Il n’est pas trop tard !
Il n’est pas trop tard !
Il arrive que des personnes qui avancent en âge aient renoncé à s’attendre à plus et mieux. Certains pensent : «Je suis trop vieux pour trouver l’amour, j’ai manqué ma chance», «Je suis trop vieux… …pour faire carrière, on ne s’intéresse qu’aux jeunes», «Je suis malade à cause de l’âge, c’est normal». Mais un homme ou une femme de foi ne pense pas ainsi. Quelque soit notre âge, il n’est jamais trop tard pour donner vie à nos rêves ou prendre un nouveau départ.
Ma propre grand-mère m’a bluffé alors que je lui rendais visite. Mon grand-père est décédé à l’âge de 80 ans, alors qu’elle devait en avoir 75. Elle m’a dit « Lorsque papi est mort, je n’ai pas souhaité rencontrer un autre homme ». Même si elle avait choisi de rester seule, cette remarque signifie qu’elle y avait tout de même pensé ! Il y eut un moment où, du haut de ses 75 bougies, elle s’est posée la question « Bon, est-ce que je cherche un nouvel homme ou est-ce que je reste seule ?»
Mes amis, rien ne vous oblige à rendre votre tablier. Commencez par planter des semences de foi par vos prières et une forte expectative. Puis commencez à marcher dans le sens de ce que vous voulez voir s’accomplir en vous mettant concrètement en action. Vos limites n’auront d’égal que celles que vous vous serez imposées. Ne soyez pas comme Sara qui, en raison de son âge avancé, pensait qu’elle était un obstacle à l’accomplissement de la bénédiction faite à Abraham.
Beaucoup de personnes dans la Bible ont commencé sur le tard : C’est à 80 ans que Moïse reçut l’ordre de conduire le peuple hébreu en terre promise ; C’est à 75 ans qu’Abraham reçut la promesse de devenir le père d’une multitude de nations et de se rendre en Canaan ; C’est à 89 ans que Dieu permit à Sara de donner naissance à Isaac.
Caleb avait vécu toute sa vie une vie de défis et de foi, mais dans ses vieux jours, il s’attendait toujours au meilleur de Dieu et était prêt à relever de nouveau défis. A l’âge de 85 ans, il entreprit de conquérir Hébron en chassant les tribus païennes qui s’y trouvaient. Il n’y a pas de retraite avec Dieu où nous cesserions de croire et d’avancer. Nous ne pouvons pas accepter la maladie fatalement sous prétexte que celle-ci est liée à l’âge, ou la solitude en pensant qu’il n’y a que les jeunes qui trouvent l’amour.
Au niveau du ministère, je pense au célèbre évangéliste du siècle dernier, Smith Wigglesworth, dont le ministère fut marqué par des milliers de conversions et autant de guérisons. Il démarra son ministère dans sa quarantaine. Au cours des années précédentes, sa foi fut souvent vacillante et il avait parfois un comportement immature. Sa patiente épouse Marie supporta bien souvent son sal caractère. Preuve en est qu’il n’est jamais trop tard pour changer.
Le monde des affaires nous donne l’exemple de Ray Kroc. Celui-ci n’était qu’un modeste vendeur de machines à milk-shake, et avait rêvé toute sa vie de percer dans le domaine des affaires. A 58 ans, il fit fortune en rachetant aux frères McDonald leurs restaurants et en développant la franchise. Il y a aussi l’étonnante histoire du « Colonel » Sanders, le créateur des restaurants KFC. Sa vie avait été parsemée de semi-réussites et de gros échecs. A l’âge de 66 ans, sans le sous, il entreprit de trouver un restaurant qui accepterait d’investir dans son affaire de recette de poulet frit. Le Colonel Sanders ne voulait pas déprendre des aides gouvernementales pour vivre. Il frappa à 1009 portes qui, toutes, se fermèrent. Mais la 1010e fut la bonne et il trouva quelqu’un pour lui dire « Je crois en votre rêve et je vais vous aider à le réaliser ». C’est ainsi qu’à 66 ans il se retrouva à la tête d’un empire de 400 restaurants franchisés. En 1963, KFC engendrait 300.000 $ de recettes. Sous l’influence de son entourage, il prit sa retraite et revendit son entreprise à un groupe. Il touchait alors un salaire de 75.000 $ annuel. Malgré son âge avancé et une retraite confortable, vers 84 ans, il décida d’ouvrir un nouveau restaurant avec son épouse. Parallèlement, il créa une association au sein de laquelle il créa des œuvres de bienfaisance en faveur des églises, des hôpitaux, des scouts et de l’Armée du salut. Il adopta aussi 78 orphelins étrangers.
Enfin, je pense à Ronald Reagan qui, à 69 ans, fut l’homme le plus âgé à devenir président. Je ne dis pas que vous deviez en faire autant que ces gens mais saisissez l’esprit de mon message. Ne soyons pas comme Téra, le père d’Abram, qui entreprit de se rendre à Canaan mais qui s’arrêta en chemin. Il aura pu jouir de ce pays prospère mais décida finalement de ne pas poursuivre et resta tout le reste de sa vie à Haran. Pourquoi s’était-il arrêté ? Peut-être parce qu’il s’était satisfait de ce qu’il avait, ou bien parce que ce projet lui semblait trop difficile (Genèse 11.31-32).
Olivier Moulin