cas de blessures. L’entraîneur va également donner des conseils, revoir la stratégie de l’équipe face à l’équipe adverse. L’entraîneur reprend le joueur ou les joueurs quand c’est nécessaire, notamment celui qui a tendance à jouer pour lui et non pour l’équipe. La mi-temps c’est également le temps où les joueurs se réhydratent. Dans un couple, aussi, il est nécessaire de prévoir « des mi-temps », des temps d’arrêt pour se retrouver, s’asseoir ensemble, s’écouter, écouter le troisième « brin », ou l’entraîneur c'est-à-dire JESUS. 

     Voir à long terme

    -Voir à long terme, c’est envisager de pardonner, de demander pardon pour mes erreurs et leurs conséquences. Pardonner à mon conjoint, mais demander pardon à Dieu pour nos erreurs communes.

     -Voir à long terme c’est aussi prendre des temps d’arrêt pour réparer, consolider des fissures. Tout comme dans la construction d’une maison, il est indispensable d‘en assurer l’entretien : Renouvelez la façade, refaire les tapisseries, les peintures, vérifier et assurer l’étanchéité de la toiture. C'est-à-dire les parties extérieures et intérieures, même les fondations elles présentes des défaillances.

    Le mariage c’est comme une tour à construire tout au long de la vie des deux époux. Nous avons mis en référence le verset où Jésus demande à ceux qui veulent construire une tour de s’assoir d’abord. S’asseoir signifie : lire des livres sur le mariage, écouter des témoignages, participer à des séminaires ; même avant le mariage.

    - Voir à long terme, c’est prendre conscience que nous avons été crées à l’image et à la ressemblance d’Elohim, c'est-à-dire celui qui est créateur. Nous avons à nous montrer créatif, malheureusement il arrive souvent que nous soyons réactif plutôt que créatif.

    Qu’est ce que la réaction ?

      La réaction : synonyme : riposte, réplique

    Nous parlons de réaction épidermique, ou de réaction en chaine

    Se tenir dans une attitude de contestation ou de réaction ne sert à rien. Dieu nous demande d'affirmer, de témoigner et toujours revenir ou de se tenir ancrés dans ce qu’il dit.

    Dieu n’agit pas par réaction, il agit selon ce qu'il a prévu. Dieu n'est pas réactionnaire sinon ils ne seraient plus Dieu, ni souverain. Il a tout prévu dans sa préscience ou dans sa souveraineté. La réaction ou les décisions que nous prenons par réaction nous sortent de la volonté de Dieu, de son kairos, consciemment ou inconsciemment. Comme l’électron qui sort de son orbite et s’éloigne de son noyau.

     Les décisions que nous prenons par réactions sont essentiellement charnelles. Nous agissons avec la crainte que certaines situations du passé se renouvellent, par exemple un conflit dans notre couple.  Nous appliquons à nos enfants une éducation par réaction à celle que nous avons reçue ou des situations douloureuses que nous avons vécues. Sans chercher la volonté de Dieu et ce qu’il dit concernant le mariage ou l’éducation des enfants. Souvent la réaction est précédée par la rébellion.  Quand nous agissons par réaction nous perdons le feu du Saint-Esprit et nous l’attristons. Nous brûlons d’un étranger et ennemi au royaume de Dieu. Si la situation se renouvelle, nous nous opposons au Saint-Esprit, jusqu’à ce que nous nous repentions. Quand nous agissons par réaction nous sortons de la grâce.

    Souvent ces réactions révèlent des fissures dans nos fondations.  Remercions et demandons au Saint-Esprit de nous les révéler et cherchons tous les moyens de guérisons possibles pour les combler. De ce fait nous oublions la souveraineté de Dieu dans ces situations. Comme nous allons vers l’échec une nouvelle fois, nous nous demandons pourquoi Dieu n’agit pas ?

    Tout simplement parce que nous ne lui en donnons pas l’opportunité. Nous ne sanctifions pas le nom de Dieu dans notre vie, dans notre couple, ni dans la vie de ceux qui nous entourent, à l’exemple de Moïse dans le désert avec le peuple Hébreux.

    Prends la verge, et convoque l’assemblée, toi et ton frère Aaron. Vous parlerez en leur présence au rocher, et il donnera ses eaux ; tu feras sortir pour eux de l’eau du rocher, et tu abreuveras l’assemblée et leur bétail. Moïse prit la verge qui était devant l’Eternel, comme l’Eternel le lui avait ordonné.  Moïse et Aaron convoquèrent l’assemblée en face du rocher. Et Moïse leur dit : Ecoutez donc, rebelles ! Est-ce de ce rocher que nous vous ferons sortir de l’eau ?  Puis Moïse leva la main et frappa deux fois le rocher avec sa verge. Il sortit de l’eau en abondance. L’assemblée but, et le bétail aussi.

     Alors l’Eternel dit à Moïse et à Aaron : Parce que vous n’avez pas cru en moi, pour me sanctifier aux yeux des enfants d’Israël, vous ne ferez point entrer cette assemblée dans le pays que je lui donne.                                                       Nombres 20 : 8 à 12

    Autre fait important, les décisions par réaction nous font perdre la foi sans laquelle nous ne sommes pas agréables à Dieu : mon juste vivra par la foi.

    Ne bâtissons plus jamais par réaction ou pour parer, mais suivant les plans de Dieu en étant connecté au Saint Esprit. Souvenons-nous des réactions de contestations du peuple hébreu quand il manquait d’eau dans le désert. Il en oubliait leur délivrance de l’esclavage en Egypte.Louis Trifault

 

 

          

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Publié dans Le mariage

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