Nous étions par nature des enfants de colère…
Nous étions par nature des enfants de colère…
Nait-il des enfants sans parents ? Non il en est de même pour la colère, elle a un père que nous allons découvrir dans la suite du développement.
Dans lesquels vous marchiez autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de l’esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion. Nous tous aussi, nous étions de leur nombre, et nous vivions autrefois selon les Éphésiens 2: 2 à 3
Les enfants de la colère se situent dans la même famille que les fils de la rébellion. Ces versets nous révèlent que l'un et l'autre ont la même nature et le même père « le prince de la puissance de l'air » Cet esprit gouverne le monde :
Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est sous la puissance du malin. 1 Jean 5 : 19
Cet esprit travaille dans la vie de tous ceux qui accomplissent la volonté de la chair. C'est pourquoi nous retrouvons la colère dans la liste des œuvres de la chair.
Ils adorent les faux dieux, ils pratiquent la sorcellerie. Ils détestent les autres, ils se disputent, ils sont jaloux. Ils se mettent en colère, ils cherchent à passer devant tout le monde, ils se divisent en partis et en groupes opposés. Bible PDV Galates 5 :20 Nous savons que ceux qui pratiquent ces œuvres n’hériteront pas du royaume de Dieu. Le dragon est très en colère contre la femme et il part faire la guerre contre le reste de ses enfants, ceux–là qui obéissent aux commandements de Dieu et qui sont les témoins de Jésus. Puis le dragon se place au bord de la mer. Apocalypse 12:17 D’autres versions emploient les adjectifs : qui signifie impulsion ou être impulsif, mouvements ont qui signifie : fureur, irritation, frustration, insultes. Nous constatons que la personne dominée par la colère est considérée comme une insensée (une personne qui manque de sagesse ou une folle)
Nous étions tous errants comme des brebis, Chacun suivait sa propre voie ; Et l’Eternel a fait retomber sur lui l’iniquité de nous tous. Esaïe 53 : 6
Pourtant le serpent avait dit à Eve : vos yeux s’ouvriront et vous serez comme Dieu, connaissant le bien et le mal. Nous sommes plutôt devenus des dieux. Nos colères viennent du fait que nous sommes devenus des petits dieux. Nous établissons nos lois et nous nous mettons en colère quand elles ne sont pas respectées. Nous n’avons plus de repère par rapport au système de justice de Dieu qui a une justice unique. Il est la source de la justice. Maintenant par la désobéissance du Jardin d’Eden. Nous avons été déconnectés et notre système de justice est brisé ce qui provoque la colère avec ceux qui n’ont pas le même système de justice que nous. Il nous faut changer nos lois pour briser l’emprise de la colère en nous alignant sur la loi de Dieu. Jésus est venu pour nous dire vous n’avez pas le droit de juger, car nous n’avons pas la capacité de déterminer le bien et le mal, contrairement à la promesse de Satan. Seul Dieu a cette capacité car il est saint donc sa justice est sainte. De ce fait elle ne peut provoquer la colère. Nos consciences nous accusent rapport à l'alliance que Dieu a conclue avec Israël et ensuite avec la nouvelle alliance, car à chaque alliance Dieu a attaché ou promulgué une loi. La Bible nous dit que Dieu a inscrit sa loi dans nos cœurs. Il arrive que l'indignation produise la colère en nous. Nous en avons un exemple avec Jésus dans le temple ou devant l’incrédulité quand il accomplissait des miracles. Toutefois le produit de l'indignation peut-être juste ou injuste. L’indignation de Jésus dans le temple, à l’encontre de ceux qui en avaient fait une maison de trafic, était juste selon cette parole.
Je les amènerai sur ma montagne sainte, Et je les réjouirai dans ma maison de prière ; Leurs holocaustes et leurs sacrifices seront agréés sur mon autel ; Car ma maison sera appelée une maison de prière pour tous les peuples. Esaïe 56:7
En effet jésus procédait à la purification du temple afin de lui redonner sa mission première : une maison de prière selon la volonté du Père. L’indignation de Jésus n’avait pas d’autre but que de sanctifier le nom du Père, de manifester la volonté du Père et son règne dans ce lieu et sur la terre. En effet, la loi provoque la colère de Dieu ; mais là où il n’y a pas de loi, il n’y a pas non plus de désobéissance à la loi. BFC Romains 4 : 15
Dans la vie de Jésus, aucune œuvre de la chair ne s’est manifestée. Personne n’a pu trouver en lui une influence des ténèbres. Il dit de lui-même : l’adversaire n’a rien en moi et je suis doux et humble de cœur. D’autre part, lors de la tentation, Jésus a gagné la victoire du pinacle du temple.
Le diable le transporta dans la ville sainte, le plaça sur le haut du temple. Matthieu 4 : 5
Certaines traductions emploient le mot pinacle à la place de sommet du temple. Jésus en est sorti victorieux. Il nous montre que celui qui est maître du pinacle ou du sommet du temple, détient toute l’autorité pour en nettoyer l’intérieur et lui rendre son usage. Aujourd’hui nous sommes devenus le temple du Saint-Esprit et en même temps de Jésus bien sûr. Le combat du pinacle nous parle du combat dans nos pensées. Qui les dirige ou les détient : Jésus ou l’adversaire ? Maintenant posons-nous la question suivante : la colère qui motive mon indignation est-elle conforme à la volonté de Dieu ou selon sa loi ? Avant de répondre reprenons l’exemple de Jésus et confrontons notre réponse au filtre qu’il nous donne en modèle : Sanctifier le nom du Père, manifester sa volonté et son règne sur la terre. SI je peux répondre oui, c’est que mon indignation vient de l’Esprit, comme Jésus dans le temple, sinon mon indignation résulte de ma chair tout simplement. Je manifeste l’impulsion de ma chair et de celui qui m’anime. Dans cette situation je brûle d’un feu charnel dont l’origine est diabolique. C'est le système de justice qui m’anime et va précéder ma colère qui déclenche le tribunal qui est en moi. Est-ce vraiment le tribunal de Dieu qui juge la situation ou le mien ? Dieu est saint, juste et source de toute justice, donc sa colère est sainte come il est écrit : Mes amis, ne vous vengez pas vous– mêmes, mais laissez agir la colère de Dieu, car il est écrit : C’est à moi qu’il appartient de faire justice ; c’est moi qui rendrai à chacun son dû. Bible du Semeur Romains 12 : 19 Dans le temps où nous vivons, nous avons un juste avocat auprès du Père Jésus, c’est le temps de la grâce, de la miséricorde. Comme le dit Jésus : Heureux les miséricordieux car ils obtiendront miséricorde. Matthieu 5 : 7 Ou BFC Heureux ceux qui ont de la compassion pour autrui, car Dieu aura de la compassion pour eux ! Un jour viendra où notre avocat deviendra et sera notre juge. Le tribunal de Dieu sera confié à Jésus. Le Père a remis tous pouvoirs à celui qui s’est soumis à sa volonté. Le nouveau législateur c'est la loi de Christ qui va juger le monde, c'est pour cela que le juge fait grâce actuellement. Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant dans son corps. 2 Corinthiens 5 : 10 Qui est-tu pour juger ce n'est pas toi qui fait les lois qui est Jésus-Christ. Chacun de nous nous avons nos lois comme nous l'avons dit ci-dessus : nous étions tous errants comme des brebis sans bergers ou sans loi, tous nous avons notre propre point de vue. Nous sommes prisonniers de nos propres lois et nous ne pouvons pas nous en sortir par nous-mêmes. Il nous faut retrouver le chemin du seul juge qui juge avec équité et s’en remettre à son tribunal. Que dit-il de ma situation ? Que dit de Dieu de ma vie ? Que dit Dieu de ma manière de vivre ? Attachez-vous aux choses d’en haut, et non à celles qui sont sur la terre. Faites donc mourir ce qui, dans vos membres, est terrestre, la débauche, l’impureté, les passions, les mauvais désirs, et la cupidité, qui est une idolâtrie. C’est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur les fils de la rébellion. Mais maintenant, renoncez à toutes ces choses, à la colère, à l’animosité, à la méchanceté, à la calomnie, aux paroles équivoques qui pourraient sortir de votre bouche. Mais maintenant, renoncez à toutes ces choses, à la colère, à l’animosité, à la méchanceté, à la calomnie, aux paroles équivoques qui pourraient sortir de votre bouche. Et ayant revêtu l’homme nouveau, qui se renouvelle, dans la connaissance, selon l’image de celui qui l’a créé. Ainsi donc, comme des élus de Dieu, saints et bien–aimés, revêtez-vous de sentiments de compassion, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience. Colossiens 3 : 2 : 5 et 6 : 8 : 10 et 12
La colère nous fait perdre la justice de Dieu dans nos vies. Nous perdons la foi en Jésus, car c'est par la foi que nous obtenons la justice de Dieu. C'est pourquoi, la parole de Dieu nous dit : version parole vivante : Ephésiens 4-26 et 27 :
Quand vous vous mettez en colère, ne commettez pas de péché. Votre colère doit cesser avant le coucher du soleil. Ne laissez aucune place en vous à l’esprit du mal. Comment se préserver de la colère ? Quand la colère monte nous devons apprendre courir à demander la grâce de résister, ne laissons pas ce mauvais sentiment nous envahir. Car le diable va chercher à s'emparer de cette situation. Nous devons régler la colère et ses conséquences dans la journée avant que le soleil ne se couche. Sinon l'arbre de la colère va s'enraciner, et l’ennemi va s'installer dans la vie de cette personne et la tenir en captivité. La colère est une émotion négative qui a des répercussions désastreuses :
- 1 elle brise la relation avec Dieu, elle blesse son cœur. -
2 elle brise la relation avec les autres. -3 elle brise la relation avec des êtres qui nous sont chers, cette relation par la colère peut être détruite définitivement. Ensuite nous allons souffrir.
3 Par exemple par la colère nous pouvons détruire la relation avec nos enfants et le regretter amèrement ensuite.
- 4 la colère ouvre une grande porte à la rancune, l'amertume, le non pardon, à la vengeance, et peut conduire jusqu'au meurtre, la bible nous en donne un exemple avec Caïn qui tua son frère dans sa rage à cause de la jalousie. Ici nous le voyons sur le plan physique, mais cela existe aussi sur le plan spirituel et même tuer, c'est-à-dire détruire la vie spirituelle d’une personne.
- 5 la colère nous amène dans des pensées injustes par rapport à la situation qu'elle a provoquée, elle nous amène à déformer les propos prononcés, elle nous amène à la confusion. Il nous en arrive même à ne plus savoir ce qui s'est passé exactement. Elle ferme la porte à toute possibilité de dialogue.
- 6 la colère amène chaque partie à se fermer l'une envers l'autre. Le dialogue devient impossible, elle empêche la vérité d'être exprimée, exposée. Car la personne colérique ne veut rien entendre de ce que son interlocuteur veut lui dire. Son seul but c'est de régler son compte avec cette personne, puisque pour lui elle a été offensée. Qu'est-ce qui peut amener une personne à réagir dans la colère ? De multiples raisons Ci-dessus : nous avons évoqué les conséquences de nos attitudes face aux lois de Dieu et nos propres lois - 1 la personne colérique ressent souvent comme une injustice commise à son encontre, elle se sent offensée.
- 2 les origines de la colère peuvent provenir d'un héritage ancestral, d'un caractère soupe au lait, mon grand-père, mon père était comme ça, dans la famille nous avons toujours fonctionné comme ça, donc je suis comme ça et nous l'acceptons. Pourtant la colère est une racine profonde que nous devons combattre et arracher, même si cela ne se fait pas en un jour.
-3 un enfant battu, maltraité injustement, devenu adulte il va réagir dans la colère, cela va continuer envers ses enfants, son conjoint. Cette personne devra prendre l'initiative dire remédier : histoire de l'enfant à l'école
- 4 la colère non traitée amène l'insécurité, un sentiment d'irritation à la moindre contrariété. La colère nous fait réagir dans la violence et nous rend susceptible. Il y a des personnes qui ont vécu des traumatismes violents dans l'enfance, adultes elles réagissent dans la violence physique ou verbale. Elles ne savent pas ou ne peuvent pas s'exprimer autrement. La colère pour ces personnes devient un moyen d'autodéfense ou de domination.
La colère peut être un moyen ou un antidote face rejet et même un refuge charnel de survie. Bien-sûr c’est un faux refuge. Le véritable refuge contre le rejet consiste à trouver notre identité en Jésus et dans l’amour du Père et non dans la colère. La colère risque de devenir notre identité pour notre environnement qui va nous qualifier d’homme ou de femme colérique. De cette situation peut naître la crainte de nous aborder ou d’avoir un véritable échange avec nous.
L’Eternel est miséricordieux et compatissant, lent à la colère et riche en bonté ; Il ne conteste pas sans cesse, Il ne garde pas sa colère à toujours ; Il ne nous traite pas selon nos péchés, Il ne nous punit pas selon nos iniquités. Psaumes 103 : 8 à 10